Les propos criminogènes à caractère xénophobe du général de - TopicsExpress



          

Les propos criminogènes à caractère xénophobe du général de la Police de Brazzaville, François Ndenguet contre les Congolais (Kinois) lors de sa tournée dans un des quartiers populeux de Brazzaville suscitent non seulement le désarroi auprès des Congolais de Kinshasa, mais aussi soulèvent la problématique du sens de responsabilité des dirigeants africains vis-à-vis des règles et lois internationales. S’adressant visiblement à une foule de badauds, le patron de la police congolaise a promis « de massacrer les Zaïrois-Congolais de Kinshasa ». Des propos « scandaleux » qui ont rapidement fait le tour d’Internet, notamment des forums et des réseaux sociaux. « Le général Ndenguet par ses propos incite à la haine de nos frères de la RDC », condamne un internaute qui, comme d’autres voient clairement des germes de planification d’un génocide des Congolais de Kinshasa à Brazzaville. « De tels propos sont inacceptables à l’aube du troisième millénaire. Et nous exigeons de ce général zélé qui trouve son assurance et son soutien auprès de certaines personnes qui ignorent les lois internationales à propos de cette attitude caractérisée et condamnable par les institutions judiciaires et organismes internationaux des droits de l’homme », s’insurgent la communauté congolaise et les amis du Congo épris de justice. Ils ont même initié une pétition contre les propos de ce haut gradé de la Police nationale Congolaise (Brazzaville). Cependant, le silence des autorités du Congo-Brazzaville sur ce dérapage verbal ou encore l’attente de la réaction officielle de la République démocratique du Congo ramène la question de la dignité des Congolais (RDC) vivant à l’étranger. Ce qui rappelle, l’épisode du calvaire des étudiants de la RDC en Inde et la réaction populaire immédiate des Kinois à Kinshasa. Pour ne pas brouiller le climat au beau fixe entre les deux capitales les plus rapprochées du monde qui ont d’ailleurs la même histoire et pratiquement les mêmes us et coutumes, Brazzaville devra donner un signal fort pour diligenter une enquête sur ce qui est considéré comme « propos xénophobes » pouvant entraîner plusieurs conséquences. Il ressort sur toute la ligne que les propos de ce général, vont à l’encontre des aspirations du président Denis Sassou Nguesso. Ce dernier, faut-il le rappeler, lors de la dernière assemblée extraordinaire de la CEMAC à Libreville, avait institué un dossier sur la libre circulation des personnes et des biens dans la zone de la CEMAC. Un dossier soutenu par ses autres pairs qui ont plaidé pour son effectivité d’ici le 1er janvier prochain.
Posted on: Tue, 30 Jul 2013 10:27:20 +0000

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