LE NECESSAIRE AUTRE CHOSE (I) Jacques-Robert SIMON Les propositions qui permettraient la vie sont finalement assez faciles à énoncer. Toutes prennent le contrepied des mesures préconisées par l’ensemble des classes politiques. La raison en est simple, les politiciens veillent davantage à être élu qu’à proposer le raisonnable, ce n’est même pas une critique, c’est inhérent au système que l’on qualifie de démocratique. Il faut relancer la croissance. En quoi plus de téléviseurs, d’automobiles, d’autocuiseurs, de tourisme, d’avions furtifs … aidera nos sociétés déjà repues de bien-être ? Il faut être plus compétitif. C’est une autre façon de prôner l’exploitation des masses laborieuses des pays tiers, pour ne pas écrire « tiers monde », en leur offrant un « résidu » de consommation semblable au nôtre. Il faut privatiser les forces de production. C’est sacrifier les objectifs de long terme pour des bénéfices matériels, et seulement matériels, immédiats en les mettant hors de portée de toute conscience, de toute rationalité. Il faut libéraliser les mœurs. Bien naïfs ceux qui associent la mise en œuvre législative des comportements privés comme des « libérations », il s’agit seulement d’offrir un « spectacle » aux foules pour les détourner du réel. (A suivre)
Posted on: Tue, 08 Oct 2013 04:22:13 +0000
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