KARA : VILLE EN OTTAGE L’histoire et les faits présents nous - TopicsExpress



          

KARA : VILLE EN OTTAGE L’histoire et les faits présents nous confirment le malheur ou la malédiction d’un peuple. Comme la plus part des Etats africains, le TOGO est un pays où le groupe dirigeant seuffère sur l’ignorance, la naïveté d’une minorité et la paraisse intellectuelle, la cupidité puis les idées rétrogrades, archaïques d’une majorité. Au TOGO à l’Aure du XXIe siècle l’iceberg de la structure sociale montre que les kabiemba sont les plus favorisés ou les dépositaires de la richesse togolaise. Avec notre microscope social, nous avons remarqué que, à part les dirigeants du TOGO qui sont majoritairement de la région de KARA ; la majorité des kabiemba végète dans la misère et la pauvreté totale. En effet les peuples du sud sont les premiers a entré en contact avec les blancs. Ce qui a eu une influence plus ou moins positive sur leur mode de vie surtout en commerce. L’école est venue premièrement au sud et ses enfants ont eu a bénéficié de ces atouts. La situation géographie et climatique du nord n’est pas favorable pour l’agriculture. La population du nord immigre alors vers le sud à la recherche du mieux être. Elle est métayer dans les champs. Elle est très marginalisée. Par exemple, quand les métayers du nord venaient travailler dans les champs au sud, les assiettes dans lesquels ils mangent sont jetés. La colonisation a contribué à la marginalisation d’une partie du territoire togolais. Après les indépendances ou le levé de la tutelle du TOGO le mal est déjà consommé. Les luttes pour la libération nationale ont attisé les fibres ethniques. La civilité nous a manqué aux premières heures de l’indépendance, le culte du moi et la tendance a considéré d’autre comme des sous hommes ont rendu le travail pour une véritable indépendance de mentalité quasi impossible. Le régime autocratique de SYLVANUS OLYMPIO avec les ABLODE SOLDIER ont renforcé le sentiment de frustration envers le sud. Un système d’impôt était instauré. Le sud avec la facilité de vie payait les impôts sans soucis. La difficulté de la vie fait que les habitants du nord étaient persécutés, arrêtés, bastonnés pour le non payement des impôts. Ou en échange ils font du travaille forcé. Le coup d’Etat d’EYADEMA GNASSINGBE en 1963et son arrivé au pouvoir en 1967 étaient perçus par les kabiemba comme un ouf de soulagement. EYADEMA miroitait le changement substantiel dans la vie des ceux du nord. La politique de rattrapage du nord par le sud est lancée officieusement. Tout est fait pour favoriser les ressortissants du nord. Avec l’architecture des hommes qui gouvernent le TOGO, on dirait que le KARA (ville natale des Gnassingbé) serait un paradis sur terre. Mais le constat amer est que la vie à KARA et ceux des KABIEMBA sont plus pire qu’avant. Avec le dernier rapport de PNUD (programme des nations unis pour le développement) 74% de la population du nord vivent dans la misère et la pauvreté totale. Et le taux de pauvreté crois du sud vers le nord et a atteint son asymptote officiel à 90% dans la région de Savane (la région du nord TOGO). Pourquoi l’arrivé d’EYADEMA au pouvoir a accentué la pauvreté des habitants du nord ? Au même moment que tous les postes juteux sont occupés par les ressortissants du nord. Les investissements et les actes du gouvernement Gnassingbé nous amène à dire que les KABIEMBA sont des boucs émissaires pour le système RPT UNIR enfin de jouir du délice du pouvoir et des belles femmes. Au lieu d’attaquer physiquement les togolais du nord, le régime a pris en otage l’âme et l’esprit de ses frères de région. L’humiliation et l’oppression psychologique des KABIEMBA par le sud renforcent en eux le sentiment de nous collectif pour leurs frères qui sont au pouvoir. Tout acte discriminatif d’un sud pousse les KABIEMBA dans les bras des gardiens système RPT UNIR. Parce qu’avec les gardiens, ils auront au moins les dessous de table et leur image sera améliorée. Or le système RPT UNIR joue sur la peur et la crainte des KABIEMBA en révélant les évènements passés. Au lieu d’entreprendre des projets d’éducation, de formation et de création d’entreprise, le système entreprend plutôt la théorie de division du maitre colon en prenant des KABIEMBA comme des gilets à bal ou des armes. Pendant la fête d’EVALA, le Président de la République et toute l’administration se déplacent pour KARA pendant une semaine pour assister la manifestation des luttes. C’est un fait orchestré pour donner l’impression du peuple important et aimé au KABIEMABA. Ce qui augmente la haine des sudistes pour les nordistes. Le sentiment du nous collectif se trouve ainsi renforcé. Depuis plus de 45ans que ce fait se passe, la pauvreté et la misère des togolais et surtout des KABIEMBA poursuivent son courbe croissant. La question que nous nous sommes demander, c’est que si on aime quelqu’un ou un peuple peut on l’amener à nager dans la rivière d’illusion ? Ou doit-on chercher son bien être physique, physiologique, spirituel, culturel, social, économique et politique ? A notre étude et analyse, la fête d’EVALE avec un bon projet de tourisme rapporterait plus de six milliards du franc CFA pour les kambiemba chaque année. Ces sous redynamiseraient la vie du milieu et favoriseraient le développement des projets sociaux dans cette communauté. A notre grande surprise, l’année passé nous n’avons vue aucun lutteur togolais aux jeux olympique de LONDRE 2012. Nous nous sommes aussi demander pourquoi la lutte d’EVALA n’est pas un sport national comme au Sénégal. Et qu’à chaque compétition le meilleur lutteur gagnerait au moins dix millions CFA. Ce sport national pourrait être utilisé comme la formation du corps et de l’esprit des jeunes togolais. Nous aurions ainsi des jeunes dynamiques pour le TOGO. L’attitude des fonctionnaires d’ETAT qui se déplacent pour l’ EVALA nous a laissé perplexe. La plupart d’entre eux ne se déplace pas pour les festivités mais pour leur propre intérêt. Ainsi de retour d’EVALA nous voyons les voitures de service et de gendarmerie, de police transportées des charbons, des ignames, les coqs et les pintades. Ce que nous avions compris c’est que les bons d’essences et les voitures sont les moyens pour les cadres fonctionnaires pendant l’EVALA pour le ravitaillement des produits de première nécessité. L’argent des contribuables sert donc à des fins individuelles. Les spectateurs d’EVALA ne sont pas attirés par sa richesse mais l’assouvissement de leur fin. C’est triste que les togolais sont entrain de mettre en jeu une richesse culturelle sur le terrain politique. Pourquoi les luttes d’EVALA se passent toujours sur des terrains non clôturés et des gazons sauvages ? Nos parents ont échoué dans leur mission pour la construction d’un ETAT nation au TOGO. Nous jeunes, nous n’avons pas le choix de faire comme nos prédécesseurs. Le TOGO doit avancer. Notre arme doit être l’amour de nos frères. Comme le dit l’Art 48 de la constitution togolaise de 1992, « tout citoyen à le devoir de veiller au respect des droits et libertés du prochain et à la sauvegarde de l’ordre public. Il œuvre à la promotion de la tolérance et du dialogue dans ses rapports avec autrui. Il a l’obligation de préserver l’ordre social, la paix et la cohésion nationale…. ». Nous devons extirper de nous l’esprit de haine, de domination car nous avons déjà vu les résultats de ceux qui ce sont donnés à tels actes. Et SANKARA dit, « honte à celui qui n’a pas mieux faire que son papa ». Nous devons abandonner les attitudes de ‘ déjà vu’ pour la création d’un système viable pour tous. Les Kabiemba dominés, martyrisés, exploités par la situation géographique, la colonisation, l’arrogance, l’égoïsme et l’ignorance d’une majorité, puis le sadisme ou le machiavélisme méritent notre soutien. Et ensemble nous devons libérer le TOGO des mentalités archaïques rétrogrades et des sorciers de la République. JEUNE DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS ! NOTRE DIFFERENCE EST NOTRE FORCE ! FOVIKATE
Posted on: Sun, 08 Sep 2013 23:26:15 +0000

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