L’ultime offrande En cette dernière semaine du temps de l’Église et surtout en rapport avec le contexte même du récit (les derniers temps de Jésus avant sa libre entrée dans sa passion), nous ne pouvons voir ou lire dans cette épisode que le don total que Jésus lui-même va offrir au Père pour racheter l’humanité. Essayons de comparer un tout petit peu les deux types d’offrandes, c’est-à-dire celle mise par les riches, d’une part, et celle déposée par la veuve, d’autre part. En réalité, la question de l’éloge de l’offrande de la veuve et du désapprobation de celle des riches se situe bien au-delà du simple fait matériel ou de la comptabilité. Car, il serait tout du même impensable, pour assurer la mission de l’Église, faire fi ou mépriser des fonds des hommes de bonne volonté et faire éloge des offrandes déposées à l’instar de la pauvre veuve à l’heure où l’Église de la R.D.Congo exhorte ses fidèles, depuis des années, à l’auto-prise en charge matérielle. en effet, les riches et la veuve présentent, au-delà de la simple notion des chiffres, deux esprits tout à fait opposés. Ceux-là sont attachés au matériel. Ils spéculent avant de s’engager. Tandis que la veuve n’effectue aucun calcul. Elle est libre. Rien ne peut l’arrêter. Au-delà des spéculations monétaires, des crises financières, la veuve peut encore se moquer de voir sa petite bourse se vider, sans se faire aucun souci et dormir tranquillement, après avoir accompli son devoir. Cette manière de donner sans compter, c’est le symbole même, la préfiguration de l’offrande parfaite du Christ, de son sacrifice sur la croix. Il se voit en tout cas dans l’esprit qui engage la pauvre veuve. C’est ce que Jésus réclame de ses disciples ; cest ce quil attend des chrétiens de tous les temps, de ceux qui par le baptême lont revêtu : d’aimer, comme lui, sans aucune mesure sinon avec celle d’aimer sans mesure ; de servir, comme lui, sans mesure ; mais avec la seule mesure de servir sans mesure. il veux que nous le servions sans dun coeur sans partage. nous lui donnions tout. Que tout notre être soit à son service, que nous lui ouvrions toutes grandes, daprès les mots du bienheurex J.Paul II, les portes de notre vie. Au cours de cette eucharistie, demandons au Seigneur de devenir nous aussi, comme Lui, des pains qui s’offrent (pas des boulangers) pour le bonheur de nos frères et sœurs. Amen.
Posted on: Mon, 25 Nov 2013 04:44:46 +0000
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