Jeudi matin, un homme de 59 ans, Christian Chiale, maire de la petite commune de Saint-André en Maurienne, comparaissait à la barre du tribunal correctionnel pour des violences commises en août 2009 sur l’une de ses administrées. À l’origine des faits, une altercation verbale avec la victime, nourrie par des querelles anciennes liées à des questions de permis de construire. Celle-ci se serait retrouvée le bras coincé par la vitre du véhicule du prévenu, lequel n’aurait pas hésité à démarrer avant de rouler une dizaine de mètres. À la barre, le premier magistrat a soutenu qu’il n’avait pas roulé avec la victime accrochée à sa vitre. « Devant l‘état d‘énervement de cette femme ce soir-là, je me suis senti agressé alors je suis resté dans la voiture mais je n’ai pas démarré ». Des dommages et intérêts pour la victime, une administrée Étonnement de la présidente Emmanuelle Bouyé : « les deux témoins qui ont vu votre véhicule traîner la victime sur quelques mètres sont donc des menteurs ? ». Dans ses réquisitions, la vice-procureure Gwenaëlle Terrieux a pointé la mauvaise foi du prévenu. « Pour des faits si simples et confirmés par des témoins, je ne comprends pas pourquoi le prévenu s’entête à nier les faits. Il n’empêche qu’il a eu bien conscience du danger qu’il a fait courir à la victime en démarrant son véhicule ». Le maire a été condamné à une amende de 800 € dont 400 avec sursis. Il devra verser à la victime 500 € au titre des dommages et intérêts.
Posted on: Fri, 20 Sep 2013 08:36:48 +0000
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