Julien Escudé a vécu les barrages il y a quatre ans. Titulaire - TopicsExpress



          

Julien Escudé a vécu les barrages il y a quatre ans. Titulaire lors du barrage retour face à lIrlande en 2009 (1-1 a.p.) avant de se blesser au nez au bout de dix minutes, Julien Escudé estime que «la gestion de lenjeu» sera la principale difficulté à laquelle les Bleus seront confrontés face à lUkraine. «Julien Escudé, est-ce qu’on dort bien avant un match de barrage ?Pas trop, non (rires). En plus, moi, je n’étais pas un grand expérimenté des sélections nationales. On joue quand même une place pour une Coupe du monde, c’est l’ambition de tous les joueurs. Il faut arriver à faire le vide, à se relâcher.Les barrages, ça se prépare ou ça se joue ? Le plus compliqué, c’est la gestion de l’enjeu. A l’époque, on avait tout à perdre et on n’avait pas été au-dessus du lot. Il fallait avoir les épaules solides, être sûr de soi, ce qui n’était pas évident. On était quand même dans une période particulière, très difficile : le sélectionneur était très décrié, on n’avait pas de supers résultats, le désamour des supporters... Il y avait pas mal de choses qui nous tombaient dessus. Et puis, quand on s’est qualifié, c’est passé au-dessus de tout. On savait combien on avait souffert. Tu t’enlèves une épée de Damoclès au- dessus de la tête. Le risque dans un tel match, c’est d’être tétanisé par l’enjeu ?Il ne faut pas faire le match avant. Le problème, c’est qu’entre le tirage au sort et les barrages, il y a un mois où on en parle et on en reparle. Il faut que l’équipe de France arrive à jouer libérée parce qu’elle a les qualités pour passer. Il ne faut pas se prendre la tête, ne pas douter. A ce titre, les matches d’avant sont aussi importants pour la confiance.Qu’est-ce qui prime : le talent ou le mental ?Il faut être fort dans ses jambes et dans sa tête. La qualité technique peut faire la différence, mais ce qui prime, c’est l’état d’esprit, l’ambition commune de se qualifier pour une Coupe du monde. Il faut soigner tous les détails, être prêts à se dépasser pour le partenaire. C’est aussi ce qui fait la différence entre un bon joueur et un grand joueur et entre une bonne équipe et une grande équipe : dans les grands moments, ils sont là. Sans très bien jouer, ils font le nécessaire et il y a le résultat au bout. L’objectif principal, ce n’est pas la manière, mais de passer. La qualité peut ressortir, mais il faut d‘abord mettre le bleu de chauffe»
Posted on: Thu, 14 Nov 2013 18:38:14 +0000

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