Le DPG de cheney et Wolfowitz... en 1991/1992... qui reviendra - TopicsExpress



          

Le DPG de cheney et Wolfowitz... en 1991/1992... qui reviendra avec la PNAC en 1997/2000...juste avant le 11 septembre.... Lisez bien tout, (source reopen 911, oui, oui, je vous vois venir les tenants de la bienpensance Fourestienne...) Mais documentez vous et analysez...! après discutons....mais oui... cela vous demande de lire en français et anglais des milliers de pages de documents déclassifiés, piratés, traduits, coupures de presse, résultats d’enquêtes, audit, etc... reopen911.info/News/2012/07/16/la-parenthese-enchantee-311-false-flag-civilization/ ############# Le "Plan" initial de Dick Cheney Ce projet de rapport, le DPG, est un document clé dans le sens où il est soutenu par des personnalités qui joueront toutes des rôles majeurs en septembre 2001 (de retour après les huit années de l’intermède Clinton), et dans le sens où ce projet établit des principes stratégiques qui seront tous repris dans le rapport du PNAC, et tous mis en œuvre au lendemain du 11-Septembre. Le "Defense Planning Guidance" est rédigé au début des années 1990 dans le contexte de la reconfiguration de stratégie militaire des États-Unis suite à l’effondrement du bloc soviétique, et alors que George Bush père cherche à rebondir pour décrocher un second mandat. Paul Wolfowitz, alors sous-secrétaire à Défense pour la Politique, assisté de Lewis Libby, supervise la rédaction du projet classé secret qui, début 1992, circule en haut lieu au Pentagone, sans être communiqué au Congrès. Il est prévu que le rapport final soit publié un peu plus tard par Dick Cheney, alors patron du Pentagone. Avec Colin Powell, à cette époque chef d’état-major interarmées, Cheney fait déjà campagne pour obtenir le soutien du Congrès pour l’approbation et le financement du plan "Base Force" [7] mis en place pour entériner les acquis stratégiques de la guerre du Koweït. Mais le document du projet "Defense Planning Guidance" est incidemment livré au New York Times [8] par un fonctionnaire souhaitant poser ce débat en place publique. Cette fuite et les critiques qui s’en suivent, à gauche comme à droite, reprises dans le Washington Post [9], provoquent alors, en ce début d’année électorale, la mise à l’écart du rapport qui sera donc archivé à l’état de projet. Et cette déconvenue met un frein aux ambitions d’une génération de néoconservateurs qui s’est épanouie dans les allées du pouvoir depuis la première élection de Ronald Reagan, douze ans plus tôt. Cette génération, dont Dick Cheney est un des leaders, devra réserver son grand dessein durant les deux mandats de Bill Clinton avant de reprendre les commandes du pouvoir en 2001. En fait, ce projet DPG que le système immunitaire de la démocratie américaine était encore capable de rejeter une décennie avant le 11-Septembre, contient d’ores et déjà les ingrédients de la stratégie impérialiste des États-Unis qui sera développée au début du 21e siècle [10]. Tout d’abord il contient des éléments de langage qui s’imposeront ensuite en référence pour établir le nouveau paradigme hégémonique, comme « new order » (nouvel ordre) ou « world order » (ordre mondial). Le document précise en l’occurrence que la priorité est de créer « le sentiment que l’ordre mondial est déterminé par les États-Unis ». Le projet introduit aussi le principe de « frappe préventive » appelé à devenir le nouveau postulat stratégique de l’hyper-puissance étasunienne, avec lequel le monde devra compter. Ainsi, le document balaye violemment toute éventualité d’un développement multilatéral quelque peu équilibré de la planète. Car après la disparition de l’URSS, un des principaux objectifs mentionné par le rapport est de prévenir l’émergence d’une nouvelle puissance rivale des États-Unis, que ce soit sur un plan politique ou sur un plan économique : « En définitive, nous devons maintenir des mécanismes pour dissuader nos concurrents potentiels de même aspirer à un plus grand rôle régional ou mondial ». L’autre objectif prioritaire qu’indique le DPG est de sauvegarder les intérêts américains à travers le monde, en particuliers « l’accès aux matières premières vitales, principalement le pétrole du Golfe Persique » [11], le projet présentant déjà l’Irak comme étude de cas. Enfin, le rapport fait la part belle à la militarisation de l’espace, avec la défense anti-missile et le développement de nouvelles armes susceptibles d’assurer aux États-Unis la domination intégrale de ce nouvel eldorado militaire. Wolfowitz, Rumsfeld, Powell et Libby se retrouvent à la Maison Blanche, le 12 septembre 2001, sous le regard sans illusion d’Eisenhower. Harper’s Magazine commente ainsi le projet que le mensuel renomme en l’occurrence "le Plan" : « Le Plan consiste pour les États-Unis à dominer le monde. La thématique ostensible est l’action unilatérale, mais en définitive il s’agit d’une histoire de domination. Il appelle les États-Unis à maintenir leur supériorité militaire écrasante et à prévenir tout nouveau rival de s’élever pour les défier sur l’échiquier mondial. Il appelle à la domination sur les amis comme sur les ennemis. Il ne dit pas que les États-Unis doivent être plus puissants, ou les plus puissants, mais qu’ils doivent être tout-puissants. »[12] Cependant, cet article explique aussi la position délicate dans laquelle se trouve alors le parrain du projet, Dick Cheney, face à la nouvelle donne internationale : « Avant de soulever la question de la domination, le Plan soulevait la question de l’argent. [Le Plan] a pris forme fin 1989, lorsque la menace soviétique était manifestement sur le déclin, et avec elle, le soutien du public pour une vaste institution militaire. Cheney semblait incapable de composer avec de nouvelles réalités. Il était resté profondément suspicieux concernant les Soviets et fortement hostile à tout effort visant à réduire les dépenses militaires. Les démocrates au Congrès se moquaient de son manque de vision stratégique, et quelques-uns au sein de l’administration Bush chuchotaient que Cheney était devenu un élément non pertinent dans la construction d’une réponse aux changements radicaux qui se déroulaient dans le monde. »[12] Il est ainsi plus aisé de comprendre dans quel contexte ce projet précurseur subit un rejet en 1992, et dans quel état d’esprit, huit ans plus tard, Dick Cheney reviendra au pouvoir entouré d’un casting similaire à celui de l’époque, reprenant le "Plan" là où il l’avait laissé : Wolfowitz accompagnant Rumsfeld au Pentagone, Powell devenu secrétaire d’État, et Lewis Libby, chef de cabinet du Vice-président. Le citoyen doit-il s’interroger lorsqu’il constate que ce projet considéré comme une aberration au sortir de la guerre froide, reconditionné ensuite par le PNAC et promu par les industriels de l’armement, est devenu l’exacte réponse que l’exécutif américain livre dès le matin même du 11-Septembre ? Peter Phillips [5] expose très simplement les faits caractéristiques de cette corrélation dont chacun est à même de juger si elle est saine démocratiquement : « À la fin de l’administration Clinton, les défenseurs de la domination mondiale fondèrent le "Projet pour le Nouveau Siècle Américain". Parmi les fondateurs du PNAC, huit étaient affiliés au premier fournisseur du ministère de la Défense, Lockheed-Martin, et sept autres associés au troisième fournisseur militaire, Northrop-Grumman. Sur les vingt-cinq fondateurs, douze furent nommés ultérieurement à des postes de haut niveau dans l’administration de George W. Bush. » [13] Progression des contrats de Northrop-Grumman avec le Pentagone entre 1998 et 2003 [14] Effectivement, à peine George Bush est-il assis dans le bureau ovale que plusieurs personnalités issues du PNAC sont intégrées au sommet du pouvoir, à commencer par Rumsfeld et Wolfowitz, en duo au Pentagone. Tout est en place pour mettre en œuvre la doctrine phare des néoconservateurs. Mais il manque encore cet événement "catastrophique et catalyseur" que le groupuscule, en lien avec les principaux fournisseurs de l’armée, appelle de ses vœux afin d’entamer au plus tôt le processus de reconversion de l’appareil militaire américain. Il manque aux partisans du PNAC leur nouveau Pearl Harbor. Il manque désormais le 11-Septembre.
Posted on: Wed, 11 Sep 2013 11:37:02 +0000

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