Les investisseurs étrangers intéressés par le Gabon ne se font - TopicsExpress



          

Les investisseurs étrangers intéressés par le Gabon ne se font plus du mauvais sang. Monter un business au Gabon est devenu un jeu d’enfant, grâce au Centre de développement des entreprises (Cde). Il s’agit d’un guichet unique concentrant toutes les procédures administratives et fiscales. « Nous créons les entreprises individuelles en deux jours et les sociétaires en 10 jours. Avant, pour les entreprises individuelles, il fallait attendre 68 jours et plus ou moins 70 jours pour les entreprises sociétaires. Avec l’intégration de toutes les administrations partenaires au guichet unique, je crois que les entreprises sociétaires seront créées en 48h ». Alfred Nguia Banda, directeur général du Centre de développement des entreprises (Cde), s’exprime ainsi le 3 mai 2013, à l’occasion du deuxième conseil d’administration du Cde. Né des cendres de l’Agence de promotion des investissements privés, le Cde compte parmi les mesures prises personnellement par le Président Ali Bongo Ondimba dans la perspective du renforcement de l’attractivité du Gabon par l’amélioration de l’environnement des affaires et de la bonne gouvernance. Dans la foulée de l’amélioration du climat des affaires, il y a en outre la restructuration de la Chambre de commerce et d’industrie. Celle-ci devient une institution efficace au service du secteur privé. Et pour aller jusqu’au bout de la logique du Président gabonais, une équipe dirigeante issue du secteur privé est aux commandes de la Chambre de commerce, d’agriculture, d’industrie et des mines depuis 2011. Jean – Baptiste Bikalou, Directeur Général de Petro Gabon, en est son président. La mission de l’auguste Chambre est de faire office de bureau d’information, apte à donner aux investisseurs étrangers des renseignements consistants sur l’économie gabonaise et à les mettre en relation avec les opérateurs économiques gabonais. La troisième mesure forte prise dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires au Gabon porte sur la réforme en cours des services publics, notamment les douanes, le fisc et le trésor public. Objectif : assurer aux opérateurs économiques une plus grande efficacité et une meilleure gouvernance. « Pour la seule année 2011, l’Etat gabonais a renoncé, sous forme d’exonérations, à 46,4% des recettes douanières et à plus de 200 milliards de Fcfa de recettes fiscales », reconnaît Luc Oyoubi, ministre de l’économie. Pour lui : «Il n’est plus possible de continuer ainsi, car l’atrophie des ressources risque d’être importante et constituer un handicap pour le financement de la politique d’émergence économique ». D’où la validation, sous l’égide de la Banque mondiale, le 7 mai 2013, d’une « revue du système fiscal gabonais ». A en croire les autorités compétentes, l’idée est « d’accroître la compétitivité des entreprises, moderniser les procédures de paiements des impôts et taxes, asseoir une fiscalité neutre et transparente ». La réforme budgétaire est aussi d’actualité, avec la préparation du budget – programme, qui entre en vigueur dès 2015. Explication d’un haut cadre au ministère de la communication : « Il y a une grande réflexion structurelle au niveau de l’Etat, où les choses sont en train de se mettre progressivement en place. Il y a comme une reprise en mains du personnel de l’Etat, avec une obligation de résultats et de rendre compte ». Et de poursuivre : « Aujourd’hui, pour être payé par l’administration publique, les fournisseurs doivent faire constater le travail réalisé. A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le personnel du budget est venu constater la livraison des 300 tees- shirts destinés à la célébration…» Ces mesures viennent en addition à d’autres prises pour la clarification du processus d’attribution des marchés publics. Il en est ainsi de la décision du gouvernement gabonais d’instaurer un guichet unique pour la signature des marchés publics prioritaires. L’accélération du rythme de publication des appels d’offre n’est pas en reste. Diversification et gain La vision du Gabon Emergent engage le pays dans la diversification de son économie et partant de ses partenaires. Il est question de sortir le Gabon de sa très forte dépendance en recettes pétrolières. « Le commerce extérieur représente 85% du Pib du pays et se caractérise par une balance commerciale structurellement excédentaire avec des exportations essentiellement composées de pétrole (80%) et une nette progression en 2010 de celle de manganèse (+113,1%), de bois débité (+55%) et des produits agroalimentaires et de la pêche (+60%) ». Pour le Président Ali Bongo Ondimba, « le résultat attendu sera de doter notre pays d’infrastructures structurées et plus compétitives, assurant une croissance durable de notre économie ». Le 12 septembre 2012, devant les chambres du parlement réunies en congrès, le Président gabonais dresse un premier bilan de toutes les mesures mises en place sous sa férule. « Les premiers fruits sont à présent visibles. Nous enregistrons en effet depuis 2010, une croissance économique qui oscille entre 5,6% et 6,7% dans un environnement international secoué par la pire crise économique survenue depuis ces décennies. Il faut noter que pour la première fois depuis des décennies, la part hors pétrole de notre Pib contribue pour plus de 12% à notre taux de croissance actuelle ». Selon les prévisions de la Banque mondiale, le Pib hors pétrole du Gabon devrait croître en moyenne de 4,5% en 2012- 2015, reflétant une augmentation de la production de manganèse, une reprise des activités de transformation du bois, un bond des travaux publics et une forte expansion des services et du commerce intérieur. En l’absence de découvertes majeures, la production de pétrole devrait légèrement baisser (de 1,4% en moyenne). De façon globale, il est prévu que le Pib augmente d’au moins 3,3%. Pour un bilan à mi - parcours, les « Emergents » ont de quoi se réjouir dans une plaquette de prestige valorisant la vision Gabon Emergent: « depuis 2010, le Gabon bénéficie de la confiance des investisseurs dont la perception du Risque Gabon s’est significativement améliorée. Plusieurs contrats, portant sur des projets structurants, d’un montant de plus de 4 milliards de dollars, ont été signés depuis 2010 dans les secteurs du bois, de l’agriculture et des infrastructures. Des agences de notations reconnaissent la volonté de réforme du pays et la stratégie économique mise en place. En avril 2012, l’agence Fitch a ainsi revu la perspective du Gabon à « positive » passant ainsi à la notation BB ». Néanmoins, le grand défi reste de satisfaire le tiers de la population gabonaise en proie à la pauvreté. Pour que le rêve formulé par le Président Ali Bongo Ondimba devant le parlement le 12 septembre 2012 se réalise : «Mon rêve et mon ambition sont de construire un nouveau Gabon, un Gabon fort, un Gabon uni et rassemblé, un Gabon d’une prospérité toujours plus accrue, un Gabon où il fait bon vivre, un Gabon immortel et digne d’envie, un Gabon Emergent » journalducameroun/article.php?aid=15154
Posted on: Fri, 16 Aug 2013 12:53:50 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015