Karim WADE, ministre d’état, ministre des infrastructures : «Nous devons être en cohérence avec les projets régionaux. Dans le cadre de la 5ème conférence ministérielle Nepad-Ocde, le ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, Karim Wade, a présidé un panel où il a rappelé la volonté du Sénégal qui veut que ses projets d’infrastructures soient en cohérence avec l’ensemble des projets régionaux. Le ministre d’Etat, Karim Wade, a présidé, hier, en marge de la conférence ministérielle Nepad-Ocde pour le financement en Afrique, un panel d’experts, de représentants du secteur privé et des partenaires au développement. Objectif avoué des panelistes : promouvoir l’investissement dans les infrastructures et l’agriculture. Au cours de cette rencontre, le Sénégal, qui a mis en place une agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix), a été cité en exemple dans la mobilisation de ressources pour le développement des infrastructures. Double planification Dans son intervention, le ministre d’Etat Karim Wade est largement revenu sur les avancées notées au Sénégal en matière d’infrastructures. «Les exemples du Sénégal doivent être démultipliés sur le reste du Continent», pense le ministre d’Etat qui a souligné la nécessité d’impliquer plus le secteur privé dans la prise en charge de la stratégique question des infrastructures. «L’union fait la force. Il est important qu’on puisse avoir une double planification. Une planification au niveau national avec des projets bien étudiés, mais aussi une planification continentale de façon à pouvoir bénéficier de l’effet d’échelle et générer des ressources importantes pour le développement du continent», a dit Karim Wade. «Au Sénégal, tous les projets d’infrastructures sont étudiés et sont prêts à être financés. Nous voulons, aujourd’hui, que nos projets soient plus en cohérence avec l’ensemble des projets régionaux», a souligné le ministre d’Etat. Il a expliqué que le Sénégal a «très tôt défini un schéma directeur, une planification» qui a abouti à la mobilisation, il y a quelques semaines, de «2000 milliards de FCfa» pour réaliser des infrastructures entre 2011 et 2015. Et Karim de situer l’importance de ce panel en ces termes. «Il s’agit de voir comment, à partir de notre modeste expérience, inspirer d’autres pays. C’est également pour nous une occasion de nous familiariser avec les expériences des autres pays de façon à être plus agressif dans nos politiques de développement des infrastructures».
Posted on: Tue, 06 Aug 2013 23:35:24 +0000
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