J’aimerais que ces paroles restent gravées à tout jamais, en vos mémoires, et en vos cœurs, en chacun de vous, non pas pour les cris et les pleurs, non pas pour la douleur… Mais pour trouver la force de sourire lorsque vous êtes au plus bas, lorsque vous toucherez terre. J’aimerais que vous vous souveniez de ceci : il n’y a rien de plus éreintant que d’être en train de perdre le combat… Aussi, j’aimerais que chaque mot, chaque phrase, soit une béquille, permettant à ceux qui seraient déjà tombés de se relever, encore et encore. Je sais bien qu’il serait facile de vous dire, ou même de vous demander, avec supplications s’il le faut, de garder espoir. Certains diraient « Mais ouvre les yeux, il n’y a plus d’espoir nulle part » ou encore « que connait un jeune de la vie ? Quelles épreuves peut-il déjà avoir rencontré pour oser parler d’espoir ? » Vous dire que je suis quelqu’un d’optimiste serait vous mentir. Vous dire que j’ai mes raisons de penser qu’il y a tout le temps une issue favorable à n’importe quelle situation, aussi grave soit-elle, serait me mentir à moi-même… Mais au vu de mon inexpérience, que me reste-t-il à apporter ? Tout ce qui me reste, c’est le peu d’insouciance que je garde au plus profond de moi. Il est venu un temps où l’insouciance s’écoule plus vite que le sable que l’on aurait empoigné comme pour le lacérer… Il est venu un temps où tout le monde pense tout savoir, tout connaître avant même d’avoir appris… Qu’y a-t-il de sagesse lorsque les connaissances ne sont pas appuyées par l’expérience après tout ? J’ai connu les pleurs. J’ai connu les cris. J’ai connu la douleur, l’amour, j’ai fait du mal… on m’en a fait aussi… je n’ai peut-être pas encore vécu ma vie, mais j’ai rencontré la mort, tout du moins pas encore, mais je sais qu’elle frappe, qu’elle fait du tort, qu’elle brise les silences pour des hurlements plus forts… Je ne sais pas qui vous êtes, individuellement… Peut-être tout simplement parce que je n’en ai pas pris le temps… Ou parce que je ne me connais pas moi-même… C’est embêtant, c’est triste, mais c’est comme ça… Et du peu que je sais on est tous un peu les mêmes, tous un peu foutus, mais au fond, il faut avouer qu’on s’aime… Malgré les doutes et les problèmes… Mais de tout ce que je peux vous dire… C’est de ne jamais mettre fin au combat… Les plus beaux sont ceux qui durent le plus longtemps. Non pas la violence qui s’en dégage, non pas la difficulté à rester en vie, à tenir debout… Non pas voir des gens détruits, dans la misère, ou sans envie… Mais parce qu’apercevoir le sourire de quelqu’un qui s’éteint en ayant tenu bon est peut être aussi magnifique que le sourire d’un être qui ne sait pas encore à quel point la vie c’est con… Et méchant aussi… Pas de pitié et pas de répit… Pourquoi on passe nos journées à se faire du mal ? Du matin au soir, à se retenir de parler, d’aller vers les autres, à avoir peur… Ne plus oser aimer, d’amour ou d’amitié, ne plus oser se montrer… Alors on grince des dents, on fait la gueule, alors qu’en d’dans, on en peut plus d’être seuls… La solitude fait mal… Et on l’est tous un peu, même lorsque l’on est accompagnés… dans notre tête, dans nos pensées… On est quelques milliards et tous mal quelque part… Mais si je n’avais qu’une chose à vous dire, une dernière, avant de disparaître, soit en courant, soit de la terre… C’est de garder du courage… Parce qu’avoir de l’espoir, ce n’est pas être courageux, c’est espérer et souffrir en silence… Être courageux et aller de l’avant, voilà ce qui aide n’importe qui à se sentir pousser des ailes… Les espoirs imbéciles n’ont rien de réel… Cessez d’espérer, au contraire, au lieu d’attendre les choses, allez vers elles, et touchez les du bout des doigts ! Le bonheur, ce n’est pas s’imaginer ce qui pourrait nous arriver de bien, c’est arriver à bien réaliser ce que l’on a pu imaginer ! Alors qu’attendez-vous pour aller chercher la part de bonheur qui vous revient ? Après tout, espérer nous fait tellement perdre, alors que foncer nous permet d’avancer, parce que, que l’on parvienne ou non à avoir ce que l’on veut… Au moins… On est fixés… La vie n’est pas un long fleuve tranquille… Mais pour la traverser, il faut écraser les obstacles, pas attendre un miracle qui nous dégagera des situations les plus ardues… Agissez, mais pour le bien, pas pour le mal et votre vie n’en sera que meilleure.
Posted on: Thu, 12 Sep 2013 15:45:48 +0000
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