La Tunisie est un lendemain qui chante... Je sais que vous ne - TopicsExpress



          

La Tunisie est un lendemain qui chante... Je sais que vous ne croyez pas aux lendemains qui chantent. Et pourtant, La Tunisie en est un. Un lendemain qui chante. Maintenant que vous avez détruit la maison, il ne me reste plus que « ma raison » pour en témoigner. À cette « Tunisie » vous y croyez sans y croire et vous aviez sans doute raison. Parce qu’elle n’est pas croyable, pas vraisemblable. Mais surtout pas touchable. Elle s’est choisie « intouchable » comme d’autres se sont choisis « infréquentables » ou « impayables ». Je ne suis ni son homme, ni sa femme, mais son citoyen ou je dirais plutôt son élève . J’en apprends des choses. Croyez-moi, elle est beaucoup plus « grande » que ce que l’image laisse entrevoir. Non, ce n’est pas un tremblement de terre ou une guerre nucléaire qui peut la faire trembler, mais un brin de poussière, un petit sentiment de travers, une petitesse. Un Rien qui prétendrait rimer à quelque chose. Elle est pure. Ses sentiments sont purs. Ses idées sont pures. Pourquoi voulez-vous introduire à tout prix des éléments impurs dans sa vie ? De basse manœuvre ? Quel mal vous a-t- elle fait ? Tout ce que vous réussissez à produire comme effet, c’est de la voir s’éclipser. Pourquoi? Oui, désolée pour les plus réalistes, cette Tunisie est la Tunisie d’un idéal… fidèle et éternelle comme un chevalier… guerrière et suicidaire comme un Samouraï… Elle ne trompera jamais personne ce qui la rend paradoxalement impassible : on ne peut pas la passer, ni la tromper sans le payer en retour… le regret étant la pire des sanctions. Non, je ne l’adore pas, je ne la vénère pas, je ne l’idolâtre pas… mais je l’observe et cela me suffit… je ne dis pas qu’elle est parfaite mais sa vision l’est. Je ne dis pas qu’elle est géniale, mais sa vie, si. Comme nous tous, elle rêve d’une cité parfaite. Mais contrairement à nous, elle l’a déjà réalisée dans sa tête. Alors...oui alors! Des plaies profondes, même après plusieurs années, ce n’est pas là où le bât doit blesser, même après plusieurs « ânées », à moins d’être un âne revanchard. Tout dépend de la vitesse de sédimentation pour la cicatrisation de celles-ci. Il n’y a de revanchards que chez les personnes frustrées de leurs propres ambitions qui projettent un compte à régler avec eux-mêmes sur les autres. Paradigme caricatural : Hitler. Certains se ferment, leur revanche passe à l’indifférence, le pire des crimes, et ils font coup double car ils sanctionnent tout le monde et eux avec. Ils s’isolent d’une solitude plaignante plus que courageuse et méditative. Ils contribuent au marasme Tuniso-tunisien. Certes, il ne reste plus qu’à laisser parler l’instinct qui ne se fait pas prier, dans ce cas, le complexe de persécution en fait partie. Et l’invective arrive hâtive comme dérivatif. Alors : silence, oui mais pas fermeture pendant de nombreuses années. Il conviendrait de sortir de là, de ce tropisme en une société qui perd ses valeurs spirituelles et se paye de monnaie de singe matérielle, ce médiocre ersatz qui ne les compense pas quoi qu’on pense. Le silence est à double tranchant, il est sagesse ou bien mépris, tout dépend comme on l’aborde subjectivement. Silence : oui, mais non au non-dit. Au risque de me répéter, il y a un remède qui tire l’ire, c’est de la casser cette tirelire et de partager, remède simple et écologique, trop simple pour être bien compris.
Posted on: Mon, 05 Aug 2013 21:33:38 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015