Le groupe délectroménager Fagor est en grande difficulté Le - TopicsExpress



          

Le groupe délectroménager Fagor est en grande difficulté Le fabricant espagnol tente de renégocier sa dette estimée à 1,1 milliard deuros. Certains sites de production sont en chômage partiel, les fournisseurs ne livrant plus. Lourdement endetté, le groupe espagnol Fagor a ouvert mercredi des négociations avec ses créanciers pour restructurer sa dette. Le cinquième fabricant européen délectroménager dispose désormais de trois mois et 21 jours pour trouver un accord lui permettant de faire face aux paiements immédiats, et de retrouver une activité normale. Un sursis prévu par une récente loi espagnole relative à la prévention des difficultés des entreprises, qui sapparente à un processus de conciliation, explique Fagor qui doit trouver durgence 120 millions deuros, selon la presse espagnole Le fabricant délectroménager espagnol qui emploie 5642 personnes en France et en Espagne a averti dès 2009 quil avait des problèmes de liquidités. Son chiffre daffaires, à 1,17 milliard deuros en 2012, a chuté dun tiers depuis 2007. La dette du groupe atteint aujourdhui 1,1 milliard deuros, selon les données Thomson Reuters que Fagor na pas souhaité confirmer. La procédure entamée mercredi permet «délargir le champ de négociations» en intégrant également leurs partenaires bancaires et différents créanciers aux tractations déjà entamées avant lété avec les autorités espagnoles et sa maison-mère Mondragon, le plus gros groupe coopératif du monde. 2700 emplois menacés Si la direction assure que ces négociations ne concernent que la filiale espagnole (Fagor Electrodomésticos), la filiale française FagorBrandt nen est pas moins touchée par les difficultés financières. Les usines de La Roche-sur-Yon et dAizenay en Vendée ont pris des mesures de chômage partiel depuis lundi, et ce jusquau 25 octobre. Faute de pièces, à cause de factures non payées aux fournisseurs, plus de 200 salariés sur 340 sont au chômage technique. Les deux autres sites français du groupe, Orléans et Vendôme, ont subi les mêmes mesures aujourdhui. «Nous navons aucune information à communiquer à nos salariés qui sont très inquiets», explique un délégué syndical CFDT. «Je travaille chez Brandt depuis 1989 et jai déjà connu le dépôt de bilan de Moulinex avec qui nous avions fusionné en 2001. Aujourdhui, ça risque dêtre pire car depuis notre rachat par Fagor, nous ne sommes plus propriétaire de nos marques Brandt, Sauter ou De Dietrich. Il ne nous reste plus que notre site industriel et notre savoir-faire», poursuit-il. Selon le journal espagnol El Diaro Norte, le groupe pourrait fermer huit de ses douze usines. Les cinq unités basques fusionneraient et un seul site subsisterait en France. Un plan qui entraînerait la suppression de 2700 emplois sur 5642.
Posted on: Fri, 18 Oct 2013 08:58:56 +0000

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