« Je suis un homme libre » Transféré de Tamines à Couvin, - TopicsExpress



          

« Je suis un homme libre » Transféré de Tamines à Couvin, Berthold Kitoko a purgé sa suspension de six mois Berthold Kitoko refait enfin surface. Après avoir enduré une demi-année de suspension suite à une poussée donnée à un arbitre assistant, le médian désormais couvinois peut maintenant refouler un terrain en championnat. Nous l’avons rencontré chez lui, à Ham-sur-Heure, pour évoquer ce retour au premier plan. C’est un Berthold Kitoko souriant et détendu que nous avons retrou- vé à son domicile d’Ham-sur- Heure, au sud de Charleroi, cette semaine. Si l’ex-joueur de Ta- mines devenu Couvinois cet été apparaît souvent d’humeur joyeuse, il a une très bonne raison de l’être depuis quelques jours. Ce lundi 30 septembre était le der- nier jour de sa suspension de six mois, qu’il a dû purger suite à une poussée donnée à un arbitre assistant, au terme du match Ta- mines-RFC Liège, en avril dernier. Le médian de 23 ans revit, footbal- listiquement parlant. C’est qu’il a bien cru que sa carrière était fou- tue dans un premier temps. « Au départ, on m’avait bien dit que j’aurais une lourde sanction », se souvient Berthold, confortable- ment installé à la table de sa salle à manger. « Mais quand on m’a an- noncé dans un premier temps que j’écopais de trois ans de suspension, j’ai pris une sacrée baffe dans le visage. J’ai alors pris un avocat et je me suis procuré les images avant d’aller en appel. Ce dernier m’a dit, après avoir visionné le film de l’incident, que ce n’était pas possible que je reste à trois ans de punition et que je pourrais rejouer pour le début de cette sai- son-ci. Et en effet, ma suspension a été rame- née à six mois, jusqu’à ce 30 septembre. Je suis maintenant un homme libre. » Dans la foulée, Ber- thold Kitoko dégaine son GSM, où il a gardé la vidéo de l’incident avec le trio arbitral. Sans parti pris pour le joueur, on doit bien recon- naître que ce n’est qu’au deuxième visionnage de la vidéo qu’on voit la poussée, discrète, que le Taminois de l’époque a ligne. « J’ai poussé l’arbitre assistant au ni- veau du torse. C’est le référé princi- pal qui a rédigé le rapport, où il a écrit que j’avais frappé son collègue au torse, et que j’étais revenu par la suite pour l’étrangler. » Une expérience que Ber- père que l’arbitre qui a rédigé le rapport s’est bien fait sanctionner pour avoir exagéré ainsi. » Berthold n’avait pas attendu l’ap- pel pour prendre en main son avenir footballistique. « J’avais donné mon accord pour rester avec Tamines en Promo- tion, mais vu la descente des Sambriens, j’ai pris l’initiative de sonner au coach de Couvin-Mariem- bourg Fabrice Sil- vagni. Il m’a dit qu’il était intéres- sé mais que je de- vais prendre contact avec Raphaël Cabaraux, qui s’occupe donc des transferts. C’était OK pour lui, en attendant le verdict de l’appel. La sanction a été rame- née à 6 mois le 5 juin dernier. C’était justement le jour du souper de fin de saison de Couvin. J’y suis passé et l’affaire a été bouclée en 10 minutes. Tous les clubs ne m’auraient pas engagé de la sorte, sachant que j’al- lais rater 7 matches de championnat. Je remer- cie mon avocat Jean- Pierre Deprez pour m’avoir bien défendu avec l’aide des images dont Adrien Orioli, je me suis frac- turé le pied. J’ai repris la prépara- tion plus tard, à la fin du mois de juillet. Depuis, je n’ai plus eu de pé- pin physique. Mais c’est dur de prendre son mal en patience comme ça. » Le néo-Couvinois pouvait néan- moins disputer les matches amicaux. « J’en ai joué un, contre le PAC Bu- zet. J’avais évolué tout le match comme médian défensif. Mais de- puis la reprise du championnat, on n’a plus disputé de rencontre amicale. Main- tenant, je ne suis pas du tout à 100 % avant la rencontre de ce sa- medi contre Arlon. Les autres ont sept matches de championnat dans les jambes, et moi une joute ami- cale. Et puis le rythme de match POSITIONNEMENT « Milieu offensif ou milieu défensif » thold n’a toujours pas avalé. « J’en veux encore à ces référés, aujour- d’hui. Je méritais une sanction, c’est clair. Mais je ne vois pas l’intérêt d’exagérer comme ça. Au vu des images, j’es- n’est certainement pas le même que celui des entraînements. » Tout en rongeant son frein, Ber- thold a appris à connaître le ves- tiaire couvinois, dont les équi- piers ne lui étaient pas tous in- connus en arrivant. « Valentin Lamort, je l’ai cotoyé lors de ma dernière année au Sporting Charleroi. J’ai aussi connu Di Ber- nardo dans ce club. Il y a aussi Des- contus qui a joué avec mon frère John. Ça se passe bien avec tout le monde. Le plus blagueur à Couvin, c’est Bendaha. Il charrie souvent dans le vestiaire mais quand on le chambre, il s’emballe vite. Ça m’ar- rive d’ailleurs de cacher son essuie de bain (rires). Boukamir n’est pas mal non plus dans le style bla- gueur. » De quoi bien rigoler avant d’enta- mer les choses sérieuses pour Ber- thold, peut-être dès ce samedi face au FCJL Arlon. l donné juge au de Couvin en championnat. celle contre Bertrix », « En signant, vu les noms annon- cés, je me suis dit que ce n’était pas possible qu’on joue le maintien. On a perdu des bêtes points face à Spa, et la seconde mi-temps contre Hamoir était incompréhensible, mais sinon ça va. C’est plus facile d’intégrer une équipe qui tourne. Ce samedi, on doit prendre les trois points contre le FCJL Arlo- n. On les mettrait ainsi à sept unités. » l télés.» Berthold s’entraîne donc depuis des se- maines sans pouvoir jouer en compétition, une situation ultra- frustrante. « En juin, en jouant au foot avec des amis, Berthold Kitoko ne sait pas encore à quelle place il sera aligné. « Ma place de prédilection, c’est milieu offen- sif ou milieu défensif. On n’en a pas encore discuté avec Fabrice Sil- vagni. Par contre, on a eu un entre- tien concernant le futsal. Je le pra- tiquais au Mini Star Jemeppe, mais le coach n’est pas trop d’accord avec ça. Ça fait quelques semaines que j’ai arrêté. Pour l’instant, ça ne me manque pas trop. » Le Fagnard est concentré sur le foot en prairie. Il a assisté à quasi toutes les rencontres de « J’en veux encore aux référés responsables de ma suspension »
Posted on: Sat, 05 Oct 2013 07:15:11 +0000

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