La toile algérienne fourmille dopinions et de prédictions concernant les élections présidentielles qui devraient se tenir en avril 2014. La majorité des analystes-blogueurs soulignent que les personnalités politiques sont encore frileuses, ne voulant pas déclarer leur candidature. Sur son blog Abed Charef constate qu’à l’exception dAhmed Benbitour, qui n’a pas dappareil de parti à sa disposition, aucun candidat qualifié de sérieux ne s’est encore manifesté pour l’élection présidentielle de 2014. Seuls les soutiens au quatrième mandat essaient de se manifester, sans véritable conviction, écrit ce journaliste. Amar Ghoul et Amara Benyounès se disent favorables à un quatrième mandat du Président Bouteflika, et font campagne en ce sens, indique-t-il, ajoutant que cette situation a fini par figer toute l’activité politique dans le pays. On se retrouve, selon Charef, avec une Algérie qui va, en théorie, vivre une élection présidentielle dans six mois, mais qui n’est animée par aucune fièvre politique, un pays où on ne décèle aucune fièvre électorale, aucun signe de l’approche d’un quelconque scrutin. Rien ne montre que l’Algérie s’apprête à vivre un moment politique supposé majeur. Charef explique ce qu’il qualifie de paralysie par le fait que personne n’est aujourd’hui en mesure de répondre à une question dont dépend tout le reste : le Président Abdelaziz Bouteflika sera-t-il candidat à sa propre succession ?. Pour autant, il estime qu’il est encore possible que l’Algérie s’oriente vers une transition pacifique. AssahafiDZ revient, lui aussi, sur ce qu’il qualifie d’incertitude concernant l’issue des prochaines présidentielles. À l’en croire, trois scénarios se profilent à l’horizon, se rapportant tous à la position du Président Bouteflika : la possibilité dune candidature de l’actuel Président de la République à un quatrième mandat lors des élections davril prochain, la recherche dun autre candidat proche du Président ou l’installation, avec un amendement de la constitution, d’un vice-président afin d’éviter un vide politique au cas où il ne pourrait plus assurer ses fonctions. En labsence de toute indication sur le scénario prévu par le pouvoir aux prochaines élections, lit-on sur le blog, les observateurs politiques ne perçoivent pas une troisième voie, qui verrait le Président Bouteflika se retirer et mettre un terme à sa carrière politique. Pour le député et psychiatre Dr Boudarene, les élections à venir seront un moment charnière, crucial pour la jeunesse algérienne. Il est temps, confie-t-il dans son blog, de faire confiance aux générations de l’après-indépendance, de leur donner la possibilité d’accéder aux postes de décideurs politiques et de présider à leur destin et à celui de leur pays. Source : | Magharebia
Posted on: Tue, 29 Oct 2013 14:19:38 +0000
Trending Topics
Recently Viewed Topics
© 2015