LA TRAVERSEE DE MARIE Jusqu’à quand les hommes pervers cesseront-ils de te nuire ? Enflammés d’orgueil et truffés de haine, ils se liguent Sans aucun scrupule, en cohorte, en vue de t’avilir. Unanimes, peuples, contre toi, dressés par leur harangue Sèment la confusion sur ton être si chastement gardé. Jusqu’à quand les pervertis arrivent-ils à se convertir ? En honnêtes hommes redoutant, mensonges et infamie. Se faisant passer pour des maîtres, ils ne font que travestir Urbi et Orbi, l’écriture pour commettre leur impie. Seigneur, procure, à mes frères, ton esprit de sagesse. Jusqu’à quand parviennent-ils à faire luire la vérité ? Et, rejeter toute pensée tordue, contre toi, adressée Sans ton Fils, ils le savent tous, point de salut n’est mérité Union du ciel à la terre, nous t’avons trop souvent blessée Soufré-je te demander pardon pour ton âme offensée. Jusqu’à quand me libèrerai-je du manteau hypocrite ? En moi, j’ai porté, qui occulte mon intime conviction. Si, je ne puis me dresser contre leurs paroles proscrites Un mot, aucun mot, de moi, n’est sorti pour calmer leurs passions Si, vrai ma Mère, c’est que ton Fils t’abandonne en chemin. Tu es Mère de pureté Ta naissance l’a bien prouvée Tabernacle du Saint Sacré Le ciel t’en a fait l’annonce Ton acceptation l’a confirmée Que ton nom ne soit que prière
Posted on: Thu, 27 Jun 2013 15:52:47 +0000