Le placebo de la République s’appelle laïcité. Jusqu’aux - TopicsExpress



          

Le placebo de la République s’appelle laïcité. Jusqu’aux dernières élections où le candidat socialiste propose de l’inscrire dans la constitution, elle est l’institution considérée comme la plus moderne produite par la sociopolitique. Placebo néanmoins car elle ne soigne ni ne guérit la mémoire ; elle invite les cerveaux et refoule ce qu’ils contiennent. L’actuel Président, François Hollande qui parlait de faire entrer la laïcité dans les institutions aura-t-il l’occasion d’en reparler durant son mandat. On verra ! En tout cas nous voilà reparti pour les tours de passe-passe et les grands maitres « autorisés » aux robes d’apparats… Grille de lecture contradictoire qui éclaire le problème majeur de l’individu actuel dans sa relation avec les institutions républicaines. D’un côté la laïcité de l’autre l’association avec les Eglises. Question : Aujourd’hui peut-on vraiment encore imaginer un individu proche de celui du 17ème siècle ; le front lisse, la démarche posé qui n’aurait de gloire que dans l’ambition du devoir accompli ; à coup sur, se serait le rêve réalisé des démocraties, mais doit-on « l’embrouiller » pour qu’il y parvienne, avec encore et toujours plus de peurs et de superstitions ; au risque d’en faire un nouveau jobard pratiquant le dimanche ? Allons-nous vivre, longtemps encore l’enfer éternel du social, flanqué de ses Cerbères et de ses mirages religieux ; les uns, montant une garde inutile devant les portes de contrées jadis explorées sans relâche et désormais livrées à la friche et aux ténèbres ; les autres brillant en feux de Géhenne dans les niches des passions ? L’autre question concerte le lien laïc. Quel sera-t-il ? Apparaitrait borné, voir aveugle, celui qui ne verrait pas que l’individu actuel, voire l’individualité, est sous l’insoutenable pression d’un univers clos, fini, coupé de l’histoire – confronté de surcroit à une sorte de « complot international » permanent depuis deux cent ans pour le ramener, le plier à l’idéologie, à la religion ; en vérité pour le « redresser », le mettre toujours plus dans le « droit » chemin républicain. Le citoyen au fond n’est qu’un pragmatisme de la real politique ; un pro forma idéal pour l’endoctrinement idéologique. Personne ne veut lui faire dévier son chemin d’homme libre cherchant sa voie – mais en même temps on aimerait le « canaliser » davantage. Il convient donc de l’encadrer et toujours plus de l’empêcher de nuire.
Posted on: Sun, 06 Oct 2013 02:18:58 +0000

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