La mort de l’ancien président algérien, Houari Boumediene suscite encore de grandes interrogations du fait que le décès de ce chef de l’Etat revient sur la table à chaque fois qu’un proche fait la moindre révélation. Cette fois-ci, c’est un médecin russe qui jette un pavé dans la mare avec des révélations qui relancent le débat. Evgueni Tchazov, médecin-chef qui dirigeait le « département 4 » chargé de la santé des leaders communistes au Kremlin, évoque les conditions encore non élucidées de la mort du président Houari Boumediène en emboitant le pas à d’autres suspicions sur cette question plusieurs fois abordée par les anciens dirigeants algériens. Belaid Abselam ayant pris la chefferie du gouvernement au milieu des années 90 est revenu dessus dans des entretiens accordés à la presse algérienne. « Boumediene a été poussé à la mort par l’armée. La plus grosse erreur commise par Houari Boumediene est d’avoir laissé l’armée entre les mains d’individus qui sont loin d’être des saints. Et je crois qu’il s’en était rendu compte, mais il était trop tard. Et aujourd’hui, il faut que l’on s’entende sur la mort de Boumediene », a lâché Belaid Abdeslam sur l’histoire de la mort de l’ancien président algérien Houari Boumediene. Aucune enquête n’a donné de conclusions sur cette affaire qui revient au-devant de la scène 35 ans après. En Algérie comment peut-on arriver à élucider les conditions de la mort d’un président décédé sur son lit d’hôpital, alors que l’enquête d’un chef d’Etat assassiné devant dans une salle archi comble et devant les caméras de la télévision qui retransmettaient son discours pour des millions d’Algériens, a été tout bonnement bâclée. Les commanditaires de ce crime politique sont toujours inconnus. Comment voulez-vous que la mort de Boumediene soit élucidée des décennies plus tard dans un pays où les coups bas entre les différents clans au pouvoir sont la seule alternative des décideurs. Farid D
Posted on: Tue, 15 Oct 2013 19:07:27 +0000
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