Le PNMLS restitue les travaux de la 2ème conférence nationale sur le Vih/Sida et les IST Published on Saturday, 03 August 2013 04:57 Le PNMLS a fait la restitution des travaux de la conférence nationale sur le Vih/Sida et les IST. C’était au cours d’un point de presse animé, hier vendredi 2 août, en son siège de Kinshasa. La 2ème conférence nationale sur le Vih/Sida et les IST organisée, du 24 au 26 juin à Lubumbashi, a vécu. Organisées par le Programme national multisectoriel de lutte contre le Sida (PNMLS), ces assises ont connu la participation de nombreuses personnalités venues de toutes les provinces de la RDC. Des représentants d’organisations de coopération multilatérale et bilatérale et ceux de la Société civile, ont pris également part à cette conférence. Le gouvernement central a été représenté par le ministre en charge de la Santé publique, Dr Félix Kabange Numbi. Après l’étape de Lubumbashi, le PNMLS a animé, hier vendredi 2 août à Kinshasa, un point de presse en vue de faire le point des travaux réalisés, lors de la 2ème conférence nationale sur le Vih/Sida et les IST. Dans sa communication, le chargé de communication, le professeur Dr Mubangi Bet’ukany Gilbert, a dégagé les grands points soulevés, lors de la 2ème conférence de Lubumbashi. Parmi les points débattus, il a évoqué, entre autres, l’épidémiologie du Vih/Sida en RDC, réponses et perspectives ; la gouvernance dans la riposte face au Vih/Sida en RDC ; le partenariat et la mobilisation des ressources pour la riposte face au Vih/Sida ; l’appropriation nationale pour une riposte intégrée et durable ; la gestion des co-morbidités et le traitement ARV ; la prévention de la transmission du Vih de la mère à l’enfant… Pour ce qui est du premier point, le professeur Dr Mubangi Bet’ukany, a indiqué : « De façon globale, l’épidémie du Vih/Sida tend à se stabiliser tant au niveau national qu’international à la suite d’optimisation de l’accès et de l’utilisation de la transmission du Vih de la mère à l’enfant reste une priorité et il faut redoubler d’effort ». Avant de noter que les estimations de prévalence de l’infection du Vih/Sida en RDC en 2013 sont fixées à 1,1% en attendant les résultats de l’EDS 2014. Implication du gouvernement S’agissant de l’appropriation nationale pour une riposte intégrée et durable, le chargé de communication du PNMLS a fait savoir qu’il y a un déficit important d’appropriation de la lutte du fait d’une gouvernance déficitaire, de la quasi-totale dépendance de l’extérieur et de la non pérennisation des projets mis en œuvre. Quant à la prévention de la transmission du Vih de la mère à l’enfant, le professeur Dr Mubangi Bet’ukany a fait remarquer que depuis la déclaration du chef de l’Etat pour une génération sans Sida et l’élaboration du plan TME, des projets pilotes ont montré qu’il est « possible de mettre en œuvre de l’option B+, en intégrant les services Vih dans le réseau des services de santé maternelle et infantile pour l’élargissement de la couverture en PTME, en instaurant le dépistage en salle d’accouchement et en renforçant la formation des prestataires. Répondant à une question relative au financement de cette épidémie, le secrétaire exécutif national du PNMLS, le professeur Kapend, a indiqué qu’il dépend surtout de l’extérieur. Mais, en ce qui concerne la 2ème conférence de Lubumbashi, elle a été financée à plus de 80% par le gouvernement de la RDC. Le Sida étant un problème international, la RDC ne doit pas se passer de l’appui provenant de l’extérieur, a-t-il fait remarquer. De son côté, le coordonnateur pays de l’Onusida, Mamadou S., a fait savoir que les données de prévalence sont nationales. Elles sont le fruit des enquêtes menées sur le terrain. Avant de noter que des avancées significatives ont été enregistrées. C’est qui est encourageant à ses yeux, c’est que le gouvernement congolais à pris l’engagement de tout mettre en œuvre en vue de lutter efficacement contre ce fléau. A l’issue des travaux de la 2ème conférence sur le Vih/Sida et les IST de Lubumbashi, les participants ont formulé des recommandations. Elles ont porté principalement sur le partenariat et la mobilisation des ressources pour la riposte face au Vih/Sida ; l’appropriation nationale pour une riposte intégrée et durable ; la PTME et Sida pédiatrique, l’approche communautaire et ciblage des groupes spécifiques, approches psychosociales et éthiques…
Posted on: Sat, 03 Aug 2013 12:15:08 +0000
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