Lancien ministre dEtat en charge de lAdministration territoriale - TopicsExpress



          

Lancien ministre dEtat en charge de lAdministration territoriale et de la Décentralisation (Minadt), Marafa Hamidou Yaya, sera demain face au premier président de la Cour suprême dans le cadre dune requête aux fins de mainlevée du mandat de détention provisoire émis à son encontre le 16 avril 2012 par le juge dinstruction du tribunal de grande instance du Mfoundi. Cette requête a été introduite par ses avocats, Patrice Monthé et Abdoul Bagui. Condamné en septembre 2012 à 25 ans demprisonnement par le tribunal de grande instance du Mfoundi pour détournement en coaction de 24 milliards de FCFA, il semble décidé à aller au bout de ses ressources pour démontrer la justesse de sa cause. Cameroun - Mainlevée: Marafa devant la Cour suprême ce Mardi 26 Novembre 2013 Yaoundé, 25 Novembre 2013 © FCEB | Mutations Lex-ministre dEtat, condamné à 25 ans de prison, veut faire casser un mandat de détention provisoire. Dans cette nouvelle bataille judiciaire et selon ses défenseurs, lancien dignitaire du régime de Yaoundé réitère ses déclarations selon lesquelles il nétait pas encore secrétaire général de la présidence de la République en mai 1995, au moment où se prenait la décision dacquisition dun avion pour les déplacements du Chef de lEtat (le Boeing Business Jet II). M. Marafa rappelle, entre autres, que limplication de Cameroon Airlines dans ce dossier, en lieu et place de l’Etat, ne saurait être de son fait. Pointant un doigt accusateur sur lalors ministre des Finances (Minfi), il affirme que cest Michel Mevaa mEboutou qui a pris la décision, posé et soutenu lacte dachat de laéronef quil «revendique et assume». Dans ses dépositions devant le juge dinstruction en effet, le ci-devant Minfi avait soutenu que cest lui-même, sans lavis du Sg/Pr Marafa «[qui] nest intervenu en aucune manière dans les transferts de fonds opérés», qui avait décidé du paiement comptant de 29 millions de dollars directement à lintermédiaire Gia International Inc., plutôt quune lettre de crédit à paiement différé. Cest dire si les avocats de lex-Minatd restent déterminés à se rappeler au bon souvenir de Michel Mevaa mEboutou, qui aura cette fois du mal à éviter la barre ou à feindre lamnésie, comme il le fit quelquefois face aux magistrats. De même, pendant son procès, lex-Minatd avait soutenu que toutes les opérations dachat du «BBJ Il» sétaient bien déroulées jusquà son départ de la présidence de la République. Et donc que ce ne saurait être sous ses auspices que les dysfonctionnements et tripatouillages seraient apparus. Le prisonnier et ses conseils accusent les premiers juges davoir violé la loi, davoir insuffisamment motivé leur décision et dénaturé les faits de la cause. Les mêmes magistrats, estiment Marafa et les siens, se sont fondés sur une décision de la chambre criminelle de la cour française de cassation datée d 1902, qui traite de «lexcitation de minées à la débauche» plus tard requalifiée en «incitation à la corruption de mineurs».
Posted on: Mon, 25 Nov 2013 19:09:03 +0000

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