Je ne résiste pas à la tentation de vous perdre un peu :) Extrait : « De même », ordonna l’Incréé Créateur « que j’ai recouvert Munja mwam , Munja mwam, de ma présence pour qu’en jaillisse la vie, de ton corps tu recouvriras Munja mongo (ta munja) et tu l’appelleras « Munja Mwam » comme j’ai appelé ta mère ». C’est la contraction de ce Munja mwam qui est devenu plus tard Munj’am C’est ainsi que les hommes du Grand Bonam, peuple constitué de sept clans, Musango, Welisane, Ndolo, Jalatane, Jakotome, Ndedi, et Malea, désignent aujourd’hui encore leurs épouses. La femme est un fleuve vital sans lequel l’humain masculin ne serait qu’une respiration passagère et sans mémoire ni continuité, puisque dépourvu de descendance. Il le sait, de même que la femme, humain féminin qui a jailli elle aussi de la source originelle, a conscience de ce que, pour laisser couler d’elle les flots de vie, elle a besoin de l’homme pour la recouvrir comme jadis l’Incréé enveloppa de sa vie et de son énergie le fleuve originel pour en faire naître le vivant. La femme et l’homme sont partenaires dans le grand dessein de l’Incréé. Dans le Grand Bonam, la femme n’est pas censée être un être secondaire, accessoire. Cela arrive malheureusement au gré des réappropriations du culturel au profit de que l’Incréé a doté de muscles plus saillants et d’une stature physique plus importante. Les relations qui vassalisent l’être féminin n’étaient pas dans le dessein de l’Incréé. Le Royaume du Tamboura (Tome 1)
Posted on: Tue, 05 Nov 2013 16:07:25 +0000
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