#Imagine Cest pour toutes les filles complexées par leur poids et - TopicsExpress



          

#Imagine Cest pour toutes les filles complexées par leur poids et leur apparence. Je vous fait honneur, je me fais honneur, et je fais honneur à ce monde de jugements. ____________________ Me réveiller, manger, me laver, m’habiller, toutes ces choses étaient un rituel matinal, mais contrairement à vous, moi j’éviter toutes rencontres avec mon reflet. Je vais recommencer mais cette fois ci plus lentement. Lorsque je me lève, la lumière tapant sur le carreau m’offre mon image imposante, le noir d’une matinée d’hiver empêchant tout rayon de s’aventurer plus loin que la vitre de ma chambre. Lorsque j’atteins la cuisine, ma première action est de sortir une casserole où je vide l’eau restante d’une vieille bouteille d’eau que maman a laissé avant de quitter la maison pour rejoindre son travail. Une fois fait, je me penche légèrement au dessus et de cette manière mon reflet refait surface dans le liquide transparent maintenant presque brûlant. Lorsque je me lave, l’eau refait éruption et je distingue quelques un de mes aspects imposants dans les carrelages de la douche. Lorsque je m’habille, mon pire ennemi me surveille, nous nous foudroyons du regard. Je pense qu’aucun de nous d’eux n’aime réellement l’autre, mon miroir n’est pas décidé à m’envoyer quelques bonnes nouvelles, il ne l’a jamais été. C’est un labyrinthe, aujourd’hui je me suis crée un chemin à travers ma battisse. Et j’avance le regard baissé contre toute attaque du reflet de mon corps, je me sens impuissante. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce qui avance la tête basse sont les lâches, je ne suis pas une lâche. C’est un Jeudi, l’hiver prend forme, le froid a presque envie la ville. Ma mère elle est partit de bon matin, et moi j’ai suivit mon quotidien matinal avant de prendre enfin la porte. La brise fraîche me caressant les joues, qui elles ne perdirent pas de temps avant d’aborder un aspect rougeâtre. Je commençai à marcher lentement, le seul bruit qui me parvenait était le frottement de mes cuisses s’entrechoquant. Si un jour ce bruit disparaissait… Le peu d’amis que je possède ne me voient pas comme une personne grosse, je n’aime pas ce mot « grosse » je le trouve trop familier et sûrement trop fin pour une fille dans mon état, quoi qu’il en soit, ces amis ont prit l’habitude de me voir et lorsqu’ils me regardent pour eux je suis une personne normal. Vous savez ce sentiment lorsque vous vous regardez dans le miroir, où est la différence ? Je ne l’a vois pas, pourtant je m’en cache. Je frissonnai, ce froid devenait maladif pour moi, je n’aimais pas me couvrir, porter un gros manteaux, ou un bonnet et une écharpe, nombreuses sont les fois où je me suis battue avec ma mère pour porter ces choses là. Mais c’est définitivement, non, cela me donnent l’air encore plus imposante. Pourtant je prenais soin de mon apparence, mes cheveux sont brun désormais, ceux ci ayant déjà tournés aux produits chimiques des colorants. Mes vêtements sont d’un style vintage, je n’aime pas me cacher derrière du tissu noir, c’est décevant et dépressif. Les gens savaient m’apprécier pour mon autorité et mon moyen de défense, malheureusement ils savaient également que je pouvais éclater en sanglot si l’on touchait le sujet de mon apparence physique, ce qui je pense à déjà facilité la tâche à certain. Je possédais aussi un humour délirant, et j’étais prête à tout, je n’avais peur de rien. Quand j’entrai dans le lycée, la cours était vide, j’étais en retard. Mon directeur m’avait fait savoir au début d’année, que lorsque je serais en retard je ne devais plus prendre la peine de lui faire savoir, qu’il comprenait. Mais je me suis toujours demandais ce qu’il comprenait exactement ? Est-ce-que cet homme voit mon poids comme un handicap pour moi ? Est-ce-qu’il pense que le frottement de mes cuisses me fait ralentir à ce point là ? Je ris doucement face à mon esprit un peu trop tourbillonnai, sûrement je regagnai la salle de Physique où ma classe étudiait déjà depuis dix bonnes minutes. Quand j’inclinai la poignet, je fus abasourdit de voir que le changement de places avait été fait, à côté de qui allais-je me retrouver cette fois ci ? Peut-être à côté de cette fille qui porte les plus beaux vêtements que je ne pourrais jamais me procurer, mais qui malheureusement n’a pas un visage harmonieux. Où bien à côté de ce marocain assez drôle, mais flippant. En réalité, il n’y avait plus qu’une libre, et j’en été satisfaite. Je m’assis à côté de mon nouveau voisin, qui me regarda avant de me tendre un léger sourire, que je lui rendis doucement, il attrapa mon sac m’aidant à le déposer au sol. -Alors Cooper toujours en retard à ce que je vois. Rit-il en se penchant vers moi. Je m’étais toujours demandé pourquoi est-ce-que ce garçon était gentil avec moi, il était charmeur, il portait des vêtements de classes, et avait ce visage à tomber par terre. S’amusait-il de moi. -Vous êtes arrivé où ? Chuchotai-je en me préparant à écrire. -L’énergie cinétique. Je rattrapai le cours sur le cahier d’Harry alors que lui essayait d’écrire au dessus de mon doigts pointé sur les mots que j’écrivais. Au bout de quelques minutes, j’avais enfin reprit un rythme normal et j’avais libéré le cahier du bouclé. La prof partit dans quelques explications, ce qui nous permit de lâcher nos stylos. Personne n’écoutait vraiment, les filles devant nous discutaient de leur mercredi passaient ensemble, le garçon tout devant, lui, écrivait, je ne sais pas trop quoi, peut-être qu’il dessinait après tout. -Qu’est ce que c’est ennuyant… Souffla mon voisin. Je tournai doucement le regard sur lui, nous avions l’opportunité d’être placée dans le fond de la salle. -On fait un jeu ? Demanda t-il. Je fronçai les sourcils, un jeu ? C’était la première fois qu’un de mes camarades me proposait de faire un jeu en pleins cours par ennuis. Je n’avais jamais été une très bonne élève, mais je n’étais pas mauvaise, seulement tout ce qui me donnait l’occasion de ne pas écouter le cours, était pour moi quelque chose de distrayant. -Si tu veux. Rigolai-je doucement. -Ok, alors je vais choisir quelqu’un dans la classe et tu devras me poser des questions afin de trouver qui c’est. Je hochai doucement la tête. -Est-ce que c’est une fille ? Murmurai-je. C’était la questions primordiale, celle qui permettait de débuter un « Qui-est-ce ? » Il secoua la tête, j’avais donc affaire à un garçon. -Il est blond ? -Non. -Il est beau ? -Je suis pas gay. -Tu dois répondre oui ou non. -Non. Je jetai un bref coup d’œil à la classe, il est vraie que la beauté n’était pas quelque chose de répandue dans notre classe. -Est-ce qu’il est d’une origine particulière ? Nous possédions, 3 algériens parmi nos camarades. Il hocha la tête en souriant, me sachant près du but. Contre toute attente je pris un nom au hasard. -Abdel ? Il rigola doucement, tout en soufflant. -Oui. Nous avons continué notre pseudo « Qui-est-ce ? » Puis il ne restait plus que dix minutes de cours, et c’était à son tour, j’avais eu comme information que c’était une fille, une brune. -Est-ce qu’elle est jolie ? -A elle de le découvrir. Je regardai autour de moi, elles étaient pratiquement toutes jolies. Il y avait environ 11 filles. -Est-ce-qu’elle est grosse ? -Elle l’est. Je fronçai les sourcils, à ce moment là je savais, j’en étais persuadais, cette fille c’était moi, mais pour en être sur je posais la question qui peut-être me sauverai, face à une autre fille dans ma classe. -Est-ce qu’elle porte un chemiser blanc ? Il secoua la tête. -C’est moi. Affirmai-je. Il rigola doucement, alors que la sonnerie fit surface. -Bien joué. Lança t-il en rassemblant ses affaires dans son sac. -Espèce d’enfoiré ! Hurlai-je faisant retourner tout le monde sur moi. Je pris mon sac sans me soucier des affaires que je laissai et quitter la salle, les larmes me montant aux yeux, je regagnai les toilettes et m’assis au sol pleurant toutes les larmes de mon corps. S’en était trop. La porte s’ouvrit sur un Harry essoufflé. -Eh… Murmura t-il en s’abaissant devant moi. -Vas t-en. Suffoquai-je. Il se mordit doucement la lèvre, puis secoua la tête. -Claire… Oui, je m’appelle Claire. -Tout ce que je voulais, c’était seulement te montrer que j’étais pas ce genre de garçon à me voiler la face et même voiler la tienne. Claire tu es grosse, je ne le cache pas et tu ne devrais pas non plus, mais je t’en prit ne pense pas qu’avoir des formes est quelques choses de moche, c’est beau, c’est même magnifique. Si tu essayais de perdre du poids, je t’empêcherai. Ton corps s’est dessiné de cette manière, ne le contredit pas, jamais. Tu ne peux que être déçut du résultat au fond Claire. Mes larmes doublèrent de volume, mais cette fois ci c’était le silence. -Tu peux pas décider, tu peux seulement attendre ou regarder. Je secouai la tête doucement. -Regarde moi.. Murmura t-il. Je ne fis rien. -Claire. Mon yeux se relevèrent dans les siens. -Tu es belle, d’accord ? Je te trouve encore plus belle que toutes ces filles dans le lycée. Il passa son pousse sur ma joue retirant les cadavres de larmes. -Tu le penses vraiment ? Il sourit voyant que doucement je partageais son avis. -Bien sûr. Chuchota t-il. Il se redressa et tira ma main, pour que je fasse de même. Il baisa longuement mon front, le seul homme a avoir été aussi proche de moi était mon grand frère et personne d’autre. -Je ne veux plus te voire pleurer pour ce sujet la Claire, je ne veux plus non plus te voir arriver en retard, et encore moins la tête baissée. Soudain ses doigts s’entrelacèrent aux miens. -Je veux que chaque matin tu me rejoignent au coin du collège, et que nous rentrons à deux. Oh. -Mains dans la mains. Boum. -Quoi ? Il sourit. -Vient. Je le sentis tirer son mon bras doucement, nous tirant des toilettes, il nous plaça au milieu de la cours, je détestais cette impression d’être livrée à tout le monde. Quelques adolescents nous regardaient. -Ne regarde que moi, Claire. Chuchota t-il, en s’approchant de moi. Il était beaucoup plus grand que moi, ses mains s’écrasèrent sur mes joues et d’un geste doux il imita le même geste en scellant nos lèvres aux yeux du monde. Et soudain tout disparu, il n’y avait que lui et moi, seulement nous deux. Lorsqu’il sépara nos bouches après un long baisé, il me regarda ses yeux vert. -Il n’y a que moi. Je hochai la tête délicatement. -Il n’y a que toi. Chuchotai-je avant de reprendre ses lèvres de moi même. Harry, m’avait apprit à oublier le monde extérieur, à ne vivre que pour les gens que nous aimons. A n’accepter que ces propres jugements, et à encaisser les paroles et non reproches. A effacer tout signes de faiblesses et non à les retenir. A construire quelques chose de gros par amour et non par pitié. ______________________ Jai voulu lécrire car aujourdhui je me suis faite insulter, une fois de plus. -Agathe
Posted on: Tue, 05 Nov 2013 18:56:25 +0000

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