L’humanité de l’homme ? Cette exploration de - TopicsExpress



          

L’humanité de l’homme ? Cette exploration de la condition humaine sera sous-tendue d’une suspicion portant sur les implications des savoirs ou savoir-faire nouveaux : qu’en sera-t-il de l’homme - face à l’opérativité croissante des outils et au regard des futurs promis ou projetés? Question pluridimensionnelle : savoirs acquis, techniques disponibles, réalités économiques, idéologies socio-politiques ou éthico-philosophiques et Programmes de Recherches s’articulent en des liens quasi organistiques. Ensemble, ils façonnent les institutions pour codifier les méthodologies, définir les priorités et gérer les réseaux qui accueilleront les différents intervenants –acteurs, censeurs et bénéficiaires. Question importante : car une transposition des modes et lieux d’existence s’opère résolument. Ainsi, l’on passe du lien à la rupture ou de l’appartenance à la déliance. De l’instinct de continuité spécielle à la volonté de bifurcation proprement métamorphique. Du relais patrimonial (génétique et culturel) à l’inédit divergent. Et concurremment, de la transmission intersubjective à l’imposition substantielle - de la formation à la préformation (d’extériorité décisionnelle). Ou encore, d’un lieu social relationnel à un espace de réseaux opérationnels imposant l’efficience et régulant l’échange marchand en une option a-symbolique : espace sans lieu de la maîtrise auto-référée, champ ouvert de la faisabilité ou de la plus haute coexistence des possibles chère à Leibniz. Question urgente : les sciences à dynamique ou développements opératoires rencontrent l’humanitude comme condition de possibilité et moteur propulsif - mais hypothèquent par leur efficience ce fonds facteur d’humanité. Dans les faits, la transformation de l’objet préhendé, des vivants manipulés, des concepts élaborés, des nœuds définitoires ou identitaires et des relations instaurées risque de contraindre l’évolution en programmation. Ou encore, d’infléchir le devenir vers l’actualisation d’un plan optionnel réduisant l’existenciation à un processus. Et ce faisant, de réduire l’individu à une projection : faisant exploser l’individualité (pour le moins en son investissement personnel et existentiel) en simple agrégat fonctionnel ou en séquences fugaces. Question essentielle : car l’humanité relève du lien. Liens à soi, liens à l’autre, liens au monde et à l’anthropos – pôles spéciel et culturel. Mais également, à la durée et à la temporalité - au passé réactivé, au présent investi et à l’avenir projeté. Liens affectifs et symboliques, matériels et généalogiques - à la finitude et à la continuité d’un récit biographique (éphémère) inscrit dans une histoire anthropique (continuée). Liens conscientisés portant à la délivrance, puis aux constructions éthiques, un sujet stabilisé de ses enracinements - riche des ouvertures que ces derniers permettent. Liens et appartenances fondant la réalité entitaire, la stabilité biographique, l’identité personnale et la densité existentielle – les fondant en cohésion, cohérence et signifiance (...).
Posted on: Tue, 18 Jun 2013 18:01:21 +0000

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