Le film «The Conjuring - Les dossiers Warren» se veut à la fois - TopicsExpress



          

Le film «The Conjuring - Les dossiers Warren» se veut à la fois un film d’épouvante et un film documentaire. Il commence par un texte écrit selon lequel il s’agit d’une histoire réelle, et il se termine par un autre texte selon lequel Dieu existe, le Diable existe et que le paranormal est réel. En tant qu’enquêteur et chercheur sur l’inexpliqué, j’ai été très intéressé par le matériel des années 1970 qui était montré à l’écran : des appareils photographiques argentiques se déclenchant aux baisses de températures, des systèmes audio performants, un magnétophone reporter pour les EVP, un astucieux détecteur de traces à U.V. , c’était l’équipement de pointe de l’époque. Ed et Lorraine Warren sont le couple d’enquêteurs paranormaux le plus connu du monde anglo-saxon avec plus de 4 000 enquêtes à leur actif, ont inspiré par la suite les actuels groupes ultra médiatisés américains dont on peut suivre les aventures à la télévision. Mais ces groupes ne sont qu’un produit dérivé, il faut mieux y préférer l’original. Car la différence qui existe avec les Warren, c’est qu’ils ont des résultats, des résultats si fantastiques que même le Vatican autorise Ed Warren à pratiquer officiellement l’exorcisme alors qu’il n’est pas ordonné prêtre, c’est unique dans l’histoire moderne. L’histoire qui est relatée se passe dans l’Etat de Rhodes-Island est s’est déroulée en 1971 soit 3 ans avant l’affaire d’Amytiville qui se passera dans le même état. Ce dossier porte sur les phénomènes effrayants par leur intensité, par leur volonté de faire du mal à la famille Perron. Ils habitent une ferme dans la ville d’Harrisville, une ferme qui a connu des événements de sorcellerie et un sacrifice d’enfant à Satan. Cette famille n’en sait rien et aménage en toute confiance dans cette belle propriété. Mais très vite les choses tournent mal et des événements paranormaux, puis maléfiques vont survenir avec une rare intensité : bruits sourds, bruits terrifiants de grondements et de choses se fracassant, apparition d’entité fantomatique et démoniaque, objets se fracassant vers les témoins dans le but de les atteindre, possession, c’est une affaire très grave. Une affaire comme il en arrive de temps en temps dans le domaine du paranormal, qui est plutôt habitué à de «petites choses» si ce n’est à des «presque rien» qui est le lot des enquêteurs la plupart du temps. Ici les témoins et les enquêteurs étaient au contact de forces qui nous dépasse, de forces où l’attrait du mystère n’est plus remplacé par un sentiment de malaise et que l’on souhaite ne pas connaître, car il s’agit de forces noires, obscures, reposant sur la souffrance et la mort et qui entraîne vers celles-ci les imprudents qui dérangent les lieux. Le film est remarquable car il fait prendre conscience au public au-delà du spectacle qu’il existe des dossiers difficiles, très difficiles concernant ces phénomènes. A l’époque les enquêteurs n’ont pas encore d’infra rouge à leur disposition, ni d’APN, mais ils se débrouillent très bien avec la technologie qui existait alors. L’écoute prime alors sur l’image, et les enquêteurs plaçaient partout des micros, en plus des appareils photos argentiques limités en prises de vue mais rendus efficaces par les détecteurs de froid qui faisaient prendre automatiquement des photos en cas de baisse de température anormale. Notons qu’il s’agit ici de baisses significatives à partir de températures négatives obtenues dans une pièce auparavant tempérée. Petit clin d’oeil aux orbes, le film montre des photos prises pendant le déclenchement de phénomènes sérieux dans la maison avec des orbes, les orbes étant dans le film ici associé à des entités, à des esprits malfaisants. C’est heureusement ici la note de fiction du film dont les producteurs souhaitaient visiblement faire un lien avec les orbes qui sont un phénomène actuel, actuel dans la prise de conscience qu’il y a autour de nous un phénomène de ce genre. La scène de la possession de la mère de famille Carolyn a été heureusement exagérée, et pour connaitre la vraie histoire déjà assez «lourde» de phénomènes comme cela, il faut lire : House of Darkness, House of Light : The True Story (2011), un livre écrit par Andrea Perron la fille aînée de la famille. Le film s’inscrit d’un point de vue cinématographique dans la lignée d’Amityville (1977) et d’Insidious ( un pur film de fiction) où on retrouve quelques petites références en clin d’oeil, comme l’allure de la maison qui n’est pas sans rappeler celle Amityville, cependant dans la réalité, il ne s’agissait pas d’une maison de type coloniale mais d’une ferme. Autre référence : une scène avec des tas d’oiseaux qui s’abattent sur la maison des Perrons, qui rappelle le film les Oiseaux d’Hitchkock, un hommage au maître du suspens innatendu dans un film de ce genre. Outre ces éléments de fiction, le reste du film est relativement fidèle au récit et au témoignage des Perron et de l’enquête des époux Warren dont hélas Ed Warren a quitté ce monde en 2006. Je vous invite à visiter le site des Warren avec un musée unique au monde d’objets rapportés d’enquêtes, objets chargés dont Ed Warren pensait que réunit dans un même endroit et isolé, dont la pièce est purifiée une fois par mois par un prêtre, les entités maléfiques seraient empêchées d’en sortir. L’histoire semble lui donner raison. Le lien vers le site : warrens.net Fraternellement à tous dans la recherche de la ou des vérités Adama
Posted on: Sun, 01 Sep 2013 21:27:56 +0000

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