Le premier, et il est de taille, c’est que désormais aucun - TopicsExpress



          

Le premier, et il est de taille, c’est que désormais aucun mouvement anti ou pro-Yayi ne saurait être autorisé à marcher au Bénin s’il n’est légalement et dûment reconnuJusqu’ici, les marches pro-Yayi n’ont pas eu besoin de ces tracasseries administratives et sécuritaires. Mais à partir du moment où la jurisprudence a été instaurée, le bon sens voudrait qu’elle s’applique à tous. Connaissant le régime en place, il n’y a rien de moins sûr… Le deuxième, l’on peut comprendre que le gouvernement s’arroge le droit d’évoquer n’importe quel alibi pour interdire les manifestations de l’opposition. Jusqu’ici, s’il est possible de montrer que la CPFG est « inconnue et illicite », comme le dit le pouvoir, rien ne prouve les menaces armées évoquées. Pour la simple crédibilité du régime, il eût été nécessaire que le ministre de l’intérieur nous exhibe les preuves (ou même des débuts de preuves) de ces affirmations. Ne l’ayant pas eu jusqu’ici, tout citoyen est fondé à en douter. Et le problème est précisément à ce niveau : le pouvoir Yayi peut facilement être accusé d’être un prédateur des « libertés démocratiques chèrement acquises » pour employer un vocable cher aux mouvements revendicatifs. Il est même fort à parier que ce soit le but recherché par les organisateurs de la marche de samedi : pousser le pouvoir à montrer à la communauté internationale sa face hideuse.
Posted on: Tue, 27 Aug 2013 10:12:17 +0000

Trending Topics



ss="stbody" style="min-height:30px;">
Norwegian Centres of Expertise NCE Maritime Clean Tech West;
A Doctor of Philosophy, Goodluck Ebele Jonathan now President of

Recently Viewed Topics




© 2015