Le vent dans le dos... C’est AIN Destin… fourbit, particule encor inconnue des mordorés gelés… L’emprise des sèves inoculées… Peuple d’arbres debout d’habits habités d’entités émancipées ! & la fraternité se meurt… Semeur d’antigène, d’émoustillantes vies miniatures somnolentes. Semeuse d’Antigone sans devoir, tout s’émousse devant ses guerriers du silence corrompu d’automne-hiver, aiguilles foulées, traces en emprunt de sentier, grives & gélinottes dissimulées au buisson de buis… Tétra Lyre s’élide d’un vol rauque entre les rois mélèzes. Ain Connu d’anonymat mat, heureux un court instant, fuyant dans son fantasme… Moi, un émoi se tient la main, celle qui réchauffe son attribut d’apesanteur, celui du genre gens en pôle de saison ! Moi… j’y crois ! Forêt patriarcale, mon quartier d’errances insondables, là-bas, rien ne se joue contre mes joues, sinon moite promesse des caresses venteuses… contrat bien remplit, je m’endormis humain à terre, laissant ma vie à tes lâchers de leste ! Dit-moi ancêtre depuis ta montagne chevelue, vinaigre de plaie moderne, tanin je reste sur ma faim de fin à pleins poumons… aspire-moi, penche-moi vers ma dernière heure avant mon prochain éveil ! Moi… j’y crois ! Copyright © 2013, Gil GOY, tous droits réservés
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 00:17:58 +0000
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