In-memoriam : Théophile Abega 1 an après ! 15 novembre 2012 – 15 novembre 2013, cela fait exactement un an jour pour jour que disparaissait Théophile Abega Mbida, . En ce triste anniversaire, NEWBELLFOOT invite tous les sportifs en général, les footballeurs en particulier ; amateurs et professionnels, en activités et la retraite à avoir une pensé pieuse en mémoire du capitaine des Lions Indomptables champions d’Afrique 84. En cette veille du match décisif Cameroun/Tunisie, nous vous proposons les derniers conseilles d’Abega aux Lions. C’était le 11 octobre 2012 à l’occasion de la visite de huit anciens lions dans la tanière, la veille d’un certain Cameroun/Cape Vert qualificatif pour la CAN 2013. Plus d’un an après, les propos de « Docta » restent d’actualité Bien, bonjour ! Il est difficile de parler après un pasteur, parce qu’on l’appelait Pasto (ndlr: Eugène EKEKE). C’est pour ça qu’il n’a pas dérogé à cette habitude. Donc euh…, il a exorcisé tout le monde, je pense que tout a été fait. Mais avant que je ne commence mon propos, je vais demander au coach de me présenter également les joueurs. Nous avons été présenté tout à l’heure, nous connaissons la plus part d’entre vous, mais il y a des jeunes que nous voyons là et que nous n’avons jamais vu, nous souhaitons que vous nous les présentez… S’en suivra une présentation individuelle des joueurs. Puis « Docta » reprend la parole… Bien merci de vous être prêté à cet exercice. Nous constatons qu’il y a beaucoup d’anciens, mais aussi quelques jeunes que nous découvrons avec plaisir et nous pensons que ces jeunes vont être intégrés au même titre que les anciens. Au risque de nous répéter, je voudrai également vous dire que nous sommes là pour vous apporter notre caution morale, pour vous encourager, pour vous donner notre bénédiction relativement au match qui va se jouer dimanche (ndlr: Le 14 octobre 2012). Là dehors, ça commence à bouillonner. Tous s’interroge : Est ce que les lions sont encore les lions ? Est-ce qu’ils peuvent encore faire l’affaire ? Voilà les questions qui se posent. Et nous autres qui sommes dehors et qui sommes considérés un peu comme des experts que l’on consulte de temps en temps, nous avons beaucoup de peine à répondre auxdites questions. Mais intérieurement, nous disons qu’il y a quand même des atouts. Nous avons un début. Nous avons des joueurs pétris d’expérience du haut niveau. Nous avons des jeunes talentueux qui arrivent et nous pensons que le Cameroun c’est quand même le Cameroun Nous allons jouer contre le Cap Vert. Vraiment, mes chers petits frères, j’ai de la peine aujourd’hui, c’est vrai qu’on dit qu’il y a un nivellement de valeurs, mais je ne sais pas si c’est par le haut ou par le bas. Mais que le Cap Vert aujourd’hui inquiète le Cameroun, sincèrement ça me fait mal. Je sais que vous avez du talent. Mais ce qui vous manque un peu, c’est cette fierté. Cet orgueil camerounais de dire que, je n’accepte pas, je refuse, je ne veux pas de cela. C’est ça qui fait un peu défaut à l’équipe aujourd’hui. Il y a certes quelques problèmes dans la tanière. Mais, je peux vous dire que nous qui sommes ici, nous avons aussi connu les problèmes comme vous les connaissez aujourd’hui. Ces problèmes, les autres qui vont arrivés après vous vont également les connaître. C’est n’est pas la première fois et vous ne devez pas avoir honte des problèmes que vous avez. Il n’est pas interdit à un grand homme de tomber. Mais ce qui est caractéristique d’un grand homme, c’est de savoir se relever. Maintenant qu’on dit que vous avez glissé, peut être que vous êtes tombés. Maintenant pour prouver que vous êtes grands, il faut donc vous relever et je sais que vous êtes tous capables de le faire. Quand je regarde ici, je connais le talent et le potentiel de la plupart d’entre vous. Je me dis qu’on peut et on doit, on doit le faire. C’est n’est pas le Cap Vert, mes frères ! C’est n’est pas le cap vert ! Je peux vous dire que nous quant on jouait, on sortait du bar, on allait et on donnait six. Vous allez me dire que c’est une autre époque. Mais les époques se suivent et se ressemblent quelque peu. Eux même dans leur fort intérieur, malgré cette façade où ils dissent qu’ils sont forts, ils vont nous gagner ici, mais ils se dissent à l’intérieur qu’attention, c’est quand même le Cameroun ! Ils viennent donc avec une certaine peur. Vous devez donc démontrer que vous êtes plus fort, ça a été un faux pas à Praia et qu’au Cameroun, à Yaoundé, c’est à Yaoundé. Ça va se jouer ici et au sol. Donc, c’est un peu ce que je voulais vous dire particulièrement pour que vous ayez cet orgueil camerounais, cette fierté camerounaise, qui veut que vous refusiez la défaite. Que vous la refusiez en vers et contre tout, et qu’on se qualifie dimanche. Ça fait long temps que le peuple camerounais est sevré de victoires. Je pense qu’il est temps, plus que jamais temps de redonner confiance à notre peuple. Moi je suis un modeste homme politique. Je suis maire d’une petite commune d’arrondissement ici (ndlr: Maire de la commune de Yaoundé IV). Je peux vous dire que vos résultats influents sur les performances que nous avons au niveau de nos communes. Les populations ne veulent plus tellement travailler parce que les Lions ne gagnent plus. Quand les Lions gagnent, le lendemain tout le monde est présent au bureau. Tout le monde travaille. Tout le monde donne le rendement et le résultat. Donc, vous avez une lourde responsabilité à porter sur votre dos par apport à ce pays. Je vais passer la parole à « Jojo » (ndlr: Joseph Antoine BELL). Merci de m’avoir écouté. Je pense que dimanche sera un jour propice pour ramener cette qualification. Ce ne sera pas facile mais vous êtes capable, largement capable. / Jacques Marcel ITIGA ITIGA
Posted on: Fri, 15 Nov 2013 13:06:31 +0000
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