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Le Fait De Faire Participer Les Groupes Armés En Activités Aux « Concertations Nationales » Risque De Tuer L’état Lambert Mende Omalanga, A Déclaré Jeudi 19 Septembre 2013 À Kinshasa Que « Le Fait De Faire Participer Les Groupes Armés Encore En Activité Aux Concertations Nationales Risque De Tuer L’Etat ». Plusieurs voix s’élèvent au sujet de la participation ou non des groupes armés en activité, notamment le M23/RDF et certaines autres milices de l’Est aux Concertations nationales en cours. « Les Concertations nationales sont un lieu de rassemblement contre l’agression et la balkanisation du pays. Elles ne doivent pas se transformer en un exercice de sacralisation des crimes et de l’impunité. Le tribunal de l’Histoire nous condamnerait », a affirmé le porte-parole du gouvernement congolais. Certes lorsqu’on cherche une solution à un problème de société, on fait généralement appel à des témoignages et des expériences positives. « Un débat sur la lutte contre la criminalité par exemple associera normalement des experts. arfois, même des criminels repentis peuvent être mis à contribution à cet égard. Mais, pas des voleurs ou des assassins encore actifs dans la délinquance », s’est cabré Lambert Mende. « Pourquoi, dans le cas d’espèce, les Congolais réunis en Concertations nationales pour rechercher la paix à l’Est de leur pays devraient-ils être contraints de faire appel ou y associer des forces négatives encore actives et non repenties ? », s’est-il interrogé. A son avis, « la sagesse recommande que les patriotes congolais en concertations élaborent au préalable entre eux l’approche méthodologique idoine pour l’encadrement des ainsi dits groupes armés actifs ». Paraphrasant un proverbe selon « on ne commence pas par violer une femme pour la demander ensuite en mariage », Mende a soutenu qu’« on n’associe pas non plus des violeurs à un séminaire consacré à la quête des solutions concernant les violences faites aux femmes ! ». « Ce serait un appel d’air à de nouvelles rébellions car la démonstration aura ainsi été faite: le raccourci pour une participation à la vie politique et pour une carrière de choix au sein des FARDC passe par la prise d’armes », a-t-il averti. Bien plus, selon Mende, « il ne s’agit pas ici de simple morale, il s’agit de s’opposer à une présentation en blanc de la situation en évoquant uniquement des faits sans en nommer les protagonistes, les acteurs et demander un jugement sur ce point ». « Par ailleurs, nous n’avons aucune garantie avons-nous qu’à l’issue des concertations où seraient associés les représentants des forces négatives en activité, on mettrait définitivement fin au cycle de violences à l’Est. Si tel était le cas, la RDC n’aurait plus été victime de rébellion à partir de mars 2009, lorsque le schéma fut largement sollicité. Même l’intégration des rebelles au sein du processus politique n’a pas donné les résultats escomptés », a rappelé le porte- parole du gouvernement. Lambert Mende en a conclu qu’« aussi séduisante soit-elle dans la forme, l’idée d’une participation des groupes armés aux concertations nationales est une mauvaise chose dans le fond car elle enverrait un signal désastreux pour l’avenir de la RDC ». Bienvenue aux anciens groupes armés
Posted on: Fri, 20 Sep 2013 19:02:09 +0000

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