Les compléments Alimentaires : Ils sont (malheureusement) devenus - TopicsExpress



          

Les compléments Alimentaires : Ils sont (malheureusement) devenus les compagnons quasi obligés de nombreux coureurs à pied. Les compléments alimentaires relèvent-ils de la poudre de perlimpinpin ou de la démarche dopante ? Sans doute un peu des deux. Voyage au pays du grand inutile et du quasi dangereux… > Définition Un complément alimentaire est une denrée alimentaire dont le but est de fournir un complément de nutriments ou de substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique (vitamines, minéraux, acides gras ou acides aminés) manquants ou en quantité insuffisante dans le régime alimentaire normal d’un individu. A la différence des additifs alimentaires, qui sont mélangés à certains aliments, le complément est une source concentrée qui est vendue de façon isolée. > La mise en garde de la FFA A propos des compléments alimentaires, la Fédération Française d’Athlétisme (FFA) s’en tient à une ligne claire. Et plutôt sévère. Le docteur Philippe Deymié, chef du service médical de la FFA, affirme ainsi : « Il n’a jamais été prouvé scientifiquement que les suppléments diététiques soient un facteur de progrès de la performance. A forte dose, on peut même considérer qu’ils constituent une conduite dopante ». Vitamines, minéraux, antioxydants, acides gras ou acides aminés : la consommation de compléments alimentaires ne devrait pas poser de problème de principe. Pour preuve, ils sont en vente libre ! Naïf cependant de se leurrer : de nombreux spécialistes des disciplines d’endurance (marathoniens, trailers, triathlètes, cyclistes) les consomment en espérant qu’ils amélioreront leurs performances… » > Dopage et démarche dopante… Qu’il soit efficace ou pas – intentionnel ou à l’insu du sportif –, le dopage est avéré lorsqu’il y a ingestion de produits interdits. Malheureusement, il touche de plus en plus massivement le monde amateur. Et toutes les catégories d’âge sont touchées. Du très jeune au vétéran 2 et 3. Certains coureurs amateurs, sans doute plus nombreux qu’on ne croit généralement, flirtent avec la tentation du dopage. Sans forcément savoir que leur attitude (ou stratégie d’entraînement à l’approche d’une compétition) a un nom : la démarche dopante. Celle-ci consiste à chercher des produits, plus ou moins miracles, pour mieux réussir. Gilbert Pérès, médecin à la Pitié-Salpêtrière, résume et énumère : « Parmi ces produits, il faut mentionner prioritairement ceux qui cherchent à augmenter la formation des globules rouges (hors EPO), la sécrétion de testostérone ou d’insuline et les substituts d’anabolisants. » Quid d’une surconsommation de caféine ? « Elle peut être rangée dans cette catégorie, répond le docteur Pérès. Les acides aminés ramifiés sont à la limite. Les protéines en poudre constituent un complément alimentaire acceptable mais pas franchement utile. Vitamines et minéraux sont justifiables tant que leur consommation reste dans les limites des apports quotidiens recommandés. » > Privilégier une démarche responsable Il n’est certes pas impératif de se priver – même si certains s’en tiennent à cette attitude hautement respectable au niveau de l’éthique – d’un apport en compléments alimentaires. Cet apport se doit cependant d’être limité dans le temps et prendre des proportions (dosage quotidien à surveiller) raisonnées. Parmi les compléments qui peuvent être considérés : • Complexes de vitamines, minéraux et oligo-éléments en cas d’états de fatigue prononcés ou lors des changements de saisons. • Fer, particulièrement si une carence a été diagnostiquée après un examen biologique. • Magnésium, spiruline, zinc, lors de périodes d’entraînement intensif – mais jamais sur des durées excédant deux à trois semaines
Posted on: Sat, 05 Oct 2013 20:29:21 +0000

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