Je nai pas eu la volonté de te courir après cette fois-ci. Et pourtant, je ne voulais te lâcher. Profiter de chaque seconde pour toutes celles où tu mes enlevé. Mais jai trop donné... La peur me submerge sans cesse. Et pourtant, ce nest pas lenvie qui me manque. Jai dû, je dois, devrai tignorer. Encore une fois de trop. Jai toujours admiré ceux qui couraient après le train, sans quitter des yeux leur ami, leur amant, leur proche. Course effrénée et perdue davance contre un gigantesque amas de métal. Et pourtant, je les observe, eux et leurs grandes enjambées. Moi, je suis tétanisée. Les larmes noient mon visage, ma bouche ne peut se desserrer. Je suis maintenant dans mon lit, serrant dans mes bras un oreiller. Mes larmes coulent à flots sur mes joues brûlantes. Et je sens mon mascara couler jusquà mes oreilles.. Je me regarde dans ce miroir, en ayant la gorge qui se serre. Les yeux rouges. Tremblante. Et presque mourante.. Mes douleurs me tordent.... Je déteste ne rien avoir contre moi. Mon oreiller tout chaud remplace ce manque, comble mes semaines froides. Comme à chaque fois. Je reprends lhabitude folle découter des musiques tristes. Jai peur de lorage qui gronde à lextérieur. Et personne nest là pour menlacer, me murmurer que ce nest pas grave, je ne suis pas seule. Je suis si seule. Le vent sévit contre mes volets, je m’apprête à crier. Inutilité rassurante. Jen suis à ce point de refus que je ne pleure plus, mais divague. Je ne suis plus quun moi de glace, sans sentiment. Je ne veux plus avoir mal, tu comprends ? Je veux que tu me parles, tu comprends.. Tu me manques, tu comprends.. Ton indifférence me blesse, tu comprends..
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 19:13:24 +0000
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