La fin de Paul Kagame est proche. Des signes évidents - TopicsExpress



          

La fin de Paul Kagame est proche. Des signes évidents l’attestent. Le cercle des déçus de ses méthodes s’allonge au jour le jour. Si bien que, les Etats-Unis, son plus grand parrain, ont décidé de lui tourner le dos. Le limogeage de son chef d’Etat-major de l’armée et le rejet du Niger de se mettre sous commandement rwandais au sein de la mission onusienne au Mali (Minusma) sont des signes qui ne trompent pas. L’après Kagame se dessine déjà. Le président rwandais est poursuivi par un signe indien. Il ne manque que de peu pour qu’il soit rattrapé pour la mort de plus de six millions de Congolais dans la partie Est de la RDC, sans compter des dégâts inestimables sur l’environnement. La roue tourne désormais en sa défaveur. Ce qui est évident c’est que des signaux convergent vers la fin d’un régime qui s’est distingué dans la commission des crimes et autres exactions dans la région des Grands Lacs. Même s’il s’obstine à faire la sourde oreille, Kagame vit ces derniers instants de gloire. Son orgueil, son arrogance, son mépris envers le peuple congolais vont bientôt fondre comme de la glace au soleil. Héros, il sera de la lignée de Don Quichotte et bon pour les musées. Sur le plan extérieur, le président rwandais devient de plus en plus un pacha. Il n’est plus la personne avec laquelle il faut s’afficher en public. Beaucoup de ses homologues africains se mettent à l’éviter, trouvant sa compagnie gênante, sinon compromettante. La première répulsion est partie du Niger. Niamey a déclaré ne pas être prêt à envoyer son contingent sous le drapeau des Casques bleus au Mali du moment que le commandement de la Mission de paix onusienne (Minusma) a été confiée à un général rwandais. Bien plus, rapportent de bonnes sources, le gouvernement nigérien aurait menacé de se retirer de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali) si le général rwandais était maintenu à ce poste. Voilà que même les troupes rwandaises ne bénéficient plus de crédit dans les opérations de maintien de la paix. La menace nigérienne tombe au moment où les Etats-Unis haussent le ton contre Paul Kagame concernant son appui au M23 dans l’est. La sismique a commencé en interne. Il nous revient que sur place, à Kigali, la situation va de mal en pis, frisant une guérilla urbaine. Depuis un temps, des grenades explosent dans la capitale rwandaise et ses environs. Vendredi, une grenade est tombée sur un marché. Deux personnes ont été tuées et 32 autres blessées dans cette attaque, a annoncé un porte-parole de la police, cité par l’Agence Chine Nouvelle. La source rappelle qu’une autre attaque à la grenade en mars dernier contre une station de taxis de la capitale avait fait un mort et huit blessés. Autant d’éléments qui donnent un sens au puzzle qui se forme, annonçant la fin inévitable de l’homme fort de Kigali. La terre est bel et bien en train de se dérober sous les pieds de Paul Kagame. C’est la fin d’une époque, pendant laquelle l’homme sorti des maquis de l’Ouganda a régné autant dans son pays que dans la sous-région, charriant la mort et la désolation sur son passage. Au point où la RDC est le seul pays des Grands Lacs à avoir payé le plus lourd tribut des actes de barbarie de Paul Kagame. L’isolement de l’homme fort de Kigali Aujourd’hui que le monde s’est levé pour dénoncer ses crimes, Kagame est dans la position d’un homme seul, face au dur châtiment de l’histoire. Ses maitres l’ont désavoué et livré aux gémonies. Personne ne lui fait confiance. Il ne lui reste plus qu’à répondre de ses crimes. Aussi baigne-t-il dans la suspicion, sentant venir l’écroulement d’un système qu’il a bâti depuis 1994. Les prochaines générations porteront le lourd fardeau des crimes de Kagame. Ainsi, par un seul homme, toute l’image d’un pays est à jamais terni. Concernant le changement d’attitude vis-à-vis de Kigali, Thierry Vircoulon, chercheur à l’Institut français des relations internationales, est plutôt pessimiste sur l’avenir de l’homme fort de Kigali. « Il y a en effet un changement de conditionnement. Cela avait déjà été le cas l’année dernière lorsque la crise du M23 a commencé. Ça s’inscrit dans la continuité maintenant de la position américaine. Le rôle perturbateur du Rwanda dans la région des Grands Lacs a été mis en évidence l’année dernière. Et il y a une politique de pression de la part des Etats-Unis, mais aussi d’autres acteurs », a-t-il dit au micro de RFI. A moins de se conforter dans l’illusion, le décor pour l’après Kagame est campé. N’en déplaise à ceux qui continuent à l’encenser. La roue de l’histoire tourne irréversiblement. Le tout puissant Mobutu Sese Seko l’a appris à ses dépens. Sa résistance a duré sept années, mais l’albatros a fini par tomber, chassé par de petits soldats appelés Kadogo appuyés par une coalition d’armées de la sous-région, sous la conduite de Laurent Désiré Kabila. Tous les éléments du puzzle réunis indiquent que Kagame est sur les traces de Mobutu. La chute effective peut prendre encore quelques jours, quelques mois voire quelques années. Toutefois, le glas a déjà sonné pour Paul Kagame et son régime. - See more at: fr.africatime/republique_democratique_du_congo/articles/lapres-kagame-se-dessine#sthash.PsEz6EKz.zoCLnA3D.dpuf
Posted on: Tue, 30 Jul 2013 09:49:58 +0000

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