Lisa TomsonASBL PHOENIX AU CLAIR DE LUNE Le pire pour lui est le vent, car comme beaucoup il a adopté une stratégie statique cest-à-dire resté à un endroit pour tenter de le conserver et tenter de gagner un peu d’argent. Ne pas marcher comme lui c’est moins fatiguant mais c’est s’exposer d’avantage. Mais peu être aussi la facilité d’être suivis par des associations. Mais le problème cest aussi finir par shabituer à la rue, plus tu passes de temps dehors plus la volonté et la possibilité den sortir séloigne. Nous avions adopté plutôt a une stratégie de déplacement continuel, pour ne pas se salir, pour le pas se faire repérer, car un couple et surtout une femme à la rue cela pose beaucoup plus de problèmes en matière de sécurité, donc pour nous qui voulions passer pour des « touristes avec quasiment aucun bagage » le pire est la pluie pour moi. Car mouillé adieu les galléries commerciales, avec le vent ou le froid c’est geler même en été. Ceci pour vous dire que dans la rue chaque SDF est différent et utilise ce qu’il pense le mieux pour lui suivant la situation. Certains misent sur les centre villes pour pseudo plus de protection, d’autres se cachent pour moins de police et d’harcèlement. Certains tentent des squattes mais vivre en perpétuel alerte pour qu’a chaque bruit on sursaute, jusquà s’inventer des présences car le silence est dure a soutenir, cela est vraiment fatiguant. On a testé quelques semaines dans des bureaux la nuit, mais c’est vraiment trop dure, là je comprenais la chère Anne Franck la peur de se faire démasquer par un simple bruit, par une simple odeur de parfum, de nourriture. Et fatalement tenter de faire le moins de bruit possible c’est faire plus de bruit dans un silence total. Cest vraiment un monde dure et sans pitié et pourtant il est pour moi plus douloureux de lexpliquer, daider, de le faire comprendre que de lavoir vécu
Posted on: Tue, 19 Nov 2013 22:15:10 +0000
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