L’article bien articulé de Georgemain prophète : «Ni Martelly, ni Moise ! Ni Tèt Kalé, ni MOPOD ! Ils semblent tous logés à la même Enseigne ! » sera la motivation de ma semaine tenant compte qu’il a dit bien des vérités que nos grands diplômés, anciens fonctionnaires de l’Etat comme lui ne peut pas dire parce qu’ils sont à la même enseigne que les bandits légaux. Pour ceux qui ne connaissent pas l’auteur de l’article, il est l’un des collaborateurs du docteur Ricardo Augustin de l’IHDOSOC sur la problématique du Dialogue National. Georgemain a délivré le discours ‘plat de résistance’ au dernier jour de la Conférence sur le Dialogue National en Aout dernier, tenue à l’Hôtel Le Plaza à Port-Au-Prince. Il a atterri ce jour-là et j’ai bien vu des gens fixer le sol durant toute sa présentation. D’importantes personnalités de la politique Haitienne furent présentes, Andy Apaid, Edmonde Beauzile, Turneb Delpé, entre autres. Qualifier Georgemain Prophète d’analyste politique, de chercheur en résolution de conflits inter-haïtiens ne serait point une erreur, car à partir des textes qu’ils a publiés depuis les années 2000 sur les réseaux sociaux et à travers nos divers échanges, j’ai pu comprendre que Mr Prophète a des outils théoriques appropriés et une grande expérience dans l’administration publique Haïtienne le permettant de problématiser sur Haiti et de trouver des solutions viables dans un setting académique pour retirer Haiti de l’inaptocratie voulue que des inconscients grands diplômés, des leaders religieux, des politiciens et des hommes d’affaires l’ont embourbé. David Malone, président de l’Université des Nations Unies à Tokyo vient juste de déclarer dans une discussion « In Haiti what is wrong is politics. The educated elite doesnt want to assume its responsibility and want to keep the poor in poverty ». Dans la phrase d’introduction de cette réflexion tirée du texte de Mr Prophète, il a demandé aux leaders traditionnels Haitiens d’être plus proactifs vers le bien commun pour tous dans la gestion de la chose publique. C’est un message clé impératif. Pour corroborer les dires de l’analyste, il y a en effet trois types de leaders dans la gestion de la chose publique selon Max Weber : « traditionnel, charismatique, légal ». Dans les démocraties libérales à succès, les leaders qui atterrissent sont toujours charismatiques et légaux. Georgemain Prophète poursuit plus loin pour dénoncer la gestion de la chose publique par des bandits, « apprentis-sorciers, des inamovibles et des intouchables qui font de l’improvisation leur credo de gouvernance publique, de l’impunité leur profession de foi et de la misère du peuple leur fonds de commerce ». En Haiti, depuis la mort de l’Empereur DESSALINES, nous avons toujours eu une succession de leaders traditionnels et charismatiques. Nos dirigeants sont toujours anti-lois, anti- bonne gouvernance et anti-Etat de droit. Mr Prophète pense que le moment est venu pour ces dirigeants traditionnels qui ont choisi volontiers l’inaptocratie, le zokikisme, le salamisme et le masisme d’Etat de revoir leur copie et de changer de paradigmes si vraiment ils veulent se hisser et se montrer à la hauteur des défis sociaux, politiques et économiques du présent et du futur d’Haïti. Ce qui est intéressant et révélateur dans le texte de Georgemain Prophète est qu’il a fait une analyse en profondeur de la crise actuelle en Haiti où il a montré que Moise qui n’a pas de bâton en mains capables de fendre la mer rouge du Grangoukloroxisme, du kokoratisme, du grennanboudisme, du bouchnaboudisme et du misérabilisme, le MOPOD qui fait le nettoyage avec une eau boueuse et nauséabonde lavalassienne et qui a également un flavor de grennanboudisme et Michel Martelly qui fume son crack tèt kale et boit son tafia tout en chantant « mwen anvi di w, mwen anvi di w sa, mwen anvi fè w, mwen anvi fè w sa » alors qu’il est marié à la femme Haiti sont tous des opportunistes et indisciplinés qui ont choisi volontiers l’anomie comme type de société pour Haiti. Nous disons tout de go à notre compatriote et ami Georgemain Prophète que 90% de ces messieurs et femmes ne sont pas recyclables et qu’ils doivent même purger des peines pour leurs forfaits s’ils ne se décident pas dans trois mois à marcher dans la logique du Dialogue National que l’IHDOSOC et tant d’autres acteurs nationaux promeut.
Posted on: Mon, 04 Nov 2013 19:48:11 +0000
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