J’AIME TE VOIR HEUREUSE ! Tu as conquis le monde , en plus - TopicsExpress



          

J’AIME TE VOIR HEUREUSE ! Tu as conquis le monde , en plus des tiens que tu combles d’un dévouement qui atteint au sacral ! Je n’ose pas dire la dimension quasi pieuse de ton engagement pour les autres et aux autres ! Mais j’ose décliner cette image physique de toi, terre-à-terre , colletée à l’ouvrage avec la même ardeur et l’abnégation infinie au seul Dieu de l’amour ! Vestale qui veille à la moindre geste, ce regard d’une étoile – Sirius de préférence – qui jette sa foi et sa vertu sur les choses ! Comme à tes vingt ans, descendue des montagnes, tu t’attelles à la rude tâche, tu endosses la tunique du devoir, heureuse de rendre les autres heureux, soulageant les uns et redonnant espoir aux autres, renouant avec ces espaces vertigineux où tu as vécu, qui sentaient le sarment , l’olivier et l’autre fruit qui a crée la vie ! Et ton sourire, ta splendeur, cette voix qui enchante l’humanité en attente, les insondables interrogations, ton désir enfin de témoigner ! C’est dans les joies familiales et amicales que tu es indépassable ! Elles sont d’abord tiennes avant d’être celles des autres ! Ton cœur y est comme l’instrument musical qui donne la voix, qui donne le « La », cette incommensurable mesure du bruit joyeux du monde, du cri de la vie ! Je ne saurais te dire mon sentiment ce soir, intercalé entre surprise, étonnement et jubilation ! Ta voix a changé, elle masque le furibard bruit du monde ! Elle nous apaise ! Cadencée , rythmée , lubrifiée , elle couvre aussi la cahotement de cette communauté de destins perdus, suspendus à ta parole ! Tu sais donner et expliquer le mot du partage, transfigurer nos vies en dons acceptables et même tolérables ! Tu sais aussi nous restituer à nous-mêmes, nous rendre l’âme que nous avons perdue dans les vains combats pour te séduire et de te conquérir ! Mais, encore une fois, reviendrions-nous une fois à nous-mêmes, qu’il nous serait impossible d’oublier ce sort que , à l’instar d’un burgrave, tu nous a jeté, la main porteuse de ce sacre doré ! Ton nom est Tous les noms, Dieu sait qu’il ne comporte pas plus, je veux dire aucune lettre de plus que les noms de ce monde ! Il résonne comme l’éternel coup de gong sur cette terre hallucinée ! Mais ton nom, Dieu seul le sait, c’est la vie, là où s’inscrit et s’incruste mon destin ! Je chante ton nom , dans ma mémoire il est gravé comme le burin doré ! Que j’aime ton ascendant sur les autres ! Si, au moins, dans ce tourbillon logomachique, ils savaient de qui je tiens cette force et d’où je tire cette providence ! Si , comme moi, ils pouvaient percer cette buée d’écumes blanche qui recouvre sans cesse nos certitudes, ils en seraient les plus heureux ! Ils me donneraient encore la preuve de ma belle épreuve ! A tes vingt ans, tu as déjà choisi ton chemin, entre deux lignées d’arbres qui sont à la montagne ascendante ce que la voie royale est aux dieux ! Je t’aime d’un amour muri, mais d’un amour brusque, saisi par la passion qui me dévore, d’un amour où se croisent et s’affrontent même les euphories éternelles, les sagesses intempestives, l’irrésistible désir et cette angoisse qui constitue le fond du décor ! J’aime te voir heureuse ! Partageuse, égale à toi-même, impatiente aussi de me lire, livrée à ta quête des hauteurs, entre ciel et terre, dans l’enclos que tu t’es construit, véritable et inexpugnable forteresse ! Tu y es, avec les langages que tu ne cesses d’inventer pour chacun d’entre nous, le petit mot fédérateur pour nous tous, cette bucolique Tour de Babel !!!!
Posted on: Sat, 30 Nov 2013 22:06:04 +0000

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