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LES BALKANY CONTRIBUABLES FANTÔMES ET ÉLECTEURS FICTIFS Au fisc, le couple Balkany se déclare séparé. Et échappe à l ISF. Mais, pour voter à Levallois, il prétend vivre ensemble. A une adresse bidon... Au fisc, le couple Balkany se déclare séparé. Et échappe à l’ ISF. Mais, pour voter à Levallois, il prétend vivre ensemble. A une adresse bidon… Les Balkany contribuables fantômes et électeurs fictifsLe couple Balkany fait preuve d’une imagination débordante dans la gestion de son patrimoine. Non contents d’échafauder des montages financiers époustouflants ( voir Les magouilles des Balkany pour échapper à l’ ISF), le député-maire UMP de Levallois et son épouse ont aussi un peu torturé le code civil, revisité la réglementation fiscale et interprété le code électoral. Voilà quelques années, les Balkany ont décidé d’opter pour le régime juridique de la séparation de biens. Puis ils ont déclaré à l’administration qu’ils ne vivaient plus sous le même toit. Patrick Balkany est ainsi censé demeurer dans un gourbi de 90 m² à Levallois, et Isabelle Balkany dans la somptueuse datcha de Giverny ( 4 ha, 1000 m² habitables, 2 piscines, un tennis, un pool house…), dont le couple a conservé l’usufruit après en avoir donné la nue-propriété à ses enfants, Vanessa et Alexandre. Ce nouveau statut matrimonial permet aux Balkany de rédiger des déclarations d’ ISF séparées. La cahute de Giverny étant évaluée à environ 2 millions d’euros par les agences immobilières, chacun des époux n’a, du coup, qu’un seul million à déclarer au fisc. Et, comme les autres palais du couple Balkany ( à Marrakech et dans l’île de Saint-Martin) restent la propriété d’une nébuleuse de société domiciliée dans des paradis fiscaux, ces heureux contribuables peuvent rester au-dessous du seuil d’imposition fixé à 1,3 million d’euros. Cette séparation de corps ne semble pourtant pas affecter l’harmonie du couple Balkany, si l’on en croit le propres déclarations du maire de Levallois. L’édile ne cache pas qu’il continue de dormir sous le même toit que madame, dans leur maison de Giverny… La galéjade est encore plus comique quand on découvre l’adresse où est supposé vivre l’infortuné Patrick Balkany à Levallois. Installée au 43 rue Trébois, sa triste tanière n’est autre que sa permanence, et le siège de l’association Rassemblement pour Levallois, dédiée à la gloire du député-maire. Composé, selon les actes notariés, « d’une boutique, d’une arrière-boutique et d’un local à la suite« , cet ensemble immobilier n’a nullement un statut d’habitation. De là à parler de domiciliation fictive, il n’y a qu’un pas, que des agents du fisc à la solde de la dictature socialiste pourraient franchir sans crier gare… La plaisanterie ne s’arrête pas là. Les Balkany, qui ne s’entendent plus et n’habitent plus ensemble quand il est question d’impôts, vivent, au contraire, en famille quand il s’agit de s’inscrire sur les listes électorales et de se présenter aux municipales de Levallois. Patrick et Isabelle Balkany ( qui est également la première adjointe de son époux à la mairie) sont supposés crécher ensemble au 43 rue Trébois. Les 2 vedettes se sont fait enregistrer comme électeurs à cette adresse, tout comme Alexandre, leur fils de 33 ans, qui vit pourtant dans la commune voisine de Neuilly. Le trio bivouaquerait ainsi au milieu des piles de tracts, des réunions militantes et des électeurs venus demander un logement ou un boulot. Insensibles à tant de dévouement à la cause publique, de mauvais coucheurs pourraient contester ces inscriptions et demander la radiation des 3 Balkany des listes électorales de Levallois. Et empêcher le maire de se représenter. Car la loi est formelle: à défaut d’avoir leur « domicile réel » à l’adresse indiquée, les électeurs doivent au moins payer dans la commune, depuis 5 ans, des impôts locaux à titre personnel. Or, ni le père, ni la mère, ni le fiston ne semblent remplir cette condition. En effet, le local de la rue Trébois n’appartient plus à Patrick Balkany, qui n’y acquitte donc plus aucune taxe locale. En 2006, une société, TBA, dirigée par un de ses amis, a racheté la boutique à l’élu, qui fait désormais profession de n’être « propriétaire de rien ». Le nouveau proprio le loue directement à l’association Rassemblement pour Levallois. Au risque de faire passer la famille Balkany pour une bande de squatteurs. Article extrait du Canard enchaîné du 23/10/13
Posted on: Sun, 27 Oct 2013 16:11:06 +0000

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