Le peuple malien vient de vous élire avec une impressionnante - TopicsExpress



          

Le peuple malien vient de vous élire avec une impressionnante majorité inédite. L’expression des suffrages sur le coefficient personnel de votre nom IBK et non sur autre chose, fera désormais date dans l’histoire démocratique du Mali comme le début d’une prise de conscience aigué de notre peuple face à son destin. Espérons que les maliens aient finalement compris le sens et l’utilité du vote républicain. Nous souhaitons que le bulletin de vote soit désormais la seule arme de notre peuple pour sanctionner les errements de la classe politique. Maintenant que les présidentielles sont derrière nous, il me semble venu le temps du débat républicain pour la reconstruction et le recouvrement de la dignité de notre peuple. Et dans ce combat nul ne doit épargner ses idées pour l’éclosion du Mali nouveau. Mon texte n’a d’autre visé que d’ouvrir un débat constructif pour un nouveau Mali plein de tous nos espoirs. Je demeure convaincu que ce qui développe un pays c’est moins l’argent que la bataille des idées. J’ouvre donc ici une réflexion en sept points : 1. La première chose sur laquelle les maliens attendent le nouveau président de la République et qui déterminera s’ils avaient eu raison de le plébisciter ou pas c’est le choix du Premier Ministre que fera IBK. Prendra-t-il un malien de l’intérieur ou de l’extérieur, un habitué du travail gouvernemental ou un homme neuf de tout qui sera à sa première expérience du pouvoir d’état, un politique ou un technocrate ? Ce choix sera le premier signal fort qu’il lancera à ses compatriotes ainsi qu’à la communauté internationale pour révéler la nature du changement à venir. Fera-t-il le choix de la rupture ou de la continuité éclairée ? Plaise à Dieu que les fruits tiennent la promesse des fleurs, puisse-t-il conforter l’immense espoir que le Mali dans son écrasante majorité lui a placé. Au nom du Mali et de la souffrance de notre peuple nous devons tous espérer que pour une fois l’espoir soit au rendez-vous. Le changement est à ce prix. 2. Le second défi à mon avis c’est la fixation de la taille du gouvernement. Je suis personnellement à la recherche d’une formule économique telle que le PIB qui permettrait de façon rationnelle et presque indiscutable, de déterminer la taille optimale du gouvernement d’un pays en fonction de la taille de sa population et de son PIB par habitant c’est-à-dire de sa richesse. En attendant une telle trouvaille je vais m’adosser à la symbolique des nombres à laquelle je crois pour dire que pour le Mali du 22 Septembre, le nombre 22 me parait être la taille optimale d’un bon gouvernement du Mali, surtout du Mali nouveau. Pour des questions de bonne gouvernance il ne faudrait pas à mon avis aller au-delà d’un gouvernement de 22 portefeuilles ministériels. Une fois cette taille arrêtée il faudra la figer dans du marbre et faire en sorte que ni cette taille que ni les appellations des ministères identifiées n’arrivent à changer le temps d’un mandant et même au de là. La stabilité du Mali nouveau commence par là. 3. Le troisième défi me semble être la façon dont le président et son nouveau PM choisiront les membres du futur Gouvernement. Le peuple meurtri et révolté contre les politiques attend de voir comment le nouveau Mali choisira ses ministres. Si le Mali nouveau choisit son gouvernement comme on l’a toujours fait sur la base des calculs politiciens, non pas sur la base des valeurs et de la compétence intrinsèque du cerveau de chacun, alors le peuple commencera à désenchanter sur le nouveau pouvoir. C’est ici que le signal le plus fort devra être donné. « Ils m’ont soutenu au deuxième tour » ne devrait pas être un critère de sélection, mais plutôt « ils sont compétents ». Il faut frapper fort pour réveiller la conscience endormie de notre peuple pour qu’il réapprend à croire en la politique et à l’homme politique. Il faut trouver une façon inédite de choisir des ministres qui crédibilise la politique, et la meilleure façon que j’ai trouvée est de s’inspirer du mode de recrutement des organisations internationales. A la base il y a d’abord une job description et un profil de poste à établir avant. A l’échelle du gouvernement cela reviendrait à dresser une fiche par département ministériel en deux points : un premier point qui situerait le mandat du département et en un deuxième point la déclinaison du programme, sur la base duquel le président a été élu, en une liste d’activités concrètes à mener par ministère. Si on arrive à chiffrer tout cela c’est l’idéal avec un timing indicatif d’exécution. C’est après avoir établi de cette façon une fiche par département ministériel que l’on s’attèlera à un deuxième temps à définir un profil type pour le ministre idéal. Cette fiche et ce profil devront être diffusés partout dans la presse pour que n’importe quel malien qui s’estimerait compétent en fonction de la fiche et du mandat spécifiques, sans considération partisane, puisse postuler et défendre comment il compte s’y prendre. Le rôle du PM serait d’écouter tous les prétendants sérieux et de ne retenir que deux candidatures par chaque poste ministériel. Les deux qualifiés doivent se soumettre à un débat télévisé conduit sur la base de la fiche des activités retenues par département ministériel. Les maliens pourront suivre pour se faire une idée de l’expression des compétences. C’est un effet cathartique qui pourrait redonner confiance aux maliens. Un Ministrable qui est retenu à la suite d’un tel exercice sur la base d’une fiche de tâches à réaliser sera plus efficace et plus facile à évaluer. L’idée ici est d’innover et surtout par quelque chose d’inédit et de hautement pédagogique dire à haute voix que l’espoir est permis et que le Mali nouveau ne reconnait que les compétences, peu importe d’où elles viennent pourvu qu’elle soient maliennes et engagées. Le format classique des lettres de cadrage que le président adresse au PM ne me semble pas efficace. Les lettres de cadrage, pour ceux qui ont eu la chance de les lire, sont rédigées dans une phraséologie inaudible et presque inefficace. C’est du jamais vu certes, mais c’est dans l’ordre du possible pour redonner le blason d’un peuple et de son démocratie piétinés au plus bas. Si nous y réussissons le monde entier nous imitera et on aura fait la politique autrement que par le jeu des intérêts personnels. Mais si on attend d’avoir vu cela ailleurs pour le faire, on le fera jamais. Il faut tout simplement oser. 4. Le quatrième défi est la mise en place d’un système simple de suivi-évaluation mais surtout d’émulation pour consacrer le ou les meilleurs ministres de l’année. Pour cela on définit un tableau d’émulation annuel en vingt-deux (22) critères d’appréciation d’un bon département ministériel. C’est au PM et au Président de définir les 22 critères qui selon eux sont déterminants pour évaluer la qualité des services rendus aux citoyens par un département ministériel. Ces 22 critères doivent être définis à la suite d’un brainstorming entre le président, son PM et son cabinet restreint. Les 22 critères seront les mêmes pour chaque département avec un système de pondération décimale de 1 à 10. Au cours de l’année chaque département valide les points relatifs aux critères qu’il remplit au fur et à mesure. A la fin de chaque année le compteur revient à zéro et les ministres qui n’auront pas atteint la moyenne de 5 sur 10 par an se verront remplacés ou interpellés. C’est extrêmement passionnant et motivant et je suis membre d’une association internationale (toastmasters.org) qui sait si bien le faire. 5. Une fois le Gouvernement installé et tout cela en moins d’un mois, la première tâche du nouveau gouvernement devrait être, il me semble, l’organisation d’une conférence nationale Bis pour refonder le Mali en mettant sur la table de discussion les projets de texte de réforme du président Alpha Oumar Konaré qui ont été repris par le président Amadou Toumani Touré à travers la Commission Daba Diawara dont le rapport, bien que perfectible, n’est pas moins un excellent document de travail pour refonder la nouvelle gouvernance au Mali. Aucun pouvoir sérieux qui veut refonder le Mali ne peut ne pas considérer ces textes. Ils doivent servir de base de débat à la refondation tant réclamée par tout notre peuple. L’objectif de cette conférence nationale bis, et non d’une concertation nationale, sera de consacrer la mort de la troisième république et de refonder le Mali nouveau, celui de la quatrième république avec une nouvelle constitution, un nouveau code électoral, une nouvelle charte des partis et surtout un nouveau statut de l’opposition. La nouvelle constitution devrait approfondir la décentralisation et retenir dans l’ordonnancement juridique le plus élevé ce qui est négociable avec les rebelles touareg. Il faut surtout éviter la tentation grande que certains ont de vouloir convoquer des assisses du nord qui singulariserait cette partie de notre pays. Les problèmes du nord sont des problèmes du sud et les problèmes du sud sont des problèmes du nord, c’est pourquoi il faut aller, comme en 1992, à une conférence nationale bis pour offrir un cadre de débat national à la résorption de la crise du nord et cela à Bamako non dans une région du nord ou au Burkina Faso. Toutes les factions touareg protagonistes de la crise devraient être invitées à venir se joindre au reste du Mali pour débattre. Le problème du nord est un problème national et c’est ensemble que nous devrions le discuter. Ces nouveaux textes devront être adoptés au cours d’un referendum d’un jour pour repartir sur de nouvelles bases plus saines. On me dira non que l’on vient déjà d’une élection, je le sais, mais ce me semble être le prix à payer pour aller vite mais surement. 6. Une fois ces outils mises en place, le PM devient un facilitateur du travail de l’équipe gouvernementale et devrait avoir un rôle de catalyseur et de motivateur. C’est tout aussi un métier que de pouvoir mettre en place un bon système de suivi-évaluation du travail gouvernemental. 7. Enfin, je voudrais proposer le 22 Septembre comme date d’investiture des futurs présidents du Mali étant donné que le 8 juin n’est plus accessible. L’avantage est que cela fera de cette date un symbole vivant de notre unité et très respecté par les présidents à venir. Le nom Mali rayonnera ainsi à chaque 22 Septembre comme un gong sur la conscience de toux ceux qui avaient planifié la mort de ce pays. Ousmane BAMBA Expert/consultant en Droit, Criminalité et Sécurité des Nouvelles Technologies ; Tél : 223.75389474/679.16.48; BP:E-1778 ; Email : [email protected] ; Bamako (République du Mali) Le peuple malien vient de vous élire avec une impressionnante majorité inédite. L’expression des suffrages sur le coefficient personnel de votre nom IBK et non sur autre chose, fera désormais date dans l’histoire démocratique du Mali comme le début d’une prise de conscience aigué de notre peuple face à son destin. Espérons que les maliens aient finalement compris le sens et l’utilité du vote républicain. Nous souhaitons que le bulletin de vote soit désormais la seule arme de notre peuple pour sanctionner les errements de la classe politique. Maintenant que les présidentielles sont derrière nous, il me semble venu le temps du débat républicain pour la reconstruction et le recouvrement de la dignité de notre peuple. Et dans ce combat nul ne doit épargner ses idées pour l’éclosion du Mali nouveau. Mon texte n’a d’autre visé que d’ouvrir un débat constructif pour un nouveau Mali plein de tous nos espoirs. Je demeure convaincu que ce qui développe un pays c’est moins l’argent que la bataille des idées. J’ouvre donc ici une réflexion en sept points : 1. La première chose sur laquelle les maliens attendent le nouveau président de la République et qui déterminera s’ils avaient eu raison de le plébisciter ou pas c’est le choix du Premier Ministre que fera IBK. Prendra-t-il un malien de l’intérieur ou de l’extérieur, un habitué du travail gouvernemental ou un homme neuf de tout qui sera à sa première expérience du pouvoir d’état, un politique ou un technocrate ? Ce choix sera le premier signal fort qu’il lancera à ses compatriotes ainsi qu’à la communauté internationale pour révéler la nature du changement à venir. Fera-t-il le choix de la rupture ou de la continuité éclairée ? Plaise à Dieu que les fruits tiennent la promesse des fleurs, puisse-t-il conforter l’immense espoir que le Mali dans son écrasante majorité lui a placé. Au nom du Mali et de la souffrance de notre peuple nous devons tous espérer que pour une fois l’espoir soit au rendez-vous. Le changement est à ce prix. 2. Le second défi à mon avis c’est la fixation de la taille du gouvernement. Je suis personnellement à la recherche d’une formule économique telle que le PIB qui permettrait de façon rationnelle et presque indiscutable, de déterminer la taille optimale du gouvernement d’un pays en fonction de la taille de sa population et de son PIB par habitant c’est-à-dire de sa richesse. En attendant une telle trouvaille je vais m’adosser à la symbolique des nombres à laquelle je crois pour dire que pour le Mali du 22 Septembre, le nombre 22 me parait être la taille optimale d’un bon gouvernement du Mali, surtout du Mali nouveau. Pour des questions de bonne gouvernance il ne faudrait pas à mon avis aller au-delà d’un gouvernement de 22 portefeuilles ministériels. Une fois cette taille arrêtée il faudra la figer dans du marbre et faire en sorte que ni cette taille que ni les appellations des ministères identifiées n’arrivent à changer le temps d’un mandant et même au de là. La stabilité du Mali nouveau commence par là. 3. Le troisième défi me semble être la façon dont le président et son nouveau PM choisiront les membres du futur Gouvernement. Le peuple meurtri et révolté contre les politiques attend de voir comment le nouveau Mali choisira ses ministres. Si le Mali nouveau choisit son gouvernement comme on l’a toujours fait sur la base des calculs politiciens, non pas sur la base des valeurs et de la compétence intrinsèque du cerveau de chacun, alors le peuple commencera à désenchanter sur le nouveau pouvoir. C’est ici que le signal le plus fort devra être donné. « Ils m’ont soutenu au deuxième tour » ne devrait pas être un critère de sélection, mais plutôt « ils sont compétents ». Il faut frapper fort pour réveiller la conscience endormie de notre peuple pour qu’il réapprend à croire en la politique et à l’homme politique. Il faut trouver une façon inédite de choisir des ministres qui crédibilise la politique, et la meilleure façon que j’ai trouvée est de s’inspirer du mode de recrutement des organisations internationales. A la base il y a d’abord une job description et un profil de poste à établir avant. A l’échelle du gouvernement cela reviendrait à dresser une fiche par département ministériel en deux points : un premier point qui situerait le mandat du département et en un deuxième point la déclinaison du programme, sur la base duquel le président a été élu, en une liste d’activités concrètes à mener par ministère. Si on arrive à chiffrer tout cela c’est l’idéal avec un timing indicatif d’exécution. C’est après avoir établi de cette façon une fiche par département ministériel que l’on s’attèlera à un deuxième temps à définir un profil type pour le ministre idéal. Cette fiche et ce profil devront être diffusés partout dans la presse pour que n’importe quel malien qui s’estimerait compétent en fonction de la fiche et du mandat spécifiques, sans considération partisane, puisse postuler et défendre comment il compte s’y prendre. Le rôle du PM serait d’écouter tous les prétendants sérieux et de ne retenir que deux candidatures par chaque poste ministériel. Les deux qualifiés doivent se soumettre à un débat télévisé conduit sur la base de la fiche des activités retenues par département ministériel. Les maliens pourront suivre pour se faire une idée de l’expression des compétences. C’est un effet cathartique qui pourrait redonner confiance aux maliens. Un Ministrable qui est retenu à la suite d’un tel exercice sur la base d’une fiche de tâches à réaliser sera plus efficace et plus facile à évaluer. L’idée ici est d’innover et surtout par quelque chose d’inédit et de hautement pédagogique dire à haute voix que l’espoir est permis et que le Mali nouveau ne reconnait que les compétences, peu importe d’où elles viennent pourvu qu’elle soient maliennes et engagées. Le format classique des lettres de cadrage que le président adresse au PM ne me semble pas efficace. Les lettres de cadrage, pour ceux qui ont eu la chance de les lire, sont rédigées dans une phraséologie inaudible et presque inefficace. C’est du jamais vu certes, mais c’est dans l’ordre du possible pour redonner le blason d’un peuple et de son démocratie piétinés au plus bas. Si nous y réussissons le monde entier nous imitera et on aura fait la politique autrement que par le jeu des intérêts personnels. Mais si on attend d’avoir vu cela ailleurs pour le faire, on le fera jamais. Il faut tout simplement oser. 4. Le quatrième défi est la mise en place d’un système simple de suivi-évaluation mais surtout d’émulation pour consacrer le ou les meilleurs ministres de l’année. Pour cela on définit un tableau d’émulation annuel en vingt-deux (22) critères d’appréciation d’un bon département ministériel. C’est au PM et au Président de définir les 22 critères qui selon eux sont déterminants pour évaluer la qualité des services rendus aux citoyens par un département ministériel. Ces 22 critères doivent être définis à la suite d’un brainstorming entre le président, son PM et son cabinet restreint. Les 22 critères seront les mêmes pour chaque département avec un système de pondération décimale de 1 à 10. Au cours de l’année chaque département valide les points relatifs aux critères qu’il remplit au fur et à mesure. A la fin de chaque année le compteur revient à zéro et les ministres qui n’auront pas atteint la moyenne de 5 sur 10 par an se verront remplacés ou interpellés. C’est extrêmement passionnant et motivant et je suis membre d’une association internationale (toastmasters.org) qui sait si bien le faire. 5. Une fois le Gouvernement installé et tout cela en moins d’un mois, la première tâche du nouveau gouvernement devrait être, il me semble, l’organisation d’une conférence nationale Bis pour refonder le Mali en mettant sur la table de discussion les projets de texte de réforme du président Alpha Oumar Konaré qui ont été repris par le président Amadou Toumani Touré à travers la Commission Daba Diawara dont le rapport, bien que perfectible, n’est pas moins un excellent document de travail pour refonder la nouvelle gouvernance au Mali. Aucun pouvoir sérieux qui veut refonder le Mali ne peut ne pas considérer ces textes. Ils doivent servir de base de débat à la refondation tant réclamée par tout notre peuple. L’objectif de cette conférence nationale bis, et non d’une concertation nationale, sera de consacrer la mort de la troisième république et de refonder le Mali nouveau, celui de la quatrième république avec une nouvelle constitution, un nouveau code électoral, une nouvelle charte des partis et surtout un nouveau statut de l’opposition. La nouvelle constitution devrait approfondir la décentralisation et retenir dans l’ordonnancement juridique le plus élevé ce qui est négociable avec les rebelles touareg. Il faut surtout éviter la tentation grande que certains ont de vouloir convoquer des assisses du nord qui singulariserait cette partie de notre pays. Les problèmes du nord sont des problèmes du sud et les problèmes du sud sont des problèmes du nord, c’est pourquoi il faut aller, comme en 1992, à une conférence nationale bis pour offrir un cadre de débat national à la résorption de la crise du nord et cela à Bamako non dans une région du nord ou au Burkina Faso. Toutes les factions touareg protagonistes de la crise devraient être invitées à venir se joindre au reste du Mali pour débattre. Le problème du nord est un problème national et c’est ensemble que nous devrions le discuter. Ces nouveaux textes devront être adoptés au cours d’un referendum d’un jour pour repartir sur de nouvelles bases plus saines. On me dira non que l’on vient déjà d’une élection, je le sais, mais ce me semble être le prix à payer pour aller vite mais surement. 6. Une fois ces outils mises en place, le PM devient un facilitateur du travail de l’équipe gouvernementale et devrait avoir un rôle de catalyseur et de motivateur. C’est tout aussi un métier que de pouvoir mettre en place un bon système de suivi-évaluation du travail gouvernemental. 7. Enfin, je voudrais proposer le 22 Septembre comme date d’investiture des futurs présidents du Mali étant donné que le 8 juin n’est plus accessible. L’avantage est que cela fera de cette date un symbole vivant de notre unité et très respecté par les présidents à venir. Le nom Mali rayonnera ainsi à chaque 22 Septembre comme un gong sur la conscience de toux ceux qui avaient planifié la mort de ce pays. Ousmane BAMBA Expert/consultant en Droit, Criminalité et Sécurité des Nouvelles Technologies ; Tél : 223.75389474/679.16.48; BP:E-1778 ; Email : [email protected] ; Bamako (République du Mali)
Posted on: Thu, 15 Aug 2013 10:51:53 +0000

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