Jean-Michel Sinte : 14 novembre 2013 Bonjour, Peut-être - TopicsExpress



          

Jean-Michel Sinte : 14 novembre 2013 Bonjour, Peut-être vais-je encore choquer mais je soutiens les projets décris ci-dessous et si je suis un jour élu il est clair que je ferai tout pour que ces gens puissent se prendre en charge et servir la collectivité. Je suis donc contre toute tentative darrêter ces initiatives. Je vous demande de lire avec attention. En Belgique le cannabis est considéré comme un produit stupéfiant, une drogue en somme. Aucune loi n’autorise ni sa culture, ni sa vente, ni sa consommation. Etant donné qu’il y a, selon les sources d’études européennes, à peu près 300.000 consommateurs dans notre pays, vous n’aurez aucun mal à imaginer qu’il est impossible de les mettre tous en prison. Donc une circulaire adressée à la magistrature suggère de simplifier les poursuites envers les consommateurs uniquement, ceci moyennant certaines conditions : qu’ils soient majeurs, qu’ils ne possèdent sur eux pas plus de 3 grammes de cannabis, qu’ils ne le consomment pas dans des lieux publiques ni à proximité d’enfants et d’écoles, qu’ils ne troublent pas l’ordre publique. Chaque consommateur aurait la possibilité de cultiver sa propre plante pour subvenir à ses ‘besoins’. Néanmoins et en l’absence d’une directive claire, les autorités se réservent le droit d’interpréter les suggestions du pouvoir politique. Ainsi il est courant de voir des consommateurs poursuivis en justice. Vous nous direz que c’est tout à fait normal puisque ce sont des drogués. C’est en effet une manière de voir les choses mais pour être objectif il faut savoir de quoi on parle. Pour exemple ; saviez-vous que la grande majorité des consommateurs de cannabis ne rencontrent aucun problème avec cette substance ? On peut la comparer aux vins, dans les arômes et senteurs et même dans l’intensité des effets, autant physiques et gustatifs que psychiques. Les effets d’une cigarette (un joint, un pétard, un stick etc) agrémentée en moyenne d’un demi gramme de cannabis procure des effets semblables à l’ingestion de 3 à 5 verres de vin. La différence essentielle réside dans ceux décris comme étant psychotropes. Une fois de plus soyons objectifs, il ne s’agit pas d’hallucinations mais simplement d’un état de relaxation physique et mentale, une lenteur dans l’ensemble mais avec une perception sensorielle légèrement augmentée. La musique est mieux appréciée par l’ouïe, la douceur est généralement de mise, la réflexion est plus intense et l’état de conscience est pratiquement normal. Les intentions sont pacifiques. La concentration est parfois amoindrie. Concernant la prise de cannabis en vue d’efforts physiques il existe incontestablement une amélioration de l’endurance et de la résistance pour autant qu’elle soit amenée progressivement. A propos du stress et de la rapidité, ce serait l’effet inversé étant donné que la consommation de ce produit naturel augmente le rythme cardiaque d’environs 10 pourcents. La mémoire courte est parfois et très passagèrement altérée ; « je disais quoi encore, ou je ne sais plus ce que j’allais faire ». Le genre de chose qui arrive à tout le monde mais dans le cas de cette consommation c’est un peu plus présent. Voilà déjà de quoi mettre en doute tout ce qu’on raconte sur le cannabis, d’autant plus qu’il n’existe pas de mort recensée par overdose. Ce n’est pas le cas d’autres produits et médicaments en vente libre. Les fleurs de cette plante, ainsi que sa sève, sont consommés à travers le monde depuis plusieurs centaines d’années et plus spécialement par des populations du nord de l’Afrique, de l’Amérique latine, de l’Inde, des Bahamas etc. Elle semble être le moindre des soucis de santé publique dans certaines de ces contrées. Est-ce une raison pour autoriser encore un produit dit nocif en plus du tabac, de l’alcool ? Non bien entendu, les consommateurs ne demandent pas qu’il soit légalisé mais géré et donc toléré. Pour se faire et en l’absence de directives claires de la sphère politique, des consommateurs de cannabis ont décidé de se réunir en association à buts non lucratifs, voir la page INFOS, et proposent des structures transparentes afin de lutter contre le marché noir et donc d’aider les autorités. Ils veulent aider à la prévention envers les jeunes gens parce qu’ils savent que les jeunes sont régulièrement accostés par des vendeurs de cette substance et autres. La consommation de cannabis ’est rarement appropriée aux études et est fortement déconseillée pour le développement des capacités intellectuelles lors de la croissance. Souvent elle entraîne le repli sur soi ou l’association à de petits groupes de consommateurs, le refus des obligations qui apporte les conflits familiaux et scolaires. Parfois de petits délits sont commis pour trouver l’argent pour se procurer le cannabis. La prohibition actuelle coûte énormément à la collectivité et ne fait pas reculer le nombre de consommateurs. Leur nombre n’augmente plus depuis dix ans et pour preuve qu’il ne s’agit pas du fruit de la répression, les pays où les lois sont plus tolérantes rencontrent aussi cette stabilisation. Le cannabis seul occasionne très peu de dépendance physique, en tout cas bien moins que le tabac ou l’alcool. Au niveau psychologique tout dépend pour quelles raisons on consomme. Si ce n’est plus par loisir alors la consommation risque de devenir problématique. Tout comme l’alcool, physique et psychologique dans ce cas. Le tout est de savoir se modérer. Pour la majorité, et parce quelle a déjà essayé à plusieurs reprises, le sevrage ne dure que quelques jours : deux ou trois nuits agitées par des rêves et des sueurs sans qu’il y ait vraiment de sensation de manque, un peu dirritabilité , rien de plus. Bien entendu il existe des consommations à problèmes, actuellement il s’agit d’un pourcent des consommateurs. Les autres se portent très bien même sur le très long terme, la majorité travaille et a une vie tout à fait normale. Ils proviennent de milieux sociaux différents. Ils gèrent leur consommation et ne demandent rien à personne si ce n’est qu’on les laisse en paix. Ils demandent une chance de pouvoir démontrer qu’ils peuvent servir la collectivité en se prenant en charge. Quelques ASBL se sont créées ces derniers temps mais voilà, elles ont à peine la possibilité de démontrer leur sérieux que déjà l’un ou l’autre procureur tente de les arrêter sans même vouloir savoir de quoi il retourne. Il est clair que de cette manière jamais on n’apportera de solution au trafic de cannabis qui sert les mafias au lieu de servir la collectivité. Néanmoins l’asbl ‘Tire ton plant’ Cannabis Social Club belge depuis 2008 a été acquittée lors d’un jugement qui devra faire jurisprudence : trektuwplant.be/csc/spip.php?article32 Ceci n’empêche pas l’un ou l’autre bourgmestre ou procureur de continuer à harceler les Cannabis Social Clubs et menacer leurs administrateurs de 5 ans d’emprisonnement. Visiblement ils n’ont que faire de la directive ministérielle et donc de la démocratie, ni d’ailleurs du droit juridique qu’induit cette jurisprudence. Pour répondre à ce harcèlement, tous les Cannabis Social Clubs sont solidaires et n’hésiteront pas à se présenter au côté de chaque club poursuivi en justice.
Posted on: Thu, 21 Nov 2013 16:30:24 +0000

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