Le Gouvernement tombera par le socio-économique 21 août 2013, - TopicsExpress



          

Le Gouvernement tombera par le socio-économique 21 août 2013, 17:26 par MC Gaddes: Les membres du cabinet Larayedh sont peut-être honnêtes et compétents, mais leurs mauvaises prestations ont conduit le pays vers moult contreperformances sur tous les plans, tant sécuritaire que politique, mais surtout socioéconomique. La Tunisie a longtemps côtoyé les pays émergents à risques appétissants (Afrique du Sud, Brésil, Slovénie, Thaïlande, Irlande,… ), jusqu’à fin 2010. Elle a ensuite séjourné provisoirement (2011-2012) parmi les pays à risques acceptables (Bulgarie, Croatie, Maroc, Costa Rica, ……). A présent, la Tunisie se classe parmi les pays à risques (ou fortement spéculatifs) tels que : Bangladesh, Angola, Burkina Faso, Bénin, Cambodge, Ghana, Honduras, Pakistan, Rwanda,…… Il est majoritairement admis que le bilan socioéconomique du Gouvernement ‘‘Ennahdha II’’ est catastrophique, et est en passe de devenir chaotique : - l’inflation s’affole: dépassant 10% hors produits subventionnés - le chômage s’accentue: le taux frôlant les 20% avec environ 300.000 de diplômés chômeurs - la pauvreté s’envole: 1Tunisien sur 4 est au-dessous du seuil de pauvreté - la fracture sociale s’amplifie: les 20% plus riches gagnent 18 fois des 20% les plus pauvres - la pression fiscale s’intensifie: les salariés étant écrasés au profit des BIC & forfaitaires - l’investissement s’arrête: tant par les opérateurs nationaux que par les IDE - la croissance se grippe: quoi dopée par les augmentations de salaires - l’endettement s’accentue: le taux avoisinant les 50% en termes de CMLT - les réserves en devises s’évaporent: malgré leur alimentation abusive par des CCT colossaux - les grands équilibres dérapent: avec des déficits partout (budgétaire, balance commerciale, paiement) - la malversation reprend et la corruption revient au galop. - la sécurité publique se fragilise, la visibilité se perd et l’angoisse s’installe. Mais, ce n’est pas fini. Si aucune mesure d’envergure n’était pas prise pour redresser la gouvernance du pays, la Tunisie poursuivra sa chute infernale vers le palier de la faillite (rating C) avec toutes les conséquences désastreuses. Naturellement, si toutes les conditions de sauvetage étaient réunies, dont la formation d’un GSN, l’escalade des échelons de rating nécessiterait plusieurs sacrifices et années. Comme Montplaisir continue à ignorer les revendications populaires et à s’opposer au projet du Front du Salut National, il ne reste plus que deux pistes pour faire sortir la Tunisie de l’enfer : 1) poursuivre la pression pacifiste de la rue par une synergie efficace entre FSN et la société civile 2) sensibiliser les partenaires d’Ennahdha pour se dissocier de la Troïka et voter une motion de censure. Si l’on envisageait la deuxième alternative, comment s’y prendre ? Primo, comment encourager Mustapha Ben Jaâfar à achever la coupure avec Montplaisir ? Secundo, comment raisonner Moncef Marzouki et ses ex-coéquipiers pour rejoindre leur camp d’origine ? Alors, vont-ils prendre leur courage à deux mains pour sauver le pays ?
Posted on: Wed, 21 Aug 2013 15:59:40 +0000

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