Le parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) s’interrogeant sur - TopicsExpress



          

Le parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) s’interrogeant sur l’urgence qu’il ne saisit pas très bien de faire ratifier la convention portant règlement du cas des apatrides en Côte d’Ivoire, de faire adopter un projet de loi sur le foncier et la nationalité, menace de saisir le conseil constitution par le biais des ONG qui en ont la prérogative. Se prononçant sur l’actualité sociopolitique du pays lors d’une conférence de presse qu’il a donnée ce dimanche 11 août après-midi au deux plateaux dans la commune de Cocody, le successeur de Francis Wodié, le professeur Daniel Aka Ahinzi, président du PIT dit ne pas comprendre la ‘‘précipitation’’ avec laquelle le président de la république veut faire adopter la loi sur la nationalité, le foncier et sur l’apatridie en ‘‘classant aux calendes grecques les besoins urgents des populations ivoiriennes.’’ Pour le PIT vu le caractère très sensible de ces sujets (foncier nationalité et cas d’apatrides), il serait plus que judicieux et impérieux de recourir à une consultation nationale. « Cet débat ne peut pas se limiter à l’Exécutif et à l’Assemblée nationale. Le PIT exige que la société ivoirienne dans toute sa composante soit saisie des questions sur l’apatridie, sur le foncier et sur la nationalité », a-t-il déclaré recommandant la voie référendaire comme celle pouvant recueillir l’avis de tous les ivoiriens. Invitant ses militants et en général tous les ivoiriens à la vigilance, le professeur Daniel Aka Ahinzi qui pense bien que cette décision précipité du chef de l’Etat Alassane Ouattara cache des motivations inavouées, exige un amendement de la constitution afin de corriger les faiblesses de la constitution qui donne trop de prérogative au chef de l’Etat. « Nombreux sont les ivoiriens qui sont offusqués des actions et des propos tenus par chef de l’Etat et qui sont politiquement incorrectes, non démocratique et moralement choquant » souligne le patron du PIT précisant que la loi ivoirienne est muette sur ce qu’il qualifie de dérapage du président de la république. « A la vérité que disent nos textes et, surtout que dit notre constitution sur ce point ? Rien », regrette M. Ahinzi pour qui, si le pouvoir Ouattara réussit à faire adopter les textes sur l’apatridie, la nationalité et le foncier, son organisation politique demandera le soutien des ONG qui jouissent, elles, d’une légitimité pour saisir le conseil constitutionnel de l’Etat de Côte d’Ivoire. C’est en principe ce lundi 12 août 2013 que s’ouvre en session extraordinaire l’examen des textes cités plus hauts. Le PIT a cependant salué la mise en liberté provisoire des 14 prisonniers politiques proche de l’ex chef de l’Etat Laurent Gbagbo qu’il qualifie de ‘‘cadeau d’anniversaire du Président de la République’’, puisque l’acte est intervenu à la veille de la fête nationale du pays. Aussi, demande-t-il, au nom de la justice, que les fautifs des deux camps, nommément identifiés par la commission nationale d’enquête, soient jugés afin de mettre un terme définitif à l’impunité qui a tendance à s’ériger en institution en Côte d’Ivoire. JEN
Posted on: Mon, 12 Aug 2013 01:25:24 +0000

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