L’armée au pouvoir, une première au Dahomey Le Samedi 27 - TopicsExpress



          

L’armée au pouvoir, une première au Dahomey Le Samedi 27 Novembre 1965, Sourou Migan APITHY démissionna de ses fonctions de président de la République. Aussitôt la nouvelle répandue, le chef d’état major général, le colonel Christophe SOGLO avait pressé les pas pour aller se proclamer président de la République quand je lui soufflai à l’oreille qu’en cas de démission du président de la République, la constitution a prévu que le président de l’Assemblée Nationale assume son intérim. C’est ainsi que Taïrou CONGAKOU, instituteur de formation accéda deux jours plus tard au poste de président de la République. Mais, à l’issue de 25 jours (du 29 novembre au 22 décembre 1965), Il démissionna lui aussi car les ténors du camp Ghézo qui nourrissaient de sérieuses ambitions pour le fauteuil de président de la république étaient trop puissants en ce temps. Il fallait d’abord avoir les faveurs de l’armée dahoméenne avant de devenir président de la République. C’était l’armée qui consolidait le pouvoir des civils, commanditaires de coups d’état militaires. Taïrou CONGAKOU n’ayant pas pu résister à l’envie vorace de pouvoirs des vétérans de l’armée française, démissionna à son tour le 22 Décembre 1965. Il n’y avait plus alors d’éventuels obstacles à franchir du moment où le président de la République et le président de l’Assemblée nationale ont tous démissionné ; Dans le cas d’espèce, on parle de vacance totale du pouvoir. Le terrain étant balisé, l’occasion était devenue propice pour que le colonel Christophe SOGLO, chef d’état major des armées dahoméennes aille se proclamer président de la République. Au lendemain de sa prise de pouvoir, le colonel Christophe SOGLO était devenu général de brigade. Il n’avait accepté dans son gouvernement qu’un seul militaire : le colonel AHO, un vétéran de l’armée française comme lui qu’il nomma ministre de l’intérieur. Tous les autres membres de l’équipe gouvernementale étaient des civils. Il s’agit entre autre de Emile Derlin ZINSOU, ministre des Affaires Etrangères qu’il avait fait venir d’Abidjan (Côte d’Ivoire) ; Au ministère des finances, Nicéphore SOGLO, le jeune neveu du président. Le docteur Daouda BADAROU avait pris la charge du ministère de la santé et des affaires sociales. A moi, il avait confié au sein de l’armée le très sensible comité militaire de vigilance (je reviendrai plus tard sur le rôle de ce comité). Malgré toutes ces précautions, il n’a passé que le temps d’un petit matin au pouvoir. Le concept « le gouvernement aux champs » et de la célèbre phrase « nous ne sommes pas venus les mains vides » du général SOGLO avaient préparé le lit aux rumeurs de coup d’état militaire qui serait paraît-il, dirigé par Maurice KOUANDETE en Décembre 1967 ......A suivre
Posted on: Wed, 13 Nov 2013 20:19:43 +0000

Trending Topics



ttext" style="margin-left:0px; min-height:30px;"> Leviathan(2014) রাষ্ট্রীয় বা
WHAT THE RH PROPONENTS WONT TELL OUR WOMEN... DESPITE W.H.O.
How cool is this? DT2- Downtown Dutchtown Business Association is
A new film project by Goldpaint Photography hopes to inspire folks

Recently Viewed Topics




© 2015