«Je suis croyant, je prie, ça aide aussi. Il y a des signes, j’ai une étoile, sinon depuis longtemps j’aurais pu… Je sais que j’ai une étoile.» Ces mots, Kevin Anin me les a dits, à Nice il y a 3 mois, je les ai retranscris dans France Football. Au moment où le joueur de l’OGC Nice affronte une terrible épreuve et fait face à son plus grand défi, ils tournent en boucle dans ma tête et je les partage à nouveau avec vous, avec le respect et la pudeur qu’ils réclament. Avec Kevin, cela fait bientôt trois ans qu’on se connaît, se côtoie et s’apprécie, qu’on se raconte nos petites histoires, qu’on partage nos joies, nos peines, nos certitudes et nos doutes. Il m’a plusieurs fois répété : «J’ai envie qu’on m’aime pour ce que je suis.» Dans cette confidence, j’avais senti le cri d’un homme à la sensibilité exacerbée, authentique et attachant, éprouvant un besoin constant d’amour, de sincérité et de simplicité. La plupart du temps, on ne parlait même pas ballon mais juste de nous et de nos existences. La sienne est un combat, permanent et éprouvant. Un combat qui lui a inculqué le sens et le poids des mots lutte et courage. Un combat qui lui a chevillé l’âme au corps. Kevin, tu n’as pas disputé ton dernier match le 21 avril au Parc des Princes. NON. Tu en as à un à livrer, là, maintenant, aujourd’hui, et demain. Le match de ta vie Kevin, celui que tu ne dois pas perdre, celui que tu ne vas pas perdre. Accroche-toi Kevin, pour toi, pour les tiens, ceux que tu aimes et chéris tant. Bats-toi Kevin, pour toi, pour les tiens, ceux qui t’aiment et te chérissent tant. Dans cette nuit sombre scintille toujours ton étoile, celle de l’espoir. Thomas SIMON [email protected]
Posted on: Thu, 06 Jun 2013 16:45:26 +0000
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