La femme et l’imamat Tout au long des siècles consécutifs qui - TopicsExpress



          

La femme et l’imamat Tout au long des siècles consécutifs qui ont fait l’histoire musulmane, aucun ouvrage musulman n’a fait état de l’opinion d’un seul juriste, qu’il soit sunnite, shiite, hanafite, malékite, shâfiite ou hambalite, ayant permis à la femme de prononcer le sermon ou de diriger la prière du vendredi. Il s’agit donc d’une innovation à tous points de vue, condamnée par toutes les écoles juridiques suivies par les Musulmans, qu’elles soient sunnites ou non. Il est nécessairement connu de la religion musulmane que, pendant la prière, les femmes doivent se tenir derrière les hommes, car les meilleures parmi les rangées des hommes sont les premières et les meilleures parmi les rangées des femmes sont les dernières, afin de les préserver de la séduction et de barrer la voie aux prétextes de la tentation sous toutes ses formes. Comment leur serait-il dès lors permis de prendre place sur les chaires des mosquées et de s’avancer pour diriger les hommes dans des prières publiques ? Il n’a jamais été question au cours de l’histoire musulmane qu’une seule femme ait entrepris une telle initiative ou l’ait revendiquée, ni au temps du Prophète, ni au temps des Califes Bien-Guidés, ni au temps des Successeurs, ni dans les époques postérieures. Ceci prouve de manière catégorique le caractère fourvoyé et innové de cette attitude et de ceux qui la défendent. L’histoire musulmane a connu des femmes juristes, érudites, spécialistes du Hadith, et dignes de confiance. Les femmes ont honorablement participé à cet effort d’enseignement de la religion et ont été réputées pour leur véridicité et leur fidélité de restitution, ce qui poussa le Hafidh Adh-Dhahabî à constater : « On ne connaît aucune femme ayant rapporté des hadiths mensongers ». Il ajoute également : « Je n’ai connaissance d’aucune femme dont la fidélité de restitution des hadiths ait été remise en question ou dont la narration ait été rejetée. » Par conséquent, il est évident et nécessairement connu de la religion musulmane que la masculinité est une condition pour pouvoir prononcer le sermon du vendredi ou pour diriger les prières publiques en congrégation. Ceux qui polémiquent à ce sujet ont devant eux l’âge de Noé pour chercher dans les ouvrages du patrimoine et nous sortir quelque chose allant dans leur sens. C’est peine perdue d’avance, car ils ne pourront jamais répondre à cette requête. A Paris M FALL Quant au hadith sur lequel ces gens s’appuient, relatant que le Prophète a permis à Omm Waraqah de diriger les gens de sa maisonnée, à supposer que ce hadith veuille bien être authentique, il n’a aucun rapport avec la question qui nous concerne. Car ce hadith parle d’un imamat particulier où la femme dirigerait la prière d’autres femmes, ou, selon les interprétations les plus larges et les plus dérogatoires, la prière de femmes et d’hommes de sa famille. Où a-t-on affaire ici au sermon du vendredi ou à la direction d’une prière publique . Wa Salam
Posted on: Wed, 17 Jul 2013 15:10:23 +0000

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