"Lorsque la science n’est plus que sélective en fonction des opinions politiques ce n’est plus de la science. Melle Touraine serait bien inspirée de relire les ouvrages de son père pour qui j’ai une profonde admiration. Ces analyses socio-philosophiques et le courage des ses expériences ne semble hélas pas transmissibles. S’il y a bien une personne que l’on ne peut pas qualifier de partisane concernant Paul Giaccobi c’est bien moi. Mais être juste c’est examiner l’intérêt général avant ses propres considérations, et force est de constater qu’il a eu raison de commander et présenter ce rapport d’imminents scientifiques italiens, puisque qu’il y a véto en France. Bien que n’ayant pas été adoubée par F. Mitterrand et DSK ; bien que n’étant pas membre du « siècle » (pas assez fréquentable pour mon éthique), bien que n’ayant fait ni Sciences Po ni Harvard Mais ! Etant citoyenne soignante et ayant servi nombre de mes congénères (ce qu’il est convenu d’appeler le public) ; ayant exercé sur le continent comme en Corse ; étant femme de terrain, engagée et observatrice de nombreuses conséquences sur les patients, liées aux déficiences de la santé publique en France. Cette décision de chef suprême arbitraire par Melle Touraine, qui ne saurait être qualifiée de ministre de la santé au service des citoyens : est injuste. Confondre pouvoir et savoir est particulièrement dangereux en santé publique comme en santé sociale. Comme quoi, on peut être nées la même année, avoir vécu l’histoire de son pays mais visiblement pas les mêmes épreuves sociales, et ne pas partager des valeurs similaires. Elle, la légèreté élitiste des enfants « biens nés » et moi l’humanisme grave de ces « gens de peu », condamnés à mourir dans le silence complice des couards de « l’abus de pouvoir ». Vraiment je préfère être à ma place tout de même! Ça doit être terrible d’observer dans son miroir cet autre démoniaque qui ronge votre esprit comme un cancer, comme ces cancers propagés sur des milliers d’innocents par insouciance d’État. Etrange ambition que celle de nos ministres de la maladie ? Evidemment je devrai craindre ces élites qui gouvernent la qualité de nos vies et me taire, mais non. J’ai grandi et été dans ces écoles où chaque matin je passais un fronton où était inscrit : Liberté – Égalité – Fraternité, alors je me conduis en citoyenne digne de ces 3 mots et non maux !" Marie de Peretti
Posted on: Wed, 24 Jul 2013 11:18:42 +0000
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