Les audiences de ce mardi 15 Avril 2013 à la cour d’appel de - TopicsExpress



          

Les audiences de ce mardi 15 Avril 2013 à la cour d’appel de Conakry ont démarré avec l’interrogatoire du commissaire Aboubacar Fabou Camara par Maitre Salifou Béavogui de la défense. « J’ai plein d’informations mais si elles se rapportent pas à cette affaire, je n’ai nullement l’intention de le dire ici. » Maitre Salifou Béavogui a fait remarquer que le témoin Fabou a tenu des déclarations contradictoires. Il a par ailleurs sollicité la comparution de Dame Fatou Badiar pour la confronter au témoin. « Le général Kèléfa venait chez moi avec tout son cortège. Il m’a respecté. Le jour de mon départ pour Koundara, il m’a envoyé 5 millions de fg, des boites de tomates et des sacs de riz. Il avait l’intention de me marier mais je n’ai pas accepté puisque c’est un subordonné à mon mari. » Sur les déclarations du commissaire Fabou, l’accusée précise : « Si le commissaire Fabou me dit qu’il ma filé ; pourquoi il n’a pas filé le général Kèléfa qui venait régulièrement chez moi. Et cette Aicha a trompé M. Fabou. Elle était dans toutes les sauces. Depuis le temps du CNDD, elle faisait partir du service de renseignements. Le jour qu’on m’a arrêté, Aicha a informé mon fils qui étudie en Tunisie que je suis morte ». « Aicha était la copine du commissaire Fabou. C’est elle qui me l’a présenté pour la première fois », c’est la réponse que le Margit-chef, Youssouf Diallo, a donné à une question posée par Maitre Béavogui. Le procureur a demandé aux techniciens de la RTG de faire revenir la cassette où Madame Fatou Badiar a tenu les premières déclarations concernant le début de ses relations avec le Feu général Kèléfa, ceci pour apporter un démenti des propos qu’elle vient de tenir. Il faut qu’on arrête cette chaine de mensonges, s’insurge William Fernandez. Le Président de la cour a fait observer au procureur que le droit naturel accordé à un accusé est de mentir. Vous verrez que dans ce dossier que les coupables sont dans la nature. Le procureur doit revoir ses prises de note, rappelle Maitre Béavogui. Observation de la partie civile L’avocat Maitre Mory Doumbouya interpellé le Président de la cour les réactions du public sur les interventions des différentes parties à ce procès et les déclarations de Dame Fatou Badiar qu’il qualifie de « délations ». Son confrère Maitre Maurice Kamano, lui a indiqué qu’il pourrait faire venir désormais un huissier de justice pour constater les infractions pouvant être commises par l’assistance. Le Président Fodé Bangoura tranche Sur cette question, le président de la cour, Fodé Bangoura, a affirmé que toute personne prise entrain de troubler l’audience, sera jugée sur place. Poursuite de l’interrogatoire du témoin A la question de Maitre Béavogui, si son service n’a pas pu identifier le général Kèléfa au moment de la filature ?, le témoin déclare que son dispositif n’a pas vu le Feu général au domicile Fatou Badiar. A-t-il pu prendre une seule photo de Bah Oury au domicile de Fatou Badiar à Almamiyah ?, « non », répond le témoin. Et l’avocat conclu que le commissaire a agi sans autorisation, donc les actes qu’il a posés sont nuls et sans effets. C’est faux et archi faux que Madame Fatou Badiar était connue du milieu de renseignements. « Où est le Lieutenant Coulibaly »?, j’ai répondu à cette question, déclare le témoin Fabou. Mais le président de la cour a renvoyé maitre Béavogui au Tribunal de Dixinn, là où une information judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances dans lesquelles, le Lieutenant Coulibaly a trouvé la mort. Le témoin a indiqué qu’il n’était plus disposé à répondre aux questions de Maitre Salifou Béavogui puisque selon lui, cet avocat aurait dit qu’il n’a plus confiance à ces déclarations. Sur les circonstances du Feu Lieutenant Ahmadou Diallo, le témoin déclare : « je n’ai pas de réponse à cette question ». Maitre Salifou Béavogui, qui dit relever beaucoup de contradictions dans les déclarations du témoin, a demandé à la cour, de procéder à l’application les dispositions de l’article 362 du code pénale et celles de l’article 649 du code de procédure pénale en ce concerne le « faux témoignage du Commissaire Fabou ».
Posted on: Sun, 23 Jun 2013 00:39:14 +0000

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