L’inexpérience de l’USN à dialoguer suite aux élections - TopicsExpress



          

L’inexpérience de l’USN à dialoguer suite aux élections législatives du 22 février 2013 peut-elle être expliquée ? S’il y a des points importants à soulever pour un semblant de pédagogie sur l’atermoiement du dialogue, il est normal de mettre en lumière sur les atouts et avenants de la politique mais aussi sur la méconnaissance structurelle de la question sur le dialogue dans son essence. Suite à la création de la controversé USN vers fin Janvier 2013, le majeur problème de cette coalition issue de différents partis intégrantes est relativement le problème du leadership. N’ayant un « chef naturel », les décisions importantes intérieures sont laissées de côtés aux consensus du pluralisme. Pour prendre la moindre décision simple, il faut tenir compte de tous les partis intégrants même si leurs décisions ne les concernent pas dans leurs intégralités. Chaque parti politique opposant ayant un agenda politique qui lui est propre, comment l’USN peut-elle s’estimée comme une coalition unie ? En clair, ceux qui sont un frein dans ce dialogue sont ceux qui leurs partis ont été dissous tels que le MRD qui apostériori, leurs militants ont séquestré un employé de l’ambassade diplomatique à Bruxelles et occupé illégalement l’ambassade créant en toute illégalité un acte odieux. De même, officieusement des éléments du parti Model dont l’incompréhension politique se mesure par l’inquisition de leurs ajouts au sein de l’USN comme simple populisme où la religion est à la politique c’est que l’aveugle est au sourd. Malmené, la religion est utilisée à toutes les sauces, à des fins électorales comme pour montrer le désert d’idée politique ou les figurants-auditeurs habitués aux prêches sont pris de court par un discours déconnecté, peu structuré, entre un populisme latent et un mélange « stand-up » réquisitoire. Ces deux composantes de l’USN (MRD ET Model) n’ont rien à gagner de ce dialogue pour la simple raison que : Si le dialogue débouchait sur une entente, les dizaines de militants MRD seraient refoulés à Djibouti du fait de la conséquence automatique qu’ils n’auraient plus aucune raison de séjourner en Belgique puisque l’USN et l’UMP se sont mis d’accord sur la politique intérieure. D’où, une explication plausible de la non-volonté de Daher Ahmed Farah à ce que le dialogue ne débouche pas dans une issue positive ? Toutes procédures d’asiles politiques seraient gelées et l’obtention de l’asile politique concernant la république de Djibouti serait inexistante. Mais aussi, aucun objectif personnel de Daher Ahmed Farah dans cette élections législatives puisqu’il ne concourt pas à un poste de députation d’où cette position de blocage qui consiste à remettre en cause des décisions de justice qui a rendu son verdict sur plusieurs volets judiciaires concernant les prisonniers des droits communs. Autant de raisons de bloquer le dialogue et le mettre au point mort dans un but de garder en otage une base militantisme jusqu’en 2016 ? L’intrusion de « Model » au sein de l’USN peut s’expliquer par le poids de rafler l’électorat miséreuse siphonné depuis les mosquées par des prêches ambiguës à double tranchant. L’urgence est à court terme, créer une dynamique mais le long terme d’une vision sécuritaire et un débouché façon égyptienne ou syrienne du mélange de la politique Djiboutienne et de la religion ne semble pas éveiller en eux un quelconque semblant de souci. Si en 36 ans, la religion a été protégée et garantie par l’Etat, encadrée selon une vision qui génère une réflective protectrice, l’objective de l’USN de placer des professeurs d’arabes, des prêcheurs, des Imams ou des aumôniers au sein de l’assemblée nationale dépasse l’entendement. Non, pour une question de légitimité mais par simple décence de l’instrumentalisation de la religion à des fins politiques. S’éloignant encore un peu plus du terrain politique, se cachant derrière les prisonniers des droits communs dont seule la grâce présidentielle appuyé par l’UMP pourrait aboutir si l’USN acceptait de siéger à l’assemblée nationale . « Le plus difficile dans l’art du dialogue, ce n’est pas de parler, c’est d’apprendre à écouter.»de Jean-Marie Petitclerc. Posted on September 24, 2013 by Kidar Saleh
Posted on: Fri, 27 Sep 2013 19:46:42 +0000

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