Le FN fait bien partie de lextrême-droite européenne: la preuve - TopicsExpress



          

Le FN fait bien partie de lextrême-droite européenne: la preuve en 5 exemples 1/ Marine Le Pen valse à Vienne avec des pangermanistes En peine campagne présidentielle 2012, la présidente du FN a participé au bal de corporations pangermanistes, à Vienne. Elle répondait à une invitation du FPÖ, le parti autrichien dextrême-droite, et rencontrait ainsi Martin Graf, la personnalité dextrême-droite qui occupait alors les plus hautes fonctions au coeur dun État européen, la vice-présidence du Parlement autrichien. 2/ Marine Le Pen va à Lampedusa avec la Ligue du Nord Marine Le Pen est allée, en 2011, à Lampedusa (Italie), le 14 mars 2011. Elle était alors accompagnée de Mario Borghezio, eurodéputé de la Ligue du Nord, parti xénophobe italien qui participait à la coalition gouvernementale de Silvio Berlusconi. Même si la présidente du FN avait alors tenu à préciser que pour autant, il ny a pas de rapprochement FN-Ligue du Nord, il faut rappeler que Mario Borghezio participait, comme le rappelle le blog Droites Extrêmes du Monde, en 2009, aux côtés des Identitaires lors de leur convention dOrange. 3/ Le FN a essayé de créer un groupe au Parlement européen avec la petite-fille de Mussolini En 2007, le Front national essaye de créer un groupe politique au Parlement européen pour peser plus dans lhémicycle de Strasbourg et de Bruxelles. Même si cette aventure na duré que onze mois, il est intéressant de noter avec qui le parti frontiste a fait alliance: le Parti de la grande Roumanie, le Vlaams Belang de Belgique, le FPÖ autrichien, lAtaka bulgare, le parti anglais Independant, et les italiens de lAlternativa sociale et de la Fiamma tricolore. On compte donc dans cet assemblage politique: la petite-fille du Duce, Alessandra Mussolini; 4/ Au Parlement européen, le FN fait partie des non-inscrits Si le Front national nétait pas un groupe dextrême-droite mais simplement de droite, ses élus européens siégeraient tout naturellement dans le même groupe que celui de lUMP, le Parti Populaire européen. Il nen est rien. 5/ Le FN refuse de se dire dextrême-droite comme les autres partis dextrême-droite en Europe La démarche dattaque du terme dextrême-droite nest absolument pas nouvelle. Cela fait plusieurs années que ces partis, quel que soit leur pays dorigine, essayent de contester cette étiquette très négative. Ainsi le UKIP ne sestime pas être un parti dextrême-droite, mais libertaire. Cest au nom de la liberté que ces partis attaquent tout ce quils ressentent comme un empiétement de lespace public par les musulmans. LUDC a gagné son référendum contre les minarets en Suisse en dénonçant un symbole politico-religieux et la protection de son identité helvète. Dominique Reynié décrit ce phénomène comme un populisme patrimonial. Ce refus du qualificatif dextrême-droite nest cependant pas nouveau. Les négationistes ont toujours refusé ce qualificatif au nom de la liberté de penser et dexpression, même sils perdent régulièrement leur procès. Christian Strache, du principal parti dextrême-droite autrichien (BZÖ), a comparé lambiance dans lequel sest tenu le bal des corporations auquel assistait Marine Le Pen, en 2012, à la Nuit de cristal, proclamant: Nous sommes les nouveaux juifs. Incroyable, mais vrai. Ce qui rapproche en fait le plus ces partis dextrême-droite en Europe est justement la volonté de dédiabolisation et le refus de cette étiquette politique. Savoureux, non? Ce qui lest beaucoup moins est lincapacité des partis dits traditionnels à apporter des réponses aux électeurs de ces partis extrémistes.
Posted on: Sat, 16 Nov 2013 22:55:04 +0000

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