« J’ai eu trois éducations : la rue, l’école, la Bible » - TopicsExpress



          

« J’ai eu trois éducations : la rue, l’école, la Bible » disait Ellington Chronique du 22 novembre 2013 - Les chroniques sont également diffusées toutes les semaines sur les ondes de RCF Alpes Provence et sur le site internet du journal Le Point, et tous les quinze jours sur KTO dans l’émission À la source. Bonjour, Au cours de la dernière Assemblée des évêques de France à Lourdes, une Bible a été offerte à chacun de nous ! Mais pas n’importe quelle Bible, celle de la traduction liturgique. C’est-à-dire les textes qui sont lus en public. Comme le dit le Père Henri Delhougne dans un texte de présentation : « Une Bible de plus, à quoi bon ? Il est vrai qu’il y a beaucoup de traductions françaises de la Bible, et la plupart de bonne qualité. Mais aucune n’a été rédigée en vue d’être proclamée en public. Toutes sont conçues pour la lecture individuelle, sans que le texte, perçu par les yeux du lecteur, passe ensuite par sa bouche pour atteindre les oreilles de l’auditeur. » Prenons un exemple : comment distinguer à l’oreille : « Il a bâti l’autel » et « il abattit l’autel ». On pourrait citer ainsi de nombreux exemples. Un texte biblique destiné à la proclamation dans la liturgie doit éviter de telles ambiguïtés. Et c’est l’objectif de cette traduction. Et on peut remercier chaleureusement les auteurs pour ce précieux travail. Et si cette publication était l’occasion de découvrir ou de redécouvrir la Bible et à travers elle, le Christ ! Nous entendons beaucoup parler autour de nous du principe de précaution : en science, pour la santé publique, pour la protection de l’environnement. En recherchant une définition de ce principe, je suis tombé sur celle-ci, de la conférence de Rio en 1992. Selon ce principe, je cite « l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement. » (Rio, 1992). Eh bien concernant le Christ il m’est venu à l’esprit qu’on pourrait paraphraser cette citation en disant que « l’absence de foi en Jésus ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives pour étudier le Christ et son message, ceci afin de prévenir la dégradation de notre vie ensemble. » Regardez par exemple le Mahatma Gandhi. Lire les évangiles lui a été utile pour sa vie personnelle et pour le message de paix qu’il avait l’intention de transmettre. Certes, il n’est pas devenu chrétien pour autant. Mais il a étudié les évangiles. Plus encore, il a été séduit par l’enseignement du Christ, par le sermon sur la montagne. Et lors d’une visite du musée du Vatican et de la Chapelle Sixtine en 1931, il a été comme attiré, subjugué par un Christ en croix. Et il a dit peu de temps après : « Je n’arrivais pas à m’en détacher. Des larmes me vinrent aux yeux pendant que je le regardais. » Je ne suis pas certain que des larmes nous viennent encore aux yeux tant nous nous sommes habitués au scandale de cet homme cloué sur deux bouts de bois. Alors je vous invite à ouvrir la Bible. Car comme disait l’écrivain Julien Green : « La Bible est une lettre personnelle adressée à chacun de nous par Dieu. » Et le compositeur Duke Ellington : « J’ai eu trois éducations : la rue, l’école, la Bible ; c’est finalement la Bible qui compte le plus. C’est l’unique livre que nous devrions posséder ». À bientôt…
Posted on: Fri, 22 Nov 2013 21:15:39 +0000

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