Le Conseil de la Banque mondiale a examiné en avril 2010 une - TopicsExpress



          

Le Conseil de la Banque mondiale a examiné en avril 2010 une stratégie de partenariat-pays (CPS) pour l’exercice financier 2010-2013. Celle-ci comporte quatre piliers : (i) renforcement de la gouvernance économique ; (ii) réhabilitation des infrastructures ; (iii) production agricole et promotion des exportations ; (iv) développement du secteur privé. Au 31 août 2013, 586 millions de dollars ont déjà été engagés par la Banque mondiale. La stratégie de partenariat ciblait deux grands types d’objectifs : (i) des objectifs urgents pour améliorer la qualité de vie, relancer l’activité économique et rétablir la paix et la stabilité à travers la création d’emplois, des activités rémunératrices et la remise sur pied des services de base ; (ii) des objectifs à moyen-long terme pour renforcer la gouvernance économique et les institutions, promouvoir une croissance durable et progresser dans les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Le partenariat a été réorienté suite à la crise postélectorale de 2010-2011 afin d’améliorer la pertinence des solutions apportées par l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les plus pauvres. L’IDA a déjà concrétisé la majeure partie de ses engagements à travers le versement de dons pour les projets suivants : Projet d’assistance post-conflit (PAPC) : 115 millions de dollars US. Don de gouvernance et de développement institutionnel (DGDI) : 12,2 millions de dollars US. Projet d’urgence et de réhabilitation du secteur de l’Electricité (PURE) : 20 millions de dollars US. Projet emploi jeunes et développement de compétences (PEJEDEC): 12,9 millions de dollars US. Projet d’appui à la revitalisation des Petites et Moyennes Entreprises (PARE-PME) : 9,9 millions de dollars US. Projet d’urgence des infrastructures urbaines (PUIUR) : 134,2 millions de dollars US. Projet de renaissance des infrastructures (PRI-CI) : 7,9 millions de dollars US. Partenaires En Côte d’Ivoire, la Banque mondiale travaille en étroite concertation avec d’autres partenaires techniques et financiers, dont la Banque africaine de développement (BAD), l’Union européenne (UE), l’Agence française de développement (AFD), le Fonds monétaire internationale (FMI), les Nations unies, l’Allemagne, le Japon, l’USAID, etc. Elle participe aux réunions de donateurs à vocation technique et politique, même s’il n’existe pas de mécanisme formel pour coordonner les bailleurs de fonds du pays. Le ministère des Finances s’est récemment lancé dans l’élaboration d’un cadre pour la gestion de l’aide qui intégrera un tel mécanisme de coordination. Les conclusions et les recommandations de ce travail devraient être publiées prochainement. La Banque mondiale s’est aussi activement impliquée dans l’appui international post-crise au pays, à travers notamment l’organisation réussie d’un groupe consultatif sur la Côte d’Ivoire les 4 et 5 décembre 2012 à Paris. L’objectif de cette rencontre était de mobiliser la communauté internationale sur le financement du Plan National de Développement (PND) pour la période 2012-2015. Avec 8,6 milliards de dollars IS de promesse d’engagement, la Côte d’ Ivoire espère ainsi obtenir le statut de pays émergent à l’horizon 2020. La Banque travaille également à renforcer les partenariats avec la société civile et le secteur privé ivoirien à travers une « Série de dialogues sur le développement en Côte d’Ivoire ». Ces partenariats offrent un cadre de débat et d’échanges entre les communautés et les responsables nationaux. Le bureau d’Abidjan a mis en œuvre un programme de communication avec un éventail de parties prenantes pour contribuer à une transition politique sans heurts et à la relance de l’économie. Ces initiatives entendent sensibiliser et mieux faire comprendre aux leaders de l’opinion publique les objectifs du programme de réforme. Elles offrent aussi un cadre pour l’échange de points de vue sur les priorités du pays. La Banque a également élaboré une stratégie qui prévoit la mise en place d’un réseau d’Organisations de la société civile (OSC) représentant une large diversité de secteurs avec lesquels elle tiendra des consultations régulières sur ses programmes. Le bureau-pays a également lancé la publication d’un magazine trimestriel, «L’Espoir » dans le cadre de cet effort de rapprochement. Dernière mise à jour : septembre 2013
Posted on: Tue, 08 Oct 2013 08:40:12 +0000

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