Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté pour le - TopicsExpress



          

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC), réunis samedi dernier à Maputo, au Mozambique, en session extraordinaire de cette organisation régionale, ont recommandé au gouvernement du Zimbabwe de demander à la Cour constitutionnelle un délai supplémentaire pour l’organisation des élections présidentielle et législative, estimant que le Zimbabwe n’était pas clairement prêt pour l’organisation de ces scrutins. La démarche majeure des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC, réunis à Maputo le week-end dernier, est d’aider, à tout prix, les leaders zimbabwéens à trouver un compromis en vue d’éviter de retomber dans la crise malheureuse de triste mémoire de 2008. Car le Zimbabwe se trouve aujourd’hui à l’échéance critique du processus électoral. Il y a quelques semaines, la Cour constitutionnelle du Zimbabwe a instruit l’Exécutif national pour, qu’au plus tard le 31 juillet 2013, les élections présidentielle et législative devaient être organisées. Ce qui a soulevé une vive protestation au niveau des partis politiques de l’opposition, toutes tendances confondues, qui considèrent qu’il existe un préalable à cela, à savoir des réformes prévues dans l’accord politique global ainsi que dans la nouvelle constitution qui vient d’être promulguée, le 23 mai 2013, Par le Président Mugabe et qui a été élaboré de façon consensuelle par toutes les entités politiques du Zimbabwe. Les partis politiques d’opposition considèrent que les réformes telles que la loi électorale, l’acte sur la sécurité et la mobilité des populations et l’acte sur l’accès aux médias par toutes les entités politiques devaient être revisés. Pour sa part, le Président Mugabe et son parti, le ZANU-PF, ont approuvé la décision de la Cour constitutionnelle, considérant qu’étant légaliste, tout le monde doit obtempérer à cette décision. Outre la situation politique au Zimbabwe, le sommet de Maputo a également débattu de questions relatives aux prochaines échéances présidentielles très agitées à Madagascar, avec la candidatures contestées D’Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka. S’agissant de la RDC, bien que le dossier n’ayant pas été, comme tel, à l’ordre du jour des assises de Maputo, le Président Joseph kabila a été appelé à partager avec ses pairs de la SADC quelques élements sur le dernier développement de la situation sécuritaire dans l’est du pays, vu que cette dernière demeure prioritaire sur l’agenda de la SADC. De même que respectueux des usages diplomatiques, le Président Joseph kabila ne pouvait que saisir cette occasion pour réchauffer les contacts et les liens avec ses alliés les plus stratégiques de la SADC, étant donné que cette organisation régionale constitue pour la RDC en Afrique, la première alliance stratégique, politique, diplomatique et militaire.
Posted on: Thu, 20 Jun 2013 06:40:17 +0000

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