Joseph Kabila félicité par François Hollande pour les succès militaires à l’Est : Bunagana tombée, Bisimwa en fuite De l’avis de certains observateurs, le geste du Président français n’étonne personne dans la mesure où Paris a toujours soutenu diplomatiquement la Rd-Congo que ce soit à l’Union européenne ou aux Nations Unies Le président français, François Hollande, a félicité son homologue congolais, Joseph Kabila pour les succès militaires enregistrés par les Forces armées de la Rd-Congo (FARDC), a-t-on appris des sources proches de la présidence de la République. Les deux personnalités ont parlé au téléphone environ dix minutes et Hollande a saisi, la même occasion, pour féliciter le Président Kabila pour la réussite des Concertations nationales, ont rapporté les mêmes sources. De l’avis de certains observateurs, le geste du Président français n’étonne personne dans la mesure où Paris a toujours soutenu diplomatiquement la Rd-Congo que ce soit à l’Union européenne ou aux Nations Unies. Plusieurs résolutions de l’Onu sur la situation dans l’Est de la RDC, rappelle-t-on, ont été prises à l’initiative de la France. Par ailleurs, la situation dans l’Est de la RDC avait figuré en bonne place parmi les questions traitées lors du sommet de la Francophonie tenue à Kinshasa en octobre 2012. A cette occasion, la grande communauté francophone s’était montrée solidaire de la RDC victime d’une guerre injuste lui imposée. Les hauts faits de guerre accomplis par les FARDC qui ont mis en débandade les rebelles du M23 n’ont pas laissé indifférente l’Opposition congolaise réputée pourtant très critique et avare d’éloges. Des opposants congolais regroupés au sein de la plate-forme FAC (Forces acquises au changement) ont salué également les succès militaires des FARDC sur les rebelles du M23. L’un des ténors de ce regroupement politique, Martin Fayulu, a invité les troupes gouvernementales à en finir une fois pour toutes avec les rebelles. Il a reconnu que les FARDC sont capables de combattre et de gagner des vitoires. Les revers infligés au M23 par l’armée congolaise viennent de signer le certificat de décès de ce mouvement rebelle. « Le M23 est maintenant quasiment militairement fini », avait déclaré le chef de la Monusco Martin Kobler en visioconférence depuis le chef-lieu du Nord-Kivu à l’intention des membres du Conseil de sécurité de l’Onu réunis à New York. Point n’est besoin de rappeler que l’ONU, l’UA, les USA, la France ont toujours considéré le M23 comme une force négative contraint à disparaître. Les hostilités qui sonnent le glas de ce mouvement rebelle ont été lancées le 27 octobre dernier lorsque les rebeles ont tiré sur les positions des FARDC. Sur terrain Bunagana tombée mercredi aux mains des FARDC et le chef terroriste Bisimwa en fuite en Ouganda ! C’est mercredi matin depuis Goma qu’a été perçu un mouvement des blindés des FARDC vraisemblablement en déplacement en vue dune offensive contre les rebelles du M23 retranchés sur les hauteurs près de la frontière ougandaise. Le porte-parole militaire des FARDC pour le Nord-Kivu Olivier Hamuli contacté par la presse a confié à ce sujet ce que : « Pour linstant, il y a des chars de combat qui font mouvement vers Rutshuru » à partir de la base de Rumangabo, reprise lundi à la rébellion. Les FARDC ont donc poursuivi leur avancée et sont parvenues à reprendre ce mercredi aux terroristes du M23 la localité de Bunagana, à la frontière avec l’Ouganda, à 70 km de Goma au Nord-Kivu. L’importante et décisive offensive que les FARDC ont ainsi lancée sur les dernières positions que tenaient encore les hordes terroristes a abouti à la récupération des cités et localités de Bunagana, Mbuzi et Runyoni, près de la frontière entre la RDC et lOuganda. L’armée congolaise a atteint l’objectif danéantir la rébellion du M.23 vieille de 20 mois. Un habitant de Bunagana a indiqué au correspondant de la BBC que certains combattants du M23 avaient été aperçus en train de fuir vers lOuganda. Face à l’assaut des FARDC dans les derniers retranchements des terroristes à la frontière avec l’Ouganda, le chef de file Bertrand Bisimwa, président politique du groupe rebelle M.23, n’a eu d’autre alternative que le sauve-qui-peut en fuyant en direction de l’Ouganda. Le pasteur de son état Bertrand Bisimwa est actuellement interrogé par les forces de sécurité ougandaises. Le leader rebelle a traversé la frontière vers l’Ouganda dans un convoi de deux véhicules, alors que l’armée congolaise, appuyée par les forces de l’ONU, s’était approchée à 5 km de son fief. Plusieurs dizaines de membres du M.23 se sont rendus à la MONUSCO, a annoncé la force de l’ONU. Sur le plan diplomatique, la rébellion a affirmé par la voix dun de ses représentants à Kampala quelle espérait obtenir un accord de paix avec le gouvernement de Kinshasa dans les quarante-huit heures. Les FARDC ont infligé plusieurs revers aux rebelles du M23 depuis samedi, reprenant le contrôle de six localités, dont Rutshuru et Rumangabo, appuyés par les forces de l’ONU. Un nombre important de chars de combats s’étaient amassés mardi soir à Rutshuru. Rutshuru qui a été libérée dimanche se trouve à 80 km au nord de Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu, tandis que Rumangabo est à mi-chemin entre ces deux villes. Cest de Rutshuru que nous allons établir lattaque sur Chanzu, à une vingtaine de kilomètres au sud-est, a ajouté la source. Après leur déroute des derniers jours face à la progression de larmée congolaise, les terroristes du M.23 avaient été vus mardi en train de se déployer à environ 2.000 mètres daltitude sur les collines verdoyantes de Chanzu, Mbuzi et Runyoni, doù avait commencé leur aventure en mai 2012, suite à une mutinerie danciens rebelles, essentiellement tutsi, intégrés dans larmée en 2009 après un accord de paix. LONU et Kinshasa accusent régulièrement lOuganda et le Rwanda de les soutenir, ce que réfutent Kigali et Kampala.
Posted on: Wed, 30 Oct 2013 15:11:28 +0000
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