La vision d’USN est d’un état moderne DJIBOUTI: Jeudi 20 - TopicsExpress



          

La vision d’USN est d’un état moderne DJIBOUTI: Jeudi 20 June 2013 (DjibTalk) — Ces dernières jours nous assistons des agents aux sold du regime nous disent que l’opposition est sans plan politique. Et pourtant, la majorite des djiboutiens savent le programme politique, éconimique et social. La vision d’USN est d’un état moderne, sympathisant avec son peuple, où tous les citoyens sont traités avec respect. Les opportunités économiques sont réelles et ne demandent qu’à être développées, tout comme les besoins des pauvres, qui attendent aussi une aide de l’Etat. Une transition pacifique et le renforcement de la sécurité des bases militaires étrangères, seraient partie intégrante de ce projet. le programme de réforme a pour but d’éviter la crise et de ranimer la nation. USN est contre la mauvaise qualité de la gouvernance au sein du pouvoir. Ce système trop centralisé a besoin d’être démantelé et nécessite des réformes administratives voire constitutionnelles délicates et sophistiquées. Pour améliorer l’efficacité du gouvernement, il faut que le rôle du Président soit parfaitement défini et limité aux fonctions normales d’un chef d’état, c’est-à-dire qu’il soit en charge de la politique étrangère, de la défense, du contrôle et du maintien des frontières (incluant les bases militaires), et des développements économiques liés aux relations étrangères. Les autres fonctions doivent être confiées au Premier Ministre, en charge des autres ministres qui se trouveront sous sa tutelle plutôt que sous celle du Président. L’autorité gouvernementale sera surveillée par un système de comités de Cabinet chargés de l’examen des réformes qui seront interdépendantes. Ce programme est ambitieux et intègre les processus pour assurer l’investissement et la croissance, répondre aux problèmes clefs de la pauvreté et améliorer la qualité de vie des plus pauvres et de toute la population. La priorité de nos réformes La croissance économique exige la stabilité. La stabilité exige la croissance économique. A Djibouti les deux se sont détériorées en allant à la dérive. L’instabilité à Djibouti est due aux facteurs suivants : • La corruption • les tensions avec l’Erythrée; • les relations de plus en plus difficiles avec l’Ethiopie surtout en matière commerciale; • les problèmes internes dus à la politique du “Diviser pour mieux régner” qui ont abouti à des problèmes tribaux; • et finalement la perte de contrôle de son propre territoire due à la perte de légitimité du gouvernement. Il existe aussi des facteurs plus subtils. Un régime fiscal “pilleur” et des “licences cadeaux” ont développé tout un secteur économique parallèle et illégal. Ce secteur est composé de trois volets : • des entreprises informelles qui cherchent à se cacher de l’état pirate; • des entreprises plus ambitieuses de style “crime organisé”; • et des entreprises de grande envergure qui contournent la loi grâce à des connections politiques. Ces organisations illégales, sans aucun contact avec l’Etat, ou bénéficiant d’impunité, créent les conditions et ouvrent la voie à la création de milices locales et internationales. Par définition les réformes nécessaires à la stabilité doivent inclure : • des relations améliorées avec les pays voisins – tant sur le plan politique et économique; • la coopération avec les commandants pour améliorer la sécurité des bases étrangères ainsi que la sécurité intérieure comme celle des frontières; • un traitement égalitaire pour tous les citoyens (y compris les réfugiés) et la fin d’une politique oppressive du “diviser pour mieux régner”; • le rétablissement d’une branche judiciaire indépendante, d’une police respectueuse de la loi et d’un recours facilité à la justice; • le renversement de la tendance centralisatrice du pouvoir, et plus d’autonomie pour les districts; • l’abolition de tous les facteurs qui encouragent les entreprises illégales; • l’établissement d’un pays qui ne soit plus la destination abritant dans ses banques l’argent des pirates, des terroristes ou tout autre blanchiment d’argent; • les réformes nécessaires pour que les populations démunies puissent bénéficier de services et des fruits de la croissance. Les réformes nécessaires à l’amélioration de l’économie doivent contenir : • le renouvellement de l’investissement dans les secteurs clefs (les ports, les zones franches, le transport, la sécurité maritime); • le rétablissement des finances et la diminution de l’endettement de l’Etat sur une base durable; • la suppression des obstacles au développement commercial (reforme des régimes fiscaux et réglementaire et responsabilisation); • l’amélioration des écoles et de l’éducation technique, et leur alignement avec les exigences des secteurs clefs; • un arrêt des monopoles et une augmentation des investissements dans les secteurs d’électricité, de chemins de fer, de télécommunications, aéroports ou réseau routier; • un règlement approprié du système bancaire pour assurer la compétition et le développement des banques commerciales et privées; • la favorisation des investissements sociaux et répondant aux problèmes de pauvreté de la population (dans les secteurs du logement, de la santé, de l’éducation et du transport); • la concrétisation d’idées nouvelles et de projets permettant la participation des plus démunis à l’économie de base. De telles réformes se sont trop fait attendre et la qualité de la gestion gouvernementale et économique s’est détériorée de façon dramatique. Cependant le nombre de réformes nécessaires peut faire peur. La structure actuelle de la prise de décisions n’est pas adaptée à la gestion d’une série de réformes qui devraient être mises en place. Des mesures spéciales sont nécessaires pour supprimer les obstacles nuisant à l’amélioration de l’efficacité gouvernementale et à la modernisation de la “machine gouvernementale”. Il faudra aussi changer la conception du rôle de Président. Ces changements inclueront l’application de techniques modernes pour concentrer l’action présidentielle sur les fonctions clefs d’un chef d’état, et simultanément une plus grande participation du Premier Ministre et des ministres pour aboutir à la réussite de ces réformes. Le gouvernement de Djibouti dépend pour la fiabilité de ses revenus du financement du FMI et de la Banque Mondiale, ainsi que de l’aide de L’UE et de l’aide bilatérale. Sur ces objectifs, nous nous attendons à des améliorations sensibles que nous anticipons grâce à ces réformes. Les réformes décrites ci-dessus sont donc conçues en partie pour que Djibouti remplisse les conditions requises pour l’octroi des crédits et de l’aide. Il ne s’agit donc pas d’être un “réformateur” qui fait le minimum et traîne les pieds. La route maritime Suez – Mer Rouge – Golfe d’Aden doit être servie et protégée. C’est ça, en quelque sorte, la raison d’être originale de Djibouti.
Posted on: Fri, 21 Jun 2013 01:41:34 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015